Pendant plus d’une heure de présence sur la télévision nationale, le ministre de la Sécurité intérieure, Hamed Bakayoko, a prononcé à plusieurs reprises le mot ‘’confiance’’. D’entrée de jeu, le ministre Hamed Bakayoko, très à l’aise pendant cet entretien, avait pour mission de rassurer les Ivoiriens sur les projets de déstabilisation. Tel était son premier message. « Les Ivoiriens ne sont pas en danger. Ils doivent rester sereins et avoir confiance en leurs dirigeants et au président de la République, qui suit avec attention ces questions. Cependant, je dois la vérité aux Ivoiriens, pour autant qu’on puisse débattre de ces questions sur la place publique. Je dirai tout ce qu’on peut dire pour rassurer les Ivoiriens », a affirmé le premier ‘’sécurocrate’’ de l’Etat. Dans un beau rôle, il a tenu un discours de confiance et d’assurance, avec un sourire en coin, pour dire aux uns et autres que l’heure n’est pas grave et que le président de la République, qui a été élu et a prêté serment pour protéger les Ivoiriens, est à la tâche. « Je crois qu’aujourd’hui je suis sur ce plateau pour dire aux Ivoiriens qu’ils doivent être tranquilles. Ils ont au gouvernement une équipe qui travaille sérieusement sur ces questions», a-t-il dit. En conclusion, le ministre de l’Intérieur a, en outre, ajouté que « les Ivoiriens peuvent nous faire confiance, vaquer à leurs occupations et continuer leur vie sereinement». Le deuxième message s’adresse aux hommes d’affaires, aux investisseurs nationaux et internationaux et à la communauté internationale.Que le gouvernement, avec un service de renseignement efficace, mettra un terme à toutes ces velléités de déstabilisation. D’où l’arrestation de Moise Lida Kouassi et son extradition en un temps record à Abidjan.
« Caciques du FPI, arrêtez tout projet de déstabilisation ! »
M. Bakayoko a, à plusieurs reprises, dit «Nous les suivons », pour exprimer aux hommes d’affaires l’idée que toutes les menaces des partisans de l’ancien président de la République ne sont que du vent. «La Côte d’Ivoire est en train de repartir, chacun y a sa place. Le président de la République a lancé un appel à la réconciliation. Il demande à tous ceux qui rêvent à ces choses de sortir de leurs illusions… Nous ne voulons plus accepter que ces gens continuent de distraire les Ivoiriens », a-t-il lancé. Avant de prendre à témoin les Ivoiriens et la communauté internationale. Le dernier message, et le plus important, a été adressé aux partisans de l’ex-président, Laurent Gbagbo, précisément à ceux « qui considèrent qu’ils n’ont rien perdu, qu’ils n’ont rien fait, qui n’assument pas, qui considèrent que ce n’est pas fini, qu’ils doivent se venger, qu’il y a un second tour qui doit arriver, qu’ils doivent perturber l’évolution du pays». A ceux-là, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur leur a tenu ce discours : «Nous les suivons avec la plus grande attention, comme un Etat moderne se doit de se protéger... Arrêtez donc vos illusions, inscrivez-vous dans un schéma normal de vie d’un parti politique. Il y a des colonels comme Konan Boniface qui sont rentrés ; on ne leur a rien fait. De replonger le pays dans le chaos, je pense qu’ils perdent leur temps », a-t-il lâché. Messages donc aux pro-Gbogbo : « arrêtez de courir », « rentrez au pays », « allons à la réconciliation ».
Patrick N’guessan
« Caciques du FPI, arrêtez tout projet de déstabilisation ! »
M. Bakayoko a, à plusieurs reprises, dit «Nous les suivons », pour exprimer aux hommes d’affaires l’idée que toutes les menaces des partisans de l’ancien président de la République ne sont que du vent. «La Côte d’Ivoire est en train de repartir, chacun y a sa place. Le président de la République a lancé un appel à la réconciliation. Il demande à tous ceux qui rêvent à ces choses de sortir de leurs illusions… Nous ne voulons plus accepter que ces gens continuent de distraire les Ivoiriens », a-t-il lancé. Avant de prendre à témoin les Ivoiriens et la communauté internationale. Le dernier message, et le plus important, a été adressé aux partisans de l’ex-président, Laurent Gbagbo, précisément à ceux « qui considèrent qu’ils n’ont rien perdu, qu’ils n’ont rien fait, qui n’assument pas, qui considèrent que ce n’est pas fini, qu’ils doivent se venger, qu’il y a un second tour qui doit arriver, qu’ils doivent perturber l’évolution du pays». A ceux-là, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur leur a tenu ce discours : «Nous les suivons avec la plus grande attention, comme un Etat moderne se doit de se protéger... Arrêtez donc vos illusions, inscrivez-vous dans un schéma normal de vie d’un parti politique. Il y a des colonels comme Konan Boniface qui sont rentrés ; on ne leur a rien fait. De replonger le pays dans le chaos, je pense qu’ils perdent leur temps », a-t-il lâché. Messages donc aux pro-Gbogbo : « arrêtez de courir », « rentrez au pays », « allons à la réconciliation ».
Patrick N’guessan