Les noms que vous lisez ci-haut ont la particularité commune d’être classés parmi les intellectuels africains. C’est un monde relativement vaste et héteroclitement peuplé. Plus ou moins instruits, ils ont choisi d’être naïfs, des altruistes et jouer le rôle du pasteur chrétien ou musulman dans leur pays et dans le continent. Souverainistes devant Dieu et les hommes, ils prennent part aux débats politiques, mais pas en économie où il faut parfois de la connaissance en la matière d’abord, et sont les censeurs des pouvoirs politiques d’Afrique. Noble mission à laquelle les peuples applaudissent. Malheureusement, ils sont bien souvent méconnaissables pour avoir pris des positions apparemment circonstancielles et même parfois ouvertement intéressés. Les intellectuels africains sont ainsi logés exactement à l’enseigne où étaient les pays non alignés dont quelqu’un disait dans les années quatre vingt : ‘’les pays non alignés sont tellement bien alignés que leur rang est un désordre loin de la ligne’’.
Nos intellectuels savent-ils que celui qui quitte le rang n’est plus aligné ? Simple logique de la palisse pourtant. J’ai écouté Monsieur Koffi Gnamgnam le samedi dernier sur Rfi et je l’ai entendu dire qu’il fait des rapports au président Français François Hollande et son ministre des affaires étrangères Laurent Fabrice en leur demandant d’agir contre le président Faure Gnassingbé. C’est comme cela qu’agissent les intellectuels et rien ne paraît anormal. Seulement le cas de Monsieur Koffi est particulièrement teinté d’idéologie et pour cause. L’homme est ingénieur, de nationalité française d’origine Togolaise. Militant déclaré du parti socialiste français, il a été élu maire socialiste en France. A l’époque du règne du président Eyadema, il jouait le rôle de conseiller bénévole auprès du Président Togolais. Aux dernières élections présidentielles togolaises, nous avons appris qu’il s’était porté candidat et qu’il a été recalé pour dossier non conforme. Depuis, il est devenu un opposant au régime et est basé en France où il mène campagne contre son pays. Et voilà un intellectuel africain, comme Calixte Beyala qui parle dans les journaux et sur les antennes des radios et télévisions au nom des peuples africains circonstanciellement, selon ses propres intérêts. Ce que le cas Calixte Beyala illustre bien. Nous avons appris en effet, la semaine dernière que l’écrivain Franco-camerounais (ils n’ont même pas le courage d’être dans un seul pays à la fois) aurait perçu plus de cent trente millions de francs Cfa en un mois, des proches du palais présidentiel ivoirien au temps où elle défendait la fausse victoire de son mentor Laurent Gbagbo qui voulait confisquer le pouvoir qu’il avait perdu dans les urnes.
Dès lors qu’ils sont intellectuellement souillés et moralement indignes, que peuvent-ils prétendre représenter pour nous, nous les analphabètes ingnards mais dont les pieds sont dans nos illustres civilisations vertueuses. Les intellectuels, les vrais, on en a vu ici. Un certain Tirbuce Koffi, libre penseur et revendiquant logiquement ce statut participe à ce débat. Au début des années quatre vingt dix, il s’est inscrit aux côtés de Laurent Gbagbo et autre Etté Marcel pour dénoncer la politique du Président Houphouët et réclamant un en plus d’ouverture politique. Tirbuce a filtré donc avec tous les leaders de gauche qui se sont retrouvés ‘’accidentellement’’ au pouvoir dans la décennie 2000. A l’heure du partage du gâteau, il est petitement nommé directeur d’une structure d’Etat en agonie. Le maigre budget pour l’entretien des locaux est inexistant, et tout investissement est impossible. Un jour qu’il a rencontré le président Gbagbo, son ami, pour lui exprimer son handicap pour relever le défi, le président lui a posé une question.
- Est-ce tu n’as pas son salaire ?
- Si, lui répond l’intellectuel
Mon ami, reprend le président, c’est ça pour toi, ne te plains pas du reste.
Surpris et révolté de ce raisonnement de celui de qui il attendait la remise en cause de ces genres de réactions, Tirbuce a carrément démissionné de son poste et a solennellement commencé à dénoncer les dérapages de son ami président. Je ne dis pas qu’il est le meilleur intellectuel africain, mais cet acte pèsera positivement lourd à son actif pendant le décompte des mérites et des couacs. Les Gnamgnam et autre Calixte qui volent au gré du vent de leurs intérêts doivent arrêter de jouer les papes du continent.
Nos intellectuels savent-ils que celui qui quitte le rang n’est plus aligné ? Simple logique de la palisse pourtant. J’ai écouté Monsieur Koffi Gnamgnam le samedi dernier sur Rfi et je l’ai entendu dire qu’il fait des rapports au président Français François Hollande et son ministre des affaires étrangères Laurent Fabrice en leur demandant d’agir contre le président Faure Gnassingbé. C’est comme cela qu’agissent les intellectuels et rien ne paraît anormal. Seulement le cas de Monsieur Koffi est particulièrement teinté d’idéologie et pour cause. L’homme est ingénieur, de nationalité française d’origine Togolaise. Militant déclaré du parti socialiste français, il a été élu maire socialiste en France. A l’époque du règne du président Eyadema, il jouait le rôle de conseiller bénévole auprès du Président Togolais. Aux dernières élections présidentielles togolaises, nous avons appris qu’il s’était porté candidat et qu’il a été recalé pour dossier non conforme. Depuis, il est devenu un opposant au régime et est basé en France où il mène campagne contre son pays. Et voilà un intellectuel africain, comme Calixte Beyala qui parle dans les journaux et sur les antennes des radios et télévisions au nom des peuples africains circonstanciellement, selon ses propres intérêts. Ce que le cas Calixte Beyala illustre bien. Nous avons appris en effet, la semaine dernière que l’écrivain Franco-camerounais (ils n’ont même pas le courage d’être dans un seul pays à la fois) aurait perçu plus de cent trente millions de francs Cfa en un mois, des proches du palais présidentiel ivoirien au temps où elle défendait la fausse victoire de son mentor Laurent Gbagbo qui voulait confisquer le pouvoir qu’il avait perdu dans les urnes.
Dès lors qu’ils sont intellectuellement souillés et moralement indignes, que peuvent-ils prétendre représenter pour nous, nous les analphabètes ingnards mais dont les pieds sont dans nos illustres civilisations vertueuses. Les intellectuels, les vrais, on en a vu ici. Un certain Tirbuce Koffi, libre penseur et revendiquant logiquement ce statut participe à ce débat. Au début des années quatre vingt dix, il s’est inscrit aux côtés de Laurent Gbagbo et autre Etté Marcel pour dénoncer la politique du Président Houphouët et réclamant un en plus d’ouverture politique. Tirbuce a filtré donc avec tous les leaders de gauche qui se sont retrouvés ‘’accidentellement’’ au pouvoir dans la décennie 2000. A l’heure du partage du gâteau, il est petitement nommé directeur d’une structure d’Etat en agonie. Le maigre budget pour l’entretien des locaux est inexistant, et tout investissement est impossible. Un jour qu’il a rencontré le président Gbagbo, son ami, pour lui exprimer son handicap pour relever le défi, le président lui a posé une question.
- Est-ce tu n’as pas son salaire ?
- Si, lui répond l’intellectuel
Mon ami, reprend le président, c’est ça pour toi, ne te plains pas du reste.
Surpris et révolté de ce raisonnement de celui de qui il attendait la remise en cause de ces genres de réactions, Tirbuce a carrément démissionné de son poste et a solennellement commencé à dénoncer les dérapages de son ami président. Je ne dis pas qu’il est le meilleur intellectuel africain, mais cet acte pèsera positivement lourd à son actif pendant le décompte des mérites et des couacs. Les Gnamgnam et autre Calixte qui volent au gré du vent de leurs intérêts doivent arrêter de jouer les papes du continent.