Annoncé à grand renfort de publicité, le jubilé de Traoré Abdoulaye dit Ben Badi s’est tenu hier au stade Houphouët-Boigny. Après une partie plaisante, le mouton d’or a passé le flambeau à Gervinho à qui il a passé son dossard N° 10.
Quand il était encore en activité, il était difficile de raconter les gestes techniques d’Abdoulaye Traoré dans un match. Il fallait les vivre pour s’en convaincre. Hier pour son adieu au football d’élite, ses fans n’ont pas voulu se faire conter ses derniers gestes endiablés. Ils n’ont pas boudé ces derniers instants forts de plaisir que Ben Badi a, seul, le don de procurer quand il est sur un terrain de football. Hier, le score importait peu. D’ailleurs, il a été fleuve en faveur des amis de Ben Badi (8-2) face à Génération 92. Hier, ce qui comptait, c’était de voir et savoir ce qui reste de l’artiste que Traoré Abdoulaye a été. L’homme a pris du poids et même des rondeurs. Mais sa technique est restée intacte. Hier dans son jardin du félicia, même quand il avait du mal à accélérer, ses gestes eux, sont d’une pureté rare. Plus d’une fois, il a soulevé la foule par ses faux trains, faux appels et ses passes aveugles. Il a même marqué un des dix buts inscrits, puisqu’il a joué dans les deux camps. Il le fallait, c’était sa fête. La fête à un grand talent. A ses côtés, d’illustres invités qui ont répondu volontiers à son appel : Titi Camara (ministre des sports de la Guinée), Basile Boli, Alain Gouamené, Youssouf Falikou Fofana, Oumar Ben Salah, Maguy Serges Alain, Sié Donald Olivier, Badra Aliou Sibi, Dao Lacina, Bakari Koné (gardien de but), Sam Abouo Dominique, Hamed Ouattara étaient de la fête. Des gestes glamour aux petits ponts d’Aboulaye en passant par des malices de Titi Camara et les accélérations de Sié Donald, tout y est passé. La génération actuelle n’a pas snobé Ben Badi. Max Gradel, Cissé Sékou et surtout Gervinho à qui le mouton d’or a légué son N° 10 « fétiche ». « Du fond de mon cœur, je vous dis merci. Du fond de mon cœur, je passe le flambeau à Gervinho. On a remporté la Can en 92, j’espère que ses camarades et lui vont nous imiter dès 2013. Ils ont notre soutien », a dit ému, Ablo. En plus de quinze de carrière, Ben Badi a fait son temps et marqué son époque avec comme plus haut fait d’arme la Can 92. Il a passé le flambeau à Gervinho et la génération Drogba. A eux de marquer leur territoire. Et écrire, eux aussi, leurs noms en lettres d’or dans les annales du football ivoirien et africain.
Tibet Kipré
Quand il était encore en activité, il était difficile de raconter les gestes techniques d’Abdoulaye Traoré dans un match. Il fallait les vivre pour s’en convaincre. Hier pour son adieu au football d’élite, ses fans n’ont pas voulu se faire conter ses derniers gestes endiablés. Ils n’ont pas boudé ces derniers instants forts de plaisir que Ben Badi a, seul, le don de procurer quand il est sur un terrain de football. Hier, le score importait peu. D’ailleurs, il a été fleuve en faveur des amis de Ben Badi (8-2) face à Génération 92. Hier, ce qui comptait, c’était de voir et savoir ce qui reste de l’artiste que Traoré Abdoulaye a été. L’homme a pris du poids et même des rondeurs. Mais sa technique est restée intacte. Hier dans son jardin du félicia, même quand il avait du mal à accélérer, ses gestes eux, sont d’une pureté rare. Plus d’une fois, il a soulevé la foule par ses faux trains, faux appels et ses passes aveugles. Il a même marqué un des dix buts inscrits, puisqu’il a joué dans les deux camps. Il le fallait, c’était sa fête. La fête à un grand talent. A ses côtés, d’illustres invités qui ont répondu volontiers à son appel : Titi Camara (ministre des sports de la Guinée), Basile Boli, Alain Gouamené, Youssouf Falikou Fofana, Oumar Ben Salah, Maguy Serges Alain, Sié Donald Olivier, Badra Aliou Sibi, Dao Lacina, Bakari Koné (gardien de but), Sam Abouo Dominique, Hamed Ouattara étaient de la fête. Des gestes glamour aux petits ponts d’Aboulaye en passant par des malices de Titi Camara et les accélérations de Sié Donald, tout y est passé. La génération actuelle n’a pas snobé Ben Badi. Max Gradel, Cissé Sékou et surtout Gervinho à qui le mouton d’or a légué son N° 10 « fétiche ». « Du fond de mon cœur, je vous dis merci. Du fond de mon cœur, je passe le flambeau à Gervinho. On a remporté la Can en 92, j’espère que ses camarades et lui vont nous imiter dès 2013. Ils ont notre soutien », a dit ému, Ablo. En plus de quinze de carrière, Ben Badi a fait son temps et marqué son époque avec comme plus haut fait d’arme la Can 92. Il a passé le flambeau à Gervinho et la génération Drogba. A eux de marquer leur territoire. Et écrire, eux aussi, leurs noms en lettres d’or dans les annales du football ivoirien et africain.
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