Une forte délégation de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation (CDVR) a sillonné du dimanche 10 au vendredi 15 juin 2012 plusieurs villes des régions du Tonkpi et du Guémon. Avec pour objectif de présenter la structure dirigée par Charles Konan Banny aux populations de ces localités. Cette visite de proximité de la Commission en charge de la réconciliation nationale n’a pas été de tout repos. Après les villes de Kriyao, de Facobly et de Kouibly dans le Guémon, la délégation conduite par Mme Diomandé Fatou Fadiga, conseillère de Banny et coordinatrice du Réseau Ivoirien des Femmes pour la Réconciliation, a mis le cap sur Biankouma, Man et Logoualé dans la région du Tonkpi. Le message est le même partout : présenter la CDVR aux populations de l’Ouest ivoirien et les sensibiliser à s’approprier cet important outil de cohésion sociale. A la question de savoir ce qui explique la lenteur de la machine chargée de la réconciliation, Mme Diomandé a signalé que la CDVR n’est qu’à sa première expérience. «En plus, a-t-elle indiqué, le processus de réconciliation est de nature lente et délicate. D’où les propos du président Banny d’aller lentement parce qu’étant pressé. Il faut bien faire les choses pour éviter une crise plus grave dans notre pays», a expliqué Fatou. Pour mener à bien ses activités dans l’Ouest, la délégation a associé les leaders d’opinion, les responsables religieux, communautaires et les présidents de jeunesse. Des questions-réponses ont mis un terme aux différentes rencontres. Les participants constitués en majorité de la gente féminine ont dit attendre les commissions de la CDVR qui seront bientôt installées dans la région pour écouter les Ivoiriens et relever leurs avis concernant tous les sujets liés à la recherche de la paix en Côte d’Ivoire.
Bayo Lynx, correspondant régional
Bayo Lynx, correspondant régional