L’Office national du développement de la filière riz a initié, le week-end dernier, au Ranhotel de Bouaké, une séance d’information à l’endroit des producteurs de la région de Gbèkè. En vue de booster la production nationale de riz. Dirabou Yves, chef du service Suivi et évaluation de l’Office national du développement du riz (Ondr), a instruit les producteurs sur les chantiers à venir pour propulser la culture du riz. Il est question de la stratégie nationale de développement de la filière riz, adoptée depuis février 2012 par le gouvernement. Cette stratégie s’appuie sur deux éléments clés de la chaine des valeurs du riz. Premièrement, l’élément de production dans lequel les actions de l’Office national du développement de la filière viennent renforcer la mise à la disposition des semences de qualité en quantité suffisante et tout l’accompagnement, en termes d’intrants et de conseils agricoles, pour induire une production en grande quantité de ‘‘paddy’’. Le deuxième maillon de la chaine des valeurs, c’est la transformation. Des pouls de développement seront mis en place dans toutes les régions, avec l’installation d’usines (moyennes et grandes) pour décortiquer et mettre toute la production à la disposition des populations. Une fois cette autosuffisance atteinte en 2016, l’on pourra aller au delà en mettant en place un stock de sécurité. Et faire de la Côte d’Ivoire un pays exportateur de riz, a expliqué le représentant du directeur de l’Ondr. La situation actuelle du riz au plan international se singularise par un épuisement inquiétant du stock mondial et la destruction des cultures par les calamités naturelles (Tsunami, inondations…), en Asie, a fait savoir le Président du conseil d’administration du marché de gros, Nicolas Djibo. Et d’ajouter que la baisse des prix de la précieuse céréale et la création de plusieurs milliers d’emplois sont des enjeux majeurs de la redynamisation de la filière riz en Côte d’Ivoire.
DH DE BRAZZA
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