Le séminaire Com-Unity sur le développement du football féminin était à sa deuxième journée le vendredi 22 juin 2012 à l’hôtel Novotel au Plateau. Cette journée a été essentiellement consacrée à la thématique de la communication et des médias dans l’essor du football féminin ivoirien. Christopher Bongo, l’instructeur Fifa, a dans sa présentation mis l’accent sur l’image de marque que devraient véhiculer la Commission de Football Féminin ( CFF) et les joueuses de l’équipe nationale de football. «Il faut transformer le football féminin comme une discipline indépendante avec beaucoup d’influence. Changer aussi la perception qu’on a du football féminin. C'est-à-dire un lieu de rendez-vous pour les lesbiennes», dira-il en substance. Pour Christopher Bongo, les joueuses de l’équipe nationale doivent être des modèles, non seulement sur le plan sportif, mais aussi sur le plan social. Ceci afin d’avoir l’adhésion du public et des sponsors (être aimé, écouté et gagner la confiance). Pour vehiculer une bonne image du football féminin, M. Bongo a noté le rôle important des medias. «Les medias sont importants. Le football féminin ne peut suivre sans les medias» a-t- il indiqué. Avant de pointer du doigt l’un des véritables problèmes de la fédération. «La fédération devrait adresser un message aux différents médias. Mais le problème c’est qu’il n’a pas de message pour les medias. Ce sont plutôt eux qui cherchent le message. Et nous connaissons les conséquences. Nous devons davantage communiquer» recommandera-t-il. A la suite de Christopher Bongo, Aka Sayé Lazare, DG de la RTI 1, a exposé sur les efforts consentis par sa structure pour vulgariser le football féminin. S’il a reconnu que les efforts entrepris par la maison bleue sont minces, il a promis retransmettre en direct tous les matchs de la CAN 2012 en Guinée Equatoriale.
K.Ange
K.Ange