Dans le cadre de la journée internationale de la veuve, la ministre de la Famille, de la femme et de l’enfant a rencontré des associations de femmes veuves en Côte d’Ivoire dans l’optique de recueillir leurs préoccupations afin de les répercuter au niveau du gouvernement. C’était hier à la salle de conférence du cabinet sis à la Tour E au Plateau. A cette occasion, les veuves ont lancé un cri du cœur face aux difficultés de survie auxquelles elles font face. Les doléances des veuves de militaires ont été égrenées par Mme Koffi Ya Amoin, secrétaire générale de la section Groupement ministériel des moyens généraux «Formation en alphabétisation, perfectionnement et installation des couturières, formation pratique en couture, pâtisserie, coiffure et auxiliaires de santé ; formation en comptabilité, appui pour l’octroi de fonds pour la création d’activités génératrices de revenus». A sa suite, Mme Digbeu Noëlle, responsable d’Ong, s’occupant aussi des veuves, a présenté des doléances à la ministre : fonds pour prendre en charge les veuves, une assurance maladie, des logements sociaux et faciliter l’accès de leurs enfants à la Fonction publique. A toutes ces doléances, la ministre a répondu favorablement à leur préoccupation de formation : «Je paie le droit d’inscription pour toutes les veuves désireuses de suivre une formation dans les institutions de formation et d’éducation féminine (Ifef). Elles sont exemptées des charges des Ifef» a-t-elle promis. Elle a aussi promis de faire des mains et des pieds pour que le gouvernement se penche sur la situation de ces veuves : «Ce n’est pas parce que vous avez perdu votre époux que vous allez tout laisser tomber. Il y a un temps pour pleurer, il y a un temps pour porter son deuil. Mais n’abandonnez pas» a-t-elle conseillé aux veuves.
François Konan
François Konan