Le Cojep, le mouvement de Blé Goudé, n’attend pas reculer devant la grande répression que le pouvoir fait s’abattre sur ses membres. Outre Martial Yavo, le président par intérim de cette structure, ils sont aujourd’hui plus de 50 militants aux mains du pouvoir, sans aucun chef d’accusation.
Le samedi 23 juin 2012, Blé Sépé qui assure désormais l’intérim de Martial Yavo enlevé par les hommes de Koné Zakaria, a battu le rappel des troupes au bar dancing le Baron de Yopougon. Objectif, remobiliser les bases. Parlant de Martial Yavo enfermé au camp génie d’Adjamé, et coupé de tout, Blé Sépé se fait rassurant. «Il a le moral haut. C’est un combattant». N’empêche, il déplore les conditions dans les quelles l’intérimaire de Blé Goudé est emprisonné par Koné Zakaria. «Il est coupé de tout, révèle Blé Sépé. Personne, même pas sa famille, ne peut le voir. 48h après son arrestation, ils ont empêché Karim Ouattara (conseiller de Banny), de le voir. C’est déplorable. Parce que c’est lui qui nous avait rassurés qu’on ne nous ferait rien, et qu’on pouvait organiser nos activités politiques tranquillement.
Le pouvoir ne cesse d’enlever nos militants. Ce sont en tout cas plusieurs dizaines de nos camardes qui sont aujourd’hui dans les mains du pouvoir. Chaque jour des militants du Cojep sont enlevés sans raison». Malgré tout, le mouvement ne veut pas se laisser intimider. Il vient de créer un collectif «Les opprimés», inspiré du mouvement «Les indignés» en Occident. Ce mouvement a été mis sur pied pour regrouper toutes les victimes du pouvoir Alassane Ouattara, à quelque niveau que ce soit. C’est vrai qu’il est porté par le Cojep, mais il y a bien d’autres structures de jeunes qui le soutiennent. Il s’agit des «Parlements et Agoras», de Génération Blé Goudé, le grand conseil de la jeunesse, et bien d’autres. «Certaines structures vont nous rejoindre par la suite, précise encore Blé Sépé. Nous allons mener notre combat par des moyens démocratiques. Nous voulons amener le pouvoir à considérer notre position. Parce que nous ne pouvons pas nous taire».
G. Brence
Le samedi 23 juin 2012, Blé Sépé qui assure désormais l’intérim de Martial Yavo enlevé par les hommes de Koné Zakaria, a battu le rappel des troupes au bar dancing le Baron de Yopougon. Objectif, remobiliser les bases. Parlant de Martial Yavo enfermé au camp génie d’Adjamé, et coupé de tout, Blé Sépé se fait rassurant. «Il a le moral haut. C’est un combattant». N’empêche, il déplore les conditions dans les quelles l’intérimaire de Blé Goudé est emprisonné par Koné Zakaria. «Il est coupé de tout, révèle Blé Sépé. Personne, même pas sa famille, ne peut le voir. 48h après son arrestation, ils ont empêché Karim Ouattara (conseiller de Banny), de le voir. C’est déplorable. Parce que c’est lui qui nous avait rassurés qu’on ne nous ferait rien, et qu’on pouvait organiser nos activités politiques tranquillement.
Le pouvoir ne cesse d’enlever nos militants. Ce sont en tout cas plusieurs dizaines de nos camardes qui sont aujourd’hui dans les mains du pouvoir. Chaque jour des militants du Cojep sont enlevés sans raison». Malgré tout, le mouvement ne veut pas se laisser intimider. Il vient de créer un collectif «Les opprimés», inspiré du mouvement «Les indignés» en Occident. Ce mouvement a été mis sur pied pour regrouper toutes les victimes du pouvoir Alassane Ouattara, à quelque niveau que ce soit. C’est vrai qu’il est porté par le Cojep, mais il y a bien d’autres structures de jeunes qui le soutiennent. Il s’agit des «Parlements et Agoras», de Génération Blé Goudé, le grand conseil de la jeunesse, et bien d’autres. «Certaines structures vont nous rejoindre par la suite, précise encore Blé Sépé. Nous allons mener notre combat par des moyens démocratiques. Nous voulons amener le pouvoir à considérer notre position. Parce que nous ne pouvons pas nous taire».
G. Brence