La Côte d’Ivoire abrite depuis le lundi 25 juin et ce jusqu’au vendredi 30 juin 2012 à N’Sa Hôtel de Grand-Bassam, la première réunion annuelle sur le suivi du financement, de l’approvisionnement et la gestion des vaccins, à l’attention des responsables financiers, de l’approvisionnement et de la gestion des vaccins des pays de l’Afrique de l’Ouest. Une vingtaine de pays participent à ce séminaire.
DR Allarangar Yokouidé, représentant résident de l’OMS a situé le contexte de ce séminaire. Il a indiqué que la rencontre a pour objectif principal de faire le point sur le processus de financement, d’approvisionnement et de gestion des vaccins dans les pays de l’Afrique de l’Ouest et d’échanger sur les expériences de chaque pays. «Elle nous permettra de nous rendre compte de nos forces et faiblesses afin d’améliorer les acquis sur le terrain», a-t-il espéré. Dr. Yokouidé a rappelé en effet, que si le Programme élargi de vaccination (PEV) mis en place depuis 1974 a permis d’éviter de très nombreux décès, il faut reconnaître que la couverture vaccinale contre les maladies cibles du programme (tuberculose, diphtérie, coqueluche, poliomyélite, rougeole, fièvre jaune et hépatite B) ne cesse de décliner depuis les années 1990. Des maladies mortelles menacent donc chaque jour, en plus de la réémergence de maladies auparavant maitrisées. Cette réunion va faire le point sur le processus d’estimation des besoins, de budgétisation et de financement, de l’approvisionnement en vaccins et sur la gestion des stocks des vaccins à différents niveaux. Dr. Jean Délomane, chef de cabinet adjoint de Mme la ministre de la Santé a de son côté affirmé que pour pérenniser les services de vaccination, les pays devront garantir la disponibilité des vaccins, non seulement par la mobilisation des ressources financières, mais également par le suivi du financement et la bonne gestion des stocks. Il a indiqué que la crise qu’a connue le pays a durablement affecté son système sanitaire et le PEV a en payé un lourd tribut. Les efforts sont désormais tournés vers le renforcement de la vaccination de routine, ce qui impose la disponibilité permanente des intrants et des fonds.
Olivier Guédé
DR Allarangar Yokouidé, représentant résident de l’OMS a situé le contexte de ce séminaire. Il a indiqué que la rencontre a pour objectif principal de faire le point sur le processus de financement, d’approvisionnement et de gestion des vaccins dans les pays de l’Afrique de l’Ouest et d’échanger sur les expériences de chaque pays. «Elle nous permettra de nous rendre compte de nos forces et faiblesses afin d’améliorer les acquis sur le terrain», a-t-il espéré. Dr. Yokouidé a rappelé en effet, que si le Programme élargi de vaccination (PEV) mis en place depuis 1974 a permis d’éviter de très nombreux décès, il faut reconnaître que la couverture vaccinale contre les maladies cibles du programme (tuberculose, diphtérie, coqueluche, poliomyélite, rougeole, fièvre jaune et hépatite B) ne cesse de décliner depuis les années 1990. Des maladies mortelles menacent donc chaque jour, en plus de la réémergence de maladies auparavant maitrisées. Cette réunion va faire le point sur le processus d’estimation des besoins, de budgétisation et de financement, de l’approvisionnement en vaccins et sur la gestion des stocks des vaccins à différents niveaux. Dr. Jean Délomane, chef de cabinet adjoint de Mme la ministre de la Santé a de son côté affirmé que pour pérenniser les services de vaccination, les pays devront garantir la disponibilité des vaccins, non seulement par la mobilisation des ressources financières, mais également par le suivi du financement et la bonne gestion des stocks. Il a indiqué que la crise qu’a connue le pays a durablement affecté son système sanitaire et le PEV a en payé un lourd tribut. Les efforts sont désormais tournés vers le renforcement de la vaccination de routine, ce qui impose la disponibilité permanente des intrants et des fonds.
Olivier Guédé