La gestion du Fonds de soutien à la culture et à la création artistique a été au centre d’un échange, hier, entre Dembélé Fausséni, directeur de cabinet du ministre de la Culture et de la Francophonie, et la presse au 22ème étage de la Tour E.
Le besoin permanent de l’Etat de Côte d’Ivoire de répondre aux aspirations des acteurs culturels a poussé à la mise en place du Fonds de soutien à la culture et à la création artistique (Fscca) en 2008. Placé sous la double administration du ministère de la Culture et de la Francophonie et de celui de l’Economie et des Finances, le Fscca a été rendu opérationnel par des arrêtés conjoints des deux ministères précités. Dembélé Fausséni, directeur de cabinet du ministre de la Culture et de la Francophonie, a invité la presse (invitation élargie aux artistes) à un échange sur la question, hier, au 22ème étage de la Tour E. Dans son propos, le 1er collaborateur de Bandaman Maurice, s’est appesanti sur une présentation générale du Fscca, en a défini les domaines d’intervention, les critères d’attribution et a levé un coin du voile sur les projets structurants. Poursuivant, Dembélé Fausséni a indiqué que les projets réalisés, à ce jour dans le cadre du Fonds s’élèvent à 750 millions de Fcfa, sur un budget prévisionnel de 1.4 milliard de Fcfa. A l’en croire, le gouvernement ivoirien offre désormais une «réelle visibilité» à la création artistique aux activités culturelles, par un financement apporté de 1,4 milliard de Fcfa, mobilisés dans le cadre du budget prévisionnel 2012, alloué au département de la Culture et de la Francophonie. C’est sur les critères d’attribution que le conférencier s’est quelque peu attardé, un aspect qui a son importance tant le mécanisme pour bénéficier de financements est souvent méconnu des artistes et des opérateurs culturels. Pour bénéficier du fonds, il faut être soit un artiste professionnel confirmé ou non de la culture soit être constitué en personnes morales et autres associations. Les artistes amateurs, porteurs de projets novateurs peuvent être éligibles au Fonds. Mais le plus important, de l’avis de Dembélé Fausséni, réside dans «la professionnalisation du secteur à travers un partenariat à nouer avec les organismes bancaires et financiers afin de permettre aux acteurs culturels de contracter et agir comme tous les entrepreneurs de la vie économique». Dans ce sens, il a tenu à avertir les opérateurs que «seuls ceux qui présenteront des projets viables et bien ficelés seront privilégiés». Avant d’assener : «Les investissements à fonds perdus, c’est terminé !». Créé par décret, le 15 mai 2008, le Fonds de soutien à la culture et à la création artistique (Fscca), est un instrument de financement et d`appui structurel au développement et à la promotion des activités culturelles et la création artistique. Ses ressources proviennent, en grande partie, de fonds publics, générés par des prélèvements fiscaux, opérés notamment sur les activités de téléphonie mobile et de jeu de casino.
M’Bah Aboubakar
Le besoin permanent de l’Etat de Côte d’Ivoire de répondre aux aspirations des acteurs culturels a poussé à la mise en place du Fonds de soutien à la culture et à la création artistique (Fscca) en 2008. Placé sous la double administration du ministère de la Culture et de la Francophonie et de celui de l’Economie et des Finances, le Fscca a été rendu opérationnel par des arrêtés conjoints des deux ministères précités. Dembélé Fausséni, directeur de cabinet du ministre de la Culture et de la Francophonie, a invité la presse (invitation élargie aux artistes) à un échange sur la question, hier, au 22ème étage de la Tour E. Dans son propos, le 1er collaborateur de Bandaman Maurice, s’est appesanti sur une présentation générale du Fscca, en a défini les domaines d’intervention, les critères d’attribution et a levé un coin du voile sur les projets structurants. Poursuivant, Dembélé Fausséni a indiqué que les projets réalisés, à ce jour dans le cadre du Fonds s’élèvent à 750 millions de Fcfa, sur un budget prévisionnel de 1.4 milliard de Fcfa. A l’en croire, le gouvernement ivoirien offre désormais une «réelle visibilité» à la création artistique aux activités culturelles, par un financement apporté de 1,4 milliard de Fcfa, mobilisés dans le cadre du budget prévisionnel 2012, alloué au département de la Culture et de la Francophonie. C’est sur les critères d’attribution que le conférencier s’est quelque peu attardé, un aspect qui a son importance tant le mécanisme pour bénéficier de financements est souvent méconnu des artistes et des opérateurs culturels. Pour bénéficier du fonds, il faut être soit un artiste professionnel confirmé ou non de la culture soit être constitué en personnes morales et autres associations. Les artistes amateurs, porteurs de projets novateurs peuvent être éligibles au Fonds. Mais le plus important, de l’avis de Dembélé Fausséni, réside dans «la professionnalisation du secteur à travers un partenariat à nouer avec les organismes bancaires et financiers afin de permettre aux acteurs culturels de contracter et agir comme tous les entrepreneurs de la vie économique». Dans ce sens, il a tenu à avertir les opérateurs que «seuls ceux qui présenteront des projets viables et bien ficelés seront privilégiés». Avant d’assener : «Les investissements à fonds perdus, c’est terminé !». Créé par décret, le 15 mai 2008, le Fonds de soutien à la culture et à la création artistique (Fscca), est un instrument de financement et d`appui structurel au développement et à la promotion des activités culturelles et la création artistique. Ses ressources proviennent, en grande partie, de fonds publics, générés par des prélèvements fiscaux, opérés notamment sur les activités de téléphonie mobile et de jeu de casino.
M’Bah Aboubakar
