Le Ministère de l’Agriculture, en collaboration avec la Banque Africaine de Développement (BAD) organise, le samedi 30 juin 2012, à la Cour royale d’Abengourou, la cérémonie de lancement du Projet d’Appui aux Infrastructures Agricoles dans la région de l’Indénié – Djuablin (PAIA – ID). Le Ministre de l’Agriculture, M. Mamadou Coulibaly Sangafowa présidera cette cérémonie qui sera suivie les 02, 03 et 04 juillet 2012, de l’atelier de planification opérationnelle. Ci-dessous la présentation du PAIA-ID :
Résumé du Projet
Aperçu général du projet : Le Conseil d’Administration de la Banque a approuvé en 2002 un prêt pour financer le Projet d’appui au développement rural dans la région du Moyen-Comoé en Côte d’Ivoire. L’objectif du projet était de contribuer à l’accroissement de la productivité des principales cultures pratiquées et diversifier la production agricole dans la région de l’Indénié-Djuablin (ex-Moyen-Comoé). Ce projet n’a pas pu être exécuté en raison du conflit armé dans le pays pendant près d’une décennie. Avec le retour de la paix, le Gouvernement a réaffirmé la priorité qu’il accorde à ce projet compte tenu de son potentiel de contribution à la sécurité alimentaire du pays. L’opération renommé Projet d’appui aux infrastructures agricoles dans la région de l’Indénié-Djuablin (PAIA-ID) a donc été réévalué pour tenir compte surtout des nouvelles orientations stratégiques de la Banque, de l’état de dégradation des infrastructures, et les contraintes institutionnelles actuelles. Le projet contribuera à l’amélioration de la sécurité alimentaire et à la réduction de la pauvreté en milieu rural. D’une manière spécifique, il vise à accroitre, sur une base durable, la production et la productivité des principales cultures pratiquées. Le projet comportera deux composantes techniques : (i) le développement des infrastructures pour restaurer les conditions de production et d’écoulement des produits agricoles qui ont subi une détérioration drastique pendant le conflit militaro-politique ; et (ii) le renforcement des capacités organisationnelles et institutionnelles en vue de relancer le système productif agricole.
Le projet d’un coût de 21,95 millions d’UC sera financé par le FAD à hauteur de 21,6 millions d’UC sous forme de don et par le Gouvernement et les bénéficiaires pour 0,35 millions d’UC. Les principales réalisations attendues du projet sont : la réhabilitation de 923 ha de bas-fonds irrigués et de 620 km de pistes rurales, la réalisation de 40 forages, de 7 Systèmes d’hydraulique villageoise améliorée (HVA), l’installation de 100 pompes manuelles, la construction de 2 centres de groupage des produits agricoles, de 8 centres de collecte, de 10 marchés de produits vivriers, de 24 magasins de stockage de produits vivriers, de 2 abris pour décortiqueuses de riz et de 20 hangars de séchage du cacao, la mise en place de 20 kits qualité pour le cacao, la formation des opérateurs économiques, et le renforcement institutionnel des services techniques d’appui au monde rural. Le PAIA-ID touchera directement environ 9.000 petites exploitations, soit environ 35% des exploitations agricoles de la zone du Projet. Il bénéficiera également à environ 100.000 habitants grâce à l’amélioration des pistes et à la desserte en eau potable. Au total, près de 26% de la population totale de la région et 42% de la population rurale bénéficieront des activités du projet. Il créera l’équivalent de 3.000 emplois permanents et contribuera à l’augmentation de la production vivrière annuelle de la région d’environ 280.000 tonnes actuellement à 340.500 tonnes en 2017, soit une augmentation d’environ 20%.
Evaluation des besoins : La zone du projet abrite environ 561.000 habitants et couvre une superficie de 6.900 km2. Sa densité moyenne est de 81 habitants/km2. Une personne sur deux de la zone du projet vit avec moins d’un dollar par jour. Cette zone a subi une progression préoccupante de la pauvreté pendant la période du conflit avec un taux de pauvreté passant de 44% en 2002 à 53,5% en 2008, et qui dépasse la moyenne nationale (48,9%). Ceci est le résultat d’un quasi-arrêt d’investissement dans la région et des flux migratoires issus de la zone Centre, Nord et Ouest. L’intervention se justifie non seulement par le niveau de pauvreté élevé mais aussi par la nécessité d’appuyer les efforts des pouvoirs publics à reconstruire le pays, relancer l’économie et consolider la paix. Ainsi, cette intervention est urgente pour contribuer à lever les principales contraintes au développement agricole de la région qui sont : i) l’enclavement des zones de production en raison d’un réseau de pistes défectueux ; ii) la faible qualité du cacao entrainant une perte des revenus sur le marché mondial ; iii) une infrastructure post-récolte déficitaire avec un maillage de marchés insuffisant et en état de délabrement ; iv) un niveau insuffisant de desserte en eau potable dans des localités qui offrent un potentiel agricole ; v) des capacités institutionnelles et organisationnelles limitées avec une faible implication des populations dans la gestion des affaires locales. Le Projet répond aux besoins pressants des populations et du Gouvernement.
Valeur ajoutée pour la Banque : L’amélioration des infrastructures agricoles et le renforcement des capacités des producteurs et des acteurs du développement est conforme à la stratégie à Moyen-terme d’intervention de la Banque dans les pays membres régionaux et à sa stratégie de développement agricole 2010-2014. La Banque a apporté une assistance technique au Gouvernement dans la préparation du projet. La Banque apportera son expertise en matière de développement d’infrastructures rurales en conformité avec sa stratégie d’intervention dans le pays (Fiche de pays 2011-2012). Par ailleurs, à travers cette opération, la Banque appuiera la Côte d’Ivoire dans ses efforts de reconstruction du pays et de relance de son économie.
Gestion des connaissances : Les expériences et les bonnes pratiques en matière d’aménagement de bas-fonds, de réhabilitation de pistes rurales et d’amélioration de la qualité des produits seront largement diffusées par le projet. Ainsi, les producteurs et les productrices, les artisans, les commerçants, les jeunes et les filles, ainsi que les collectivités territoriales acquerront de nouvelles techniques et compétences leur permettant de mieux maitriser la gestion de leurs affaires et d’améliorer leurs conditions de vie. La diffusion des connaissances s’effectuera aussi par le canal du système de suivi-évaluation qui impliquera les bénéficiaires et les groupements des usagers des infrastructures, ce qui leur permettra de maitriser des concepts de gestion, de gouvernance et d’utilisation efficiente des biens communs. Les cadres de l’Etat impliqués auront l’opportunité de se former et d’élargir leur expérience dans des secteurs d’intervention porteurs et innovants : irrigation, qualité des produits, transformation des produits, mise en marché, gestion, suivi-évaluation, bonne gouvernance, etc.
Direction de la Communication et de la Promotion Agricole (DCPA)
Résumé du Projet
Aperçu général du projet : Le Conseil d’Administration de la Banque a approuvé en 2002 un prêt pour financer le Projet d’appui au développement rural dans la région du Moyen-Comoé en Côte d’Ivoire. L’objectif du projet était de contribuer à l’accroissement de la productivité des principales cultures pratiquées et diversifier la production agricole dans la région de l’Indénié-Djuablin (ex-Moyen-Comoé). Ce projet n’a pas pu être exécuté en raison du conflit armé dans le pays pendant près d’une décennie. Avec le retour de la paix, le Gouvernement a réaffirmé la priorité qu’il accorde à ce projet compte tenu de son potentiel de contribution à la sécurité alimentaire du pays. L’opération renommé Projet d’appui aux infrastructures agricoles dans la région de l’Indénié-Djuablin (PAIA-ID) a donc été réévalué pour tenir compte surtout des nouvelles orientations stratégiques de la Banque, de l’état de dégradation des infrastructures, et les contraintes institutionnelles actuelles. Le projet contribuera à l’amélioration de la sécurité alimentaire et à la réduction de la pauvreté en milieu rural. D’une manière spécifique, il vise à accroitre, sur une base durable, la production et la productivité des principales cultures pratiquées. Le projet comportera deux composantes techniques : (i) le développement des infrastructures pour restaurer les conditions de production et d’écoulement des produits agricoles qui ont subi une détérioration drastique pendant le conflit militaro-politique ; et (ii) le renforcement des capacités organisationnelles et institutionnelles en vue de relancer le système productif agricole.
Le projet d’un coût de 21,95 millions d’UC sera financé par le FAD à hauteur de 21,6 millions d’UC sous forme de don et par le Gouvernement et les bénéficiaires pour 0,35 millions d’UC. Les principales réalisations attendues du projet sont : la réhabilitation de 923 ha de bas-fonds irrigués et de 620 km de pistes rurales, la réalisation de 40 forages, de 7 Systèmes d’hydraulique villageoise améliorée (HVA), l’installation de 100 pompes manuelles, la construction de 2 centres de groupage des produits agricoles, de 8 centres de collecte, de 10 marchés de produits vivriers, de 24 magasins de stockage de produits vivriers, de 2 abris pour décortiqueuses de riz et de 20 hangars de séchage du cacao, la mise en place de 20 kits qualité pour le cacao, la formation des opérateurs économiques, et le renforcement institutionnel des services techniques d’appui au monde rural. Le PAIA-ID touchera directement environ 9.000 petites exploitations, soit environ 35% des exploitations agricoles de la zone du Projet. Il bénéficiera également à environ 100.000 habitants grâce à l’amélioration des pistes et à la desserte en eau potable. Au total, près de 26% de la population totale de la région et 42% de la population rurale bénéficieront des activités du projet. Il créera l’équivalent de 3.000 emplois permanents et contribuera à l’augmentation de la production vivrière annuelle de la région d’environ 280.000 tonnes actuellement à 340.500 tonnes en 2017, soit une augmentation d’environ 20%.
Evaluation des besoins : La zone du projet abrite environ 561.000 habitants et couvre une superficie de 6.900 km2. Sa densité moyenne est de 81 habitants/km2. Une personne sur deux de la zone du projet vit avec moins d’un dollar par jour. Cette zone a subi une progression préoccupante de la pauvreté pendant la période du conflit avec un taux de pauvreté passant de 44% en 2002 à 53,5% en 2008, et qui dépasse la moyenne nationale (48,9%). Ceci est le résultat d’un quasi-arrêt d’investissement dans la région et des flux migratoires issus de la zone Centre, Nord et Ouest. L’intervention se justifie non seulement par le niveau de pauvreté élevé mais aussi par la nécessité d’appuyer les efforts des pouvoirs publics à reconstruire le pays, relancer l’économie et consolider la paix. Ainsi, cette intervention est urgente pour contribuer à lever les principales contraintes au développement agricole de la région qui sont : i) l’enclavement des zones de production en raison d’un réseau de pistes défectueux ; ii) la faible qualité du cacao entrainant une perte des revenus sur le marché mondial ; iii) une infrastructure post-récolte déficitaire avec un maillage de marchés insuffisant et en état de délabrement ; iv) un niveau insuffisant de desserte en eau potable dans des localités qui offrent un potentiel agricole ; v) des capacités institutionnelles et organisationnelles limitées avec une faible implication des populations dans la gestion des affaires locales. Le Projet répond aux besoins pressants des populations et du Gouvernement.
Valeur ajoutée pour la Banque : L’amélioration des infrastructures agricoles et le renforcement des capacités des producteurs et des acteurs du développement est conforme à la stratégie à Moyen-terme d’intervention de la Banque dans les pays membres régionaux et à sa stratégie de développement agricole 2010-2014. La Banque a apporté une assistance technique au Gouvernement dans la préparation du projet. La Banque apportera son expertise en matière de développement d’infrastructures rurales en conformité avec sa stratégie d’intervention dans le pays (Fiche de pays 2011-2012). Par ailleurs, à travers cette opération, la Banque appuiera la Côte d’Ivoire dans ses efforts de reconstruction du pays et de relance de son économie.
Gestion des connaissances : Les expériences et les bonnes pratiques en matière d’aménagement de bas-fonds, de réhabilitation de pistes rurales et d’amélioration de la qualité des produits seront largement diffusées par le projet. Ainsi, les producteurs et les productrices, les artisans, les commerçants, les jeunes et les filles, ainsi que les collectivités territoriales acquerront de nouvelles techniques et compétences leur permettant de mieux maitriser la gestion de leurs affaires et d’améliorer leurs conditions de vie. La diffusion des connaissances s’effectuera aussi par le canal du système de suivi-évaluation qui impliquera les bénéficiaires et les groupements des usagers des infrastructures, ce qui leur permettra de maitriser des concepts de gestion, de gouvernance et d’utilisation efficiente des biens communs. Les cadres de l’Etat impliqués auront l’opportunité de se former et d’élargir leur expérience dans des secteurs d’intervention porteurs et innovants : irrigation, qualité des produits, transformation des produits, mise en marché, gestion, suivi-évaluation, bonne gouvernance, etc.
Direction de la Communication et de la Promotion Agricole (DCPA)