Le sac de 5 kg de riz est passé de 3000 à 3500 F.cfa (+16.6%), le kg de viande de bœuf de 1800 à 2000/2100 Fcfa (entre +11.1 et +16.6%). Le savon de lessive et le savon de toilette connaissaient une hausse qui varie entre 30 Fcfa et 75 F.cfa, quelle qu’en soit la marque ou le poids. La situation est pareille en ce début d’année 2012. Le prix du kg de la viande reste élevé (entre 2000 et 2100 Fcfa), la boîte de sardine qui coûtait 350 Fcfa passe maintenant à 400 Fcfa (+14.3%), le prix du litre d’huile est à 1200 Fcfa, le kg de pomme de terre tourne autour de 500 F.cfa, le paquet de couscous coûte 1000 F.cfa. La tendance haussière des prix touche également le secteur des légumes dont l’aubergine, la tomate, l’ail. Ainsi, le kg de tomate est à 500 F.cfa, le kg d’oignon coûte entre 300 et 500 F.cfa selon la variété. Le poisson fumé et le poisson frais aussi commencent à être chers sur le marché. Le prix du sac de riz Uncle Sam (25 kg) est aujourd’hui à 17500 Fcfa, les brisures toutes autres qualités sont à 11000 Fcfa, le sac de 50 Kg oscille entre 21 et 22000 Fcfa, alors que les sacs de 15 Kg coûtent 8000 Fcfa. Le sac de riz à est 22000 Fcfa. Les prix de la banane, de l’igname, du manioc… aliments de base de beaucoup d’Ivoiriens, et les boissons dans le commerce ont connu la même hausse. Les menaces continuent de planer sur les prix du carburant. Et le tarif de l’électricité va grimper de 10%, à commencer par les entreprises. Une mesure qui, à coup sûr, ajoutera à l’inflation du moment qu’elle aura une répercussion nette sur le prix de vente des produits industriels. C’est cela, la réalité des Ivoiriens aujourd’hui. Sans compter la surenchère autour du loyer, les soins médicaux, l’école, etc. Dans un contexte marqué par les pertes d’emploi dues aux vagues de licenciements massifs, la destruction des petits commerces et les effets néfastes de l’insécurité sur les activités des Ivoiriens.
B.M
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