Il est temps, grand temps, que les chrétiens retournent à l’Eglise et que les musulmans en fassent autant à la mosquée. Car le pays, la Côte d’Ivoire est certainement sur une emprise non encore identifiée mais dont les effets perturbent parfois notre quotidien.
On se souvient il y a peu, que le carrefour qui barre les voies qui partent de Cocody Sodemi aux deux Plateaux et l’ancienne voie de Bingerville, tronçon lycée technique-Sodefor, s’était tristement illustré par les accidents quotidiens qui s’y déroulaient, suivis parfois de mort d’hommes. On avait alors identifié ce carrefour, ‘’le carrefour de la mort’’ jusqu’à ce qu’un jour récent, des voix s’élèvent pour faire baptiser cette place, le ‘’carrefour de la vie’’. Depuis, dit-on, les accidents y sont devenus très rares et le carrefour de la vie est bien vivant de tous côtés avec les Gbakas et les wôro wôro et la clientèle qui va avec.
Dans la même veine de pensée, je commence à croire qu’il serait certainement indiqué que la recherche de la réconciliation se définisse autrement. Car la réconciliation est en passe de devenir une autre source de conflit après le conflit armé et électoral dont le déroulement a suscité son existence. Pour concilier les Ivoiriens et les rassembler autour de l’idéal de la reconstruction du pays, le président de la République Monsieur Alassane Ouattara a créé une Commission Dialogue Vérité et Réconciliation (CDVR). Une année après sa création, la réconciliation devient un sujet qui oppose les Ivoiriens si violemment dans la presse qu’il risque d’être la source d’un nouveau conflit.
Comment pourrait-on donc se réconcilier si le théâtre de la réconciliation se transforme en spectacle d’affrontements par médias opposés ? Notre pays est-il devenu la serendipy, ce territoire lointain au milieu de l’océan indien où c’est le contraire de ce que l’on souhaite qui se produit ? La-bas, si vous souhaitez du bien à une personne, c’est le contraire qui se produit. Si, fort de votre expérience vous exprimez l’envers pour obtenir l’endroit, le résultat est tout aussi surprenant. Ici, chez les chrétiens évangélistes, on se veut positif et certains termes sont bannis du langage. Si vous émettez un doute devant un pasteur ou même une pensée négative, il réagit aussitôt pour crier, ‘’votre parole est vaincue au nom de Jésus’’. Comment nous réconcilier avec tous ces palabres que nous lisons dans la presse ces derniers temps ? Que les hommes de Dieu se saisissent du sujet, car tout a l’air de chavirer.
G.A
On se souvient il y a peu, que le carrefour qui barre les voies qui partent de Cocody Sodemi aux deux Plateaux et l’ancienne voie de Bingerville, tronçon lycée technique-Sodefor, s’était tristement illustré par les accidents quotidiens qui s’y déroulaient, suivis parfois de mort d’hommes. On avait alors identifié ce carrefour, ‘’le carrefour de la mort’’ jusqu’à ce qu’un jour récent, des voix s’élèvent pour faire baptiser cette place, le ‘’carrefour de la vie’’. Depuis, dit-on, les accidents y sont devenus très rares et le carrefour de la vie est bien vivant de tous côtés avec les Gbakas et les wôro wôro et la clientèle qui va avec.
Dans la même veine de pensée, je commence à croire qu’il serait certainement indiqué que la recherche de la réconciliation se définisse autrement. Car la réconciliation est en passe de devenir une autre source de conflit après le conflit armé et électoral dont le déroulement a suscité son existence. Pour concilier les Ivoiriens et les rassembler autour de l’idéal de la reconstruction du pays, le président de la République Monsieur Alassane Ouattara a créé une Commission Dialogue Vérité et Réconciliation (CDVR). Une année après sa création, la réconciliation devient un sujet qui oppose les Ivoiriens si violemment dans la presse qu’il risque d’être la source d’un nouveau conflit.
Comment pourrait-on donc se réconcilier si le théâtre de la réconciliation se transforme en spectacle d’affrontements par médias opposés ? Notre pays est-il devenu la serendipy, ce territoire lointain au milieu de l’océan indien où c’est le contraire de ce que l’on souhaite qui se produit ? La-bas, si vous souhaitez du bien à une personne, c’est le contraire qui se produit. Si, fort de votre expérience vous exprimez l’envers pour obtenir l’endroit, le résultat est tout aussi surprenant. Ici, chez les chrétiens évangélistes, on se veut positif et certains termes sont bannis du langage. Si vous émettez un doute devant un pasteur ou même une pensée négative, il réagit aussitôt pour crier, ‘’votre parole est vaincue au nom de Jésus’’. Comment nous réconcilier avec tous ces palabres que nous lisons dans la presse ces derniers temps ? Que les hommes de Dieu se saisissent du sujet, car tout a l’air de chavirer.
G.A
