Les évaluations finales pour la session 2012 démarrent ce matin avec les examens du Cepe. L’Inspecteur Général, Coordonnateur Général, de l’Inspection générale du Ministère de l’Education Nationale (MEN), Kourouma Ibrahima, dans cet entretien, explique que des dispositions ont été mises en place pour traquer les fraudeurs.
Le Patriote : Quelles sont les dispositions prises cette année pour juguler la fraude pendant ces examens ?
Kourouma Ibrahima : Ce sont les mêmes dispositions. Mais, nous avons essayé de les renforcer. Car, nous ne voulons pas que cette année les examens soient entachés de fraude. Cela joue sur la validité et la crédibilité de nos examens. Nous avons mis en place un système d’informations où ceux qui identifieront les cas de fraude dans un lieu donné, puissent nous alerter. A partir du numéro 41 50 0070, nous pouvons recevoir des messages d’alerte par SMS. Nous pouvons également recevoir plus de cent mille SMS en une heure. En clair, c’est une plate forme qui passe par l’Internet. Il suffit d’envoyer un message à ce numéro. Et étant vous-mêmes l’expéditeur du message, vous recevrez une réponse sur votre téléphone mobile. A travers ces messages, nous localisons déjà les lieux de fraudes et nous agissons à travers des unités mobiles.
LP : Quelles sont les autres stratégies ?
K I : Non ! Nous n’allons pas vous dévoiler toutes les stratégies mises en place pour traquer les fraudeurs. Au risque de mettre en péril notre dispositif.
LP : Quels sont les actes posés par des candidats qui seront considérés comme une fraude ou une tricherie ?
KI : Il faut que les candidats sachent qu’ils doivent arriver à l’heure dans les centres d’examens. Quinze minutes après, ils ne seront plus être acceptés dans les salles de classe. Même s’ils avaient déjà composé auparavant. Ces consignes sont inscrites au verso de leur convocation. Ils ne doivent pas entrer dans le centre avec un téléphone portable. Si nous constatons que le téléphone est allumé, nous le confisquons systématiquement et définitivement. C’est bon que les parents le sachent pour qu’ils ne viennent pas se plaindre après et demander qu’on restitue le téléphone de leur enfant. Ensuite, si nous constatons qu’il y a des échanges de documents à partir du téléphone portable, l’examen s’arrête systématiquement pour ce candidat.
LP : Les candidats seront-ils soumis à des fouilles corporelles à l’entrée des centres ?
KI : Non, nous leur demandons de déposer les portables sur la table des surveillants. En tout cas, qu’ils veillent à ce qu’on ne trouve pas de téléphone portable surtout allumé sur eux.
LP : La responsabilité des surveillants serait elle engagée si un candidat est pris dans la salle avec un téléphone ?
KI : Nous avons déjà eu par le passé des cas de fraude, où des sujets corrigés ont été retrouvés sur des portables. Des fraudeurs ont été pris l’année précédente Certains sont interdits d’examen pour cinq ans sur toute l’étendue du territoire national. Concernant les enseignants pris l’année dernière, certains vont passer devant le Conseil de Discipline. L’affaire est en cours. Les décisions ont été signées par le Ministre de l’Education Nationale, Kandia Camara, il y a à peine un mois.
LP: Les membres du Secrétariat sont-ils autorisés à disposer de leur portable ?
KI : Nous ne pouvons pas leur interdire les téléphones portables, parce qu’ils ont besoin de communiquer de temps à temps avec la Direction des Examens et Concours (DECO), pour des informations complémentaires.
LP : On assiste chaque année à des attroupements des parents d’élèves devant les centres d’examens lors des évaluations au CEPE. Des dispositions ont –elles été prises à ce niveau ?
KI : Effectivement, des dispositions sont prises avec les Forces de l’Ordre, pour qu’il n’y ait pas d’attroupement devant les centres d’examens. Nous prévoyons des personnes sur place et d’autres qui seront mobiles pour faire respecter les différentes consignes.
.LP : Quelles sont les dispositions arrêtées pour éviter la fuite de sujets. ?
KI : Depuis une dizaine d’années, ce phénomène de fuite des sujets n’existe plus. Il ya trois ans de cela, des gens ont fait croire que les sujets étaient vendus à Yopougon. On s’est fait passer pour des acheteurs. Mais on s’est aperçu que ce n’était pas les sujets proposés. A part la DECO, personne ne sait le sujet qui va sortir.
LP : Y a-t-il une session de remplacement pour les candidats qui ratent les examens pour cause de maladies ?
KI : Il n’y plus de session de remplacement. Ces sessions de remplacement étaient une occasion où certains profitaient pour orchestrer des fraudes.
Pour cette session 2012, nous demandons aux candidats d’être sereins. Car les épreuves qui leur seront soumises ne sont pas difficiles. Elles sont à la portée des élèves moyens. Ne soyez pas paniqués et surtout éloignez –vous de la fraude. Aussi les parents doivent ils insister sur l’effort personnel de leurs enfants. Nous demandons aux enseignants d’éviter les tentations.
Anzoumana Cissé
Le Patriote : Quelles sont les dispositions prises cette année pour juguler la fraude pendant ces examens ?
Kourouma Ibrahima : Ce sont les mêmes dispositions. Mais, nous avons essayé de les renforcer. Car, nous ne voulons pas que cette année les examens soient entachés de fraude. Cela joue sur la validité et la crédibilité de nos examens. Nous avons mis en place un système d’informations où ceux qui identifieront les cas de fraude dans un lieu donné, puissent nous alerter. A partir du numéro 41 50 0070, nous pouvons recevoir des messages d’alerte par SMS. Nous pouvons également recevoir plus de cent mille SMS en une heure. En clair, c’est une plate forme qui passe par l’Internet. Il suffit d’envoyer un message à ce numéro. Et étant vous-mêmes l’expéditeur du message, vous recevrez une réponse sur votre téléphone mobile. A travers ces messages, nous localisons déjà les lieux de fraudes et nous agissons à travers des unités mobiles.
LP : Quelles sont les autres stratégies ?
K I : Non ! Nous n’allons pas vous dévoiler toutes les stratégies mises en place pour traquer les fraudeurs. Au risque de mettre en péril notre dispositif.
LP : Quels sont les actes posés par des candidats qui seront considérés comme une fraude ou une tricherie ?
KI : Il faut que les candidats sachent qu’ils doivent arriver à l’heure dans les centres d’examens. Quinze minutes après, ils ne seront plus être acceptés dans les salles de classe. Même s’ils avaient déjà composé auparavant. Ces consignes sont inscrites au verso de leur convocation. Ils ne doivent pas entrer dans le centre avec un téléphone portable. Si nous constatons que le téléphone est allumé, nous le confisquons systématiquement et définitivement. C’est bon que les parents le sachent pour qu’ils ne viennent pas se plaindre après et demander qu’on restitue le téléphone de leur enfant. Ensuite, si nous constatons qu’il y a des échanges de documents à partir du téléphone portable, l’examen s’arrête systématiquement pour ce candidat.
LP : Les candidats seront-ils soumis à des fouilles corporelles à l’entrée des centres ?
KI : Non, nous leur demandons de déposer les portables sur la table des surveillants. En tout cas, qu’ils veillent à ce qu’on ne trouve pas de téléphone portable surtout allumé sur eux.
LP : La responsabilité des surveillants serait elle engagée si un candidat est pris dans la salle avec un téléphone ?
KI : Nous avons déjà eu par le passé des cas de fraude, où des sujets corrigés ont été retrouvés sur des portables. Des fraudeurs ont été pris l’année précédente Certains sont interdits d’examen pour cinq ans sur toute l’étendue du territoire national. Concernant les enseignants pris l’année dernière, certains vont passer devant le Conseil de Discipline. L’affaire est en cours. Les décisions ont été signées par le Ministre de l’Education Nationale, Kandia Camara, il y a à peine un mois.
LP: Les membres du Secrétariat sont-ils autorisés à disposer de leur portable ?
KI : Nous ne pouvons pas leur interdire les téléphones portables, parce qu’ils ont besoin de communiquer de temps à temps avec la Direction des Examens et Concours (DECO), pour des informations complémentaires.
LP : On assiste chaque année à des attroupements des parents d’élèves devant les centres d’examens lors des évaluations au CEPE. Des dispositions ont –elles été prises à ce niveau ?
KI : Effectivement, des dispositions sont prises avec les Forces de l’Ordre, pour qu’il n’y ait pas d’attroupement devant les centres d’examens. Nous prévoyons des personnes sur place et d’autres qui seront mobiles pour faire respecter les différentes consignes.
.LP : Quelles sont les dispositions arrêtées pour éviter la fuite de sujets. ?
KI : Depuis une dizaine d’années, ce phénomène de fuite des sujets n’existe plus. Il ya trois ans de cela, des gens ont fait croire que les sujets étaient vendus à Yopougon. On s’est fait passer pour des acheteurs. Mais on s’est aperçu que ce n’était pas les sujets proposés. A part la DECO, personne ne sait le sujet qui va sortir.
LP : Y a-t-il une session de remplacement pour les candidats qui ratent les examens pour cause de maladies ?
KI : Il n’y plus de session de remplacement. Ces sessions de remplacement étaient une occasion où certains profitaient pour orchestrer des fraudes.
Pour cette session 2012, nous demandons aux candidats d’être sereins. Car les épreuves qui leur seront soumises ne sont pas difficiles. Elles sont à la portée des élèves moyens. Ne soyez pas paniqués et surtout éloignez –vous de la fraude. Aussi les parents doivent ils insister sur l’effort personnel de leurs enfants. Nous demandons aux enseignants d’éviter les tentations.
Anzoumana Cissé