Le Gouvernement ivoirien met les bouchées doubles pour le financement du projet de bitumage Bouna-Doropo-frontière du Burkina Faso et du projet de bitumage Bondoukou-frontière du Ghana. Ils sont évalués à 46 milliards de Fcfa.
A cet effet, hier, a eu lieu au 20ème étage de l’immeuble Sciam, l’ouverture d’une table ronde des bailleurs de fonds pour l’évaluation et le bouclage financier des différents projets. Une équipe de bailleurs de fonds composés d’experts de la Badea (Banque arabe pour le développement économique en Afrique), du fonds saoudien, du fonds koweïtien et de la Boad (Banque ouest africaine de développement), a suivi la présentation faite en Anglais par Bouaké Fofana, Directeur général de l’Ageroute (Agence de gestion des routes).
Il ressort de son intervention que le bitumage du tronçon Bouna-Doropo-frontière Burkina Faso, long de 91 Km, est estimé à environ 40 milliards de Fcfa et l’axe Bondoukou-frontière du Ghana, long de 11,4 Km, à 6,2 milliards de Fcfa. Pour Bouaké Fofana, ce projet va améliorer la circulation, favoriser la commercialisation des produits agricoles, faciliter la circulation des biens et des personnes, désenclaver les zones rurales du département de Bouna, dynamiser l’économie nationale. Mieux, ces projets, une fois terminée, vont contribuer à améliorer le niveau de service de la route, réduire les coûts d’exploitation des véhicules, réduire les temps de parcours. Quant au ministre des Infrastructures économiques, Patrick Achi, s’exprimant également en anglais, il a expliqué à ses hôtes, l’importance de ces projets. Et les a encouragés à les financer car représentant un pôle de commerce et d’intégration entre la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso et le Ghana. « Les trois pays vont se mettre ensemble pour partager un certain nombre d’infrastructures. Il s’agit de la création d’hôpitaux, d’universités au profit de ces pays. La Côte d’Ivoire sera donc reliée à ces deux pays voisins.
Il y aura d’autres pôles de croissance autre qu’Abidjan », a souligné le ministre Achi. Précisant que ce projet cadre avec la vision du chef de l’Etat. Pour le ministre, cela va permettre l’accessibilité à toutes les zones et engendrer par ailleurs, la construction d’usines en rapport avec les productions agricoles de la région. Et d’ajouter que les automobilistes pourront gagner 150 km de route. Quant aux bailleurs de fonds, ils ont affiché leur volonté d’investir dans ces projets mais précisé qu’ils feront ce qui est en leur pouvoir pour leur aboutissement. Après cette réunion, les bailleurs de fonds saisiront leurs conseils d’administration pour jauger de la conduite à tenir. La Boad a pour sa part démontré sa disponibilité à accompagner la Côte d’Ivoire, elle qui a procédé au financement des études de ces projets. Le délai d’exécution des travaux sera de 24 mois. La délégation des bailleurs de fonds se rendra à Bouna pour visiter l’itinéraire avant de revenir sur Abidjan. La fin de la mission c’est pour le vendredi 08 juillet.
Jean Eric ADINGRA
A cet effet, hier, a eu lieu au 20ème étage de l’immeuble Sciam, l’ouverture d’une table ronde des bailleurs de fonds pour l’évaluation et le bouclage financier des différents projets. Une équipe de bailleurs de fonds composés d’experts de la Badea (Banque arabe pour le développement économique en Afrique), du fonds saoudien, du fonds koweïtien et de la Boad (Banque ouest africaine de développement), a suivi la présentation faite en Anglais par Bouaké Fofana, Directeur général de l’Ageroute (Agence de gestion des routes).
Il ressort de son intervention que le bitumage du tronçon Bouna-Doropo-frontière Burkina Faso, long de 91 Km, est estimé à environ 40 milliards de Fcfa et l’axe Bondoukou-frontière du Ghana, long de 11,4 Km, à 6,2 milliards de Fcfa. Pour Bouaké Fofana, ce projet va améliorer la circulation, favoriser la commercialisation des produits agricoles, faciliter la circulation des biens et des personnes, désenclaver les zones rurales du département de Bouna, dynamiser l’économie nationale. Mieux, ces projets, une fois terminée, vont contribuer à améliorer le niveau de service de la route, réduire les coûts d’exploitation des véhicules, réduire les temps de parcours. Quant au ministre des Infrastructures économiques, Patrick Achi, s’exprimant également en anglais, il a expliqué à ses hôtes, l’importance de ces projets. Et les a encouragés à les financer car représentant un pôle de commerce et d’intégration entre la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso et le Ghana. « Les trois pays vont se mettre ensemble pour partager un certain nombre d’infrastructures. Il s’agit de la création d’hôpitaux, d’universités au profit de ces pays. La Côte d’Ivoire sera donc reliée à ces deux pays voisins.
Il y aura d’autres pôles de croissance autre qu’Abidjan », a souligné le ministre Achi. Précisant que ce projet cadre avec la vision du chef de l’Etat. Pour le ministre, cela va permettre l’accessibilité à toutes les zones et engendrer par ailleurs, la construction d’usines en rapport avec les productions agricoles de la région. Et d’ajouter que les automobilistes pourront gagner 150 km de route. Quant aux bailleurs de fonds, ils ont affiché leur volonté d’investir dans ces projets mais précisé qu’ils feront ce qui est en leur pouvoir pour leur aboutissement. Après cette réunion, les bailleurs de fonds saisiront leurs conseils d’administration pour jauger de la conduite à tenir. La Boad a pour sa part démontré sa disponibilité à accompagner la Côte d’Ivoire, elle qui a procédé au financement des études de ces projets. Le délai d’exécution des travaux sera de 24 mois. La délégation des bailleurs de fonds se rendra à Bouna pour visiter l’itinéraire avant de revenir sur Abidjan. La fin de la mission c’est pour le vendredi 08 juillet.
Jean Eric ADINGRA