Une délégation conjointe de l’ONUDC(Office des Nations Unies contre la drogue et le crime) et du CILAD conduite par le Dr Jean Claude Ehlinger s’est entretenue avec la Direction de la protection de la jeunesse le mardi 3 juillet 2012 dans le cadre de la lutte contre les drogues en milieu jeune. Rencontre qui a eu lieu dans les locaux du Ministère de la Promotion de la Jeunesse et du Service Civique(MPJSC).
Selon le Dr suisse Jean Claude Ehlinger, psychiatre de son état, la présence des experts fait suite à une demande d’assistance formulée par l’ONUDC dans la lutte en milieu jeune du fléau que constitue la drogue : « je viens pour une mission qui a été mandatée par l’ONUDC. On me demande de faire une idée sur l’ampleur de la toxicomanie ici en Côte d’Ivoire et des mesures qui sont prises pour y faire face .Il faudrait donc livrer un rapport. »
Le Dr Ehlinger s’est par ailleurs félicité de l’intérêt porté par le Ministère à charge de la jeunesse dans sa quête d’une jeunesse sans drogue : « Le MPJSC est donc très impliqué dans ce domaine. » a-t-il ajouté.
Les attentes de l’ONUDC vis-à-vis du Ministère de la Promotion de la Jeunesse selon lui, doivent s’orienter dans la prévention : « C’est la volonté du MPJSC de développer des programmes spécifiques pour la jeunesse en matière de prévention de la toxicomanie. »
M. Akely Gnagne Armand, Directeur chargé de la protection de la jeunesse prenant la parole, a quant à lui libellé le contenu des activités qu’il a menées en faveur des jeunes : « Notre Direction dans le cadre de la lutte contre les fléaux nuisibles à la jeunesse, a initié des activités d’information et de sensibilisation dans les établissements publics à caractère scolaire , les lieux de détention, etc. visant ainsi à une prise de conscience de la jeunesse vis-à-vis des fléaux qui la minent. »
Les vacances qui s’annoncent à grands pas, n’ont pas été occultées par M. Akely :
« Il faut mettre à profit les vacances scolaires en mettant l’accent sur tout ce qui tourne autour des fléaux sociaux. » a-t-il ajouté, soulignant que tous ces efforts ne pourraient aboutir que si les bailleurs de fonds, le Ministère et le CILAD travaillent en synergie. Et de conclure : « ceux qui sont toxicomanes doivent bénéficier de projets de réinsertion, assister les jeunes prisonniers. Le MPJSC a la chance d’avoir des structures sociales. Lors de l’atelier de Grand Bassam, instruction a été donnée aux Directeurs régionaux(DR) et aux Directeurs départementaux(DD) d’établir le bilan des jeunes susceptibles d’être vulnérables au phénomène de la drogue dans les différentes zones du pays.»
Dr Solou Gnoléba Lucien, secrétaire général du comité interministériel de lutte anti-drogue( CILAD) s’est félicité du travail du Ministère. Activité qu’il jugée similaire au sien : « Votre exposé est un plan national que vous avez résumé. Nous sommes satisfaits car vos préoccupations vont de pair avec les nôtres. » Le constat fait sur le terrain lors des interpellations par la brigade anti-drogue constitue une inquiétude grandissante pour le Dr Solou : « les personnes interpellées en possession de drogue sont estimées à 70 % de jeunes. »
Pour lui, la pauvreté ne saurait être la cause réelle de cette propension de la jeunesse : « Bien que reconnaissant que la pauvreté est une des causes réelles, les classes sociales aisées sont impliquées .Les personnes prises ne sont pas des cartels de drogues. »
Dans le souci d’endiguer le phénomène, le responsable du CILAD a recommandé « une mission d’évaluation nationale ponctuée par une collaboration internationale, multisectorielle afin que les objectifs soient atteints.»
Fondée en 1997,la mission de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) est de fournir une aide aux États membres en matière de lutte contre les drogues illicites et la criminalité internationale. Quant au CILAD créé par le décret no 94-399 du 28 juillet 1994, il coordonne l`action des administrations et structures impliquées dans la prévention, l`information, la prise en charge médico-sociale et la répression de la toxicomanie.
Selon le Dr suisse Jean Claude Ehlinger, psychiatre de son état, la présence des experts fait suite à une demande d’assistance formulée par l’ONUDC dans la lutte en milieu jeune du fléau que constitue la drogue : « je viens pour une mission qui a été mandatée par l’ONUDC. On me demande de faire une idée sur l’ampleur de la toxicomanie ici en Côte d’Ivoire et des mesures qui sont prises pour y faire face .Il faudrait donc livrer un rapport. »
Le Dr Ehlinger s’est par ailleurs félicité de l’intérêt porté par le Ministère à charge de la jeunesse dans sa quête d’une jeunesse sans drogue : « Le MPJSC est donc très impliqué dans ce domaine. » a-t-il ajouté.
Les attentes de l’ONUDC vis-à-vis du Ministère de la Promotion de la Jeunesse selon lui, doivent s’orienter dans la prévention : « C’est la volonté du MPJSC de développer des programmes spécifiques pour la jeunesse en matière de prévention de la toxicomanie. »
M. Akely Gnagne Armand, Directeur chargé de la protection de la jeunesse prenant la parole, a quant à lui libellé le contenu des activités qu’il a menées en faveur des jeunes : « Notre Direction dans le cadre de la lutte contre les fléaux nuisibles à la jeunesse, a initié des activités d’information et de sensibilisation dans les établissements publics à caractère scolaire , les lieux de détention, etc. visant ainsi à une prise de conscience de la jeunesse vis-à-vis des fléaux qui la minent. »
Les vacances qui s’annoncent à grands pas, n’ont pas été occultées par M. Akely :
« Il faut mettre à profit les vacances scolaires en mettant l’accent sur tout ce qui tourne autour des fléaux sociaux. » a-t-il ajouté, soulignant que tous ces efforts ne pourraient aboutir que si les bailleurs de fonds, le Ministère et le CILAD travaillent en synergie. Et de conclure : « ceux qui sont toxicomanes doivent bénéficier de projets de réinsertion, assister les jeunes prisonniers. Le MPJSC a la chance d’avoir des structures sociales. Lors de l’atelier de Grand Bassam, instruction a été donnée aux Directeurs régionaux(DR) et aux Directeurs départementaux(DD) d’établir le bilan des jeunes susceptibles d’être vulnérables au phénomène de la drogue dans les différentes zones du pays.»
Dr Solou Gnoléba Lucien, secrétaire général du comité interministériel de lutte anti-drogue( CILAD) s’est félicité du travail du Ministère. Activité qu’il jugée similaire au sien : « Votre exposé est un plan national que vous avez résumé. Nous sommes satisfaits car vos préoccupations vont de pair avec les nôtres. » Le constat fait sur le terrain lors des interpellations par la brigade anti-drogue constitue une inquiétude grandissante pour le Dr Solou : « les personnes interpellées en possession de drogue sont estimées à 70 % de jeunes. »
Pour lui, la pauvreté ne saurait être la cause réelle de cette propension de la jeunesse : « Bien que reconnaissant que la pauvreté est une des causes réelles, les classes sociales aisées sont impliquées .Les personnes prises ne sont pas des cartels de drogues. »
Dans le souci d’endiguer le phénomène, le responsable du CILAD a recommandé « une mission d’évaluation nationale ponctuée par une collaboration internationale, multisectorielle afin que les objectifs soient atteints.»
Fondée en 1997,la mission de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) est de fournir une aide aux États membres en matière de lutte contre les drogues illicites et la criminalité internationale. Quant au CILAD créé par le décret no 94-399 du 28 juillet 1994, il coordonne l`action des administrations et structures impliquées dans la prévention, l`information, la prise en charge médico-sociale et la répression de la toxicomanie.