De bons points pour le Gouvernement Ouattara. Les mesures entreprises pour l’élimination du phénomène de l’exploitation et du travail des enfants sont en train de porter des fruits. En effet, le Département d’Etat Américain vient de publier son rapport 2012 sur la traite des personnes. Les efforts du gouvernement ivoirien, entrepris depuis l’accession au pouvoir du Président Alassane Ouattara, pour lutter contre la traite et les pires formes de travail des enfants, permettent aujourd’hui à la Côte d’Ivoire de remonter à la catégorie 2 dans le classement du Département d’Etat Américain. Et ce, en vertu de la loi sur la protection des victimes de la traite (Trafficking Victims Protection Act ou TVPA en Anglais).
Cette catégorie correspond à celle des pays qui ne sont pas entièrement conformes aux normes minimales de la loi TVPA, mais qui font des efforts importants dans ce sens. En effet, conformément à cette loi, la Côte d’Ivoire était classée, les années passées, sur la liste rouge de la catégorie 2. Elle était menacée par conséquent d’être rétrogradée en catégorie 3. Notamment, la possibilité pour le pays de l’Oncle Sam de retarder ou de différer à la Côte d’Ivoire, toute aide étrangère non humanitaire et non commerciale, mais aussi, l’impossibilité pour le pays de recevoir des financements visant la participation de ses fonctionnaires aux programmes éducatifs et d’échanges culturels. En outre, les Etats-Unis peuvent s’opposer également aux initiatives d’assistance d’institutions financières internationales telles que le Fonds Monétaire International (FMI) et la Banque Mondiale au profit de ce pays. A l’exception des aides humanitaires, des aides commerciales et certaines formes d’aide au développement).
C’est donc un ouf de soulagement que pousse le gouvernement ivoirien qui voit pour ainsi dire ses efforts récompensés. En effet, le rapport TIP 2012 du Département d’Etat américain, reconnait les efforts importants mis en œuvre par le gouvernement de Côte d’Ivoire pour lutter contre la traite et les pires formes de travail des enfants, malgré la situation socioéconomique difficile. Ainsi, ce rapport relève le pays de la catégorie 2 sous surveillance à la catégorie 2. «(…) Le nouveau Gouvernement (Le Gouvernement du Président Alassane Ouattara, ndlr) est resté entraver par la limitation des ressources et l’absence de fonctionnement normal de l’appareil judiciaire et d’exécution de la loi, ainsi que par une connaissance insuffisante des responsables de l’application de la loi et des juges sur le phénomène de la traite des êtres humains. Malgré ces circonstances, le Gouvernement a réussi à prendre plusieurs mesures concrètes en vue de lutter contre la traite des personnes au cours de l’année», reconnait le rapport. Malgré ces circonstances, il a réussi à prendre plusieurs mesures concrètes, notamment l’institution du Comité Interministériel de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants, la création du Comité National de Surveillance des actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants, présidé par la Première Dame, Madame Dominique OUATTARA et l’élaboration d’un Plan d’Action National de lutte contre la traite et le travail des enfants. Outres ces mesures institutionnelles, le Gouvernement a également alloué l’équivalent de 206.000 dollars pour la construction de deux abris pour les enfants victimes de traite. Quelques initiatives de répression réalisées dans ce domaine ont été également relevées.
Le rapport ne s’arrête pas en si bon chemin. En effet, dans le souci d’accroître les efforts du Gouvernement ivoirien dans le domaine de la lutte contre la traite au cours des prochaines années de manière soutenu et durable, le rapport TIP 2012 recommande de nouvelles mesures. Ainsi, le rapport préconise l’accroissement des efforts visant à enquêter et engager des poursuites sur les délits de traite, les auteurs de la traite et de l’exploitation des enfants. Il exhorte le Gouvernement ivoirien à intensifier les efforts visant à identifier, poursuivre et punir les délits de travail forcé des enfants dans les plantations de cacao. Dans ce sens, il recommande que le Gouvernement envisage l’élaboration et la promulgation des lois visant à criminaliser toutes les formes de traite des adultes. Et surtout, utiliser cette législation et les lois existantes pour poursuivre les trafiquants, en particulier ceux qui exploitent les femmes à des fins de commerce sexuel et les hommes dans le travail forcé. Mais aussi, il encourage la formation des responsables en charge de l’application de la loi pour qu’ils suivent les procédures établies permettant d’identifier les victimes potentielles de la traite et les orienter vers les services de protection, ainsi que la formation des fonctionnaires de police pour qu’ils puissent suivre les procédures établies d’identification des victimes potentielles de la traite et les orienter vers les services de protection. En outre, une amélioration des efforts de collecte de données relatives à l’application des lois sur les délits de traite y compris les cas impliquant la traite des adultes qui font l’objet de poursuites judiciaires en vertu de lois distinctes dans le code pénal et mettre ces données à la disposition d’autres organismes gouvernementaux et du grand public s’avèrent nécessaire. Et enfin, le rapport préconise d’accroître les efforts de sensibilisation du public au sujet de la traite.
Source: Service de communication du CNS (Comité National de Surveillance des Actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants)
Cette catégorie correspond à celle des pays qui ne sont pas entièrement conformes aux normes minimales de la loi TVPA, mais qui font des efforts importants dans ce sens. En effet, conformément à cette loi, la Côte d’Ivoire était classée, les années passées, sur la liste rouge de la catégorie 2. Elle était menacée par conséquent d’être rétrogradée en catégorie 3. Notamment, la possibilité pour le pays de l’Oncle Sam de retarder ou de différer à la Côte d’Ivoire, toute aide étrangère non humanitaire et non commerciale, mais aussi, l’impossibilité pour le pays de recevoir des financements visant la participation de ses fonctionnaires aux programmes éducatifs et d’échanges culturels. En outre, les Etats-Unis peuvent s’opposer également aux initiatives d’assistance d’institutions financières internationales telles que le Fonds Monétaire International (FMI) et la Banque Mondiale au profit de ce pays. A l’exception des aides humanitaires, des aides commerciales et certaines formes d’aide au développement).
C’est donc un ouf de soulagement que pousse le gouvernement ivoirien qui voit pour ainsi dire ses efforts récompensés. En effet, le rapport TIP 2012 du Département d’Etat américain, reconnait les efforts importants mis en œuvre par le gouvernement de Côte d’Ivoire pour lutter contre la traite et les pires formes de travail des enfants, malgré la situation socioéconomique difficile. Ainsi, ce rapport relève le pays de la catégorie 2 sous surveillance à la catégorie 2. «(…) Le nouveau Gouvernement (Le Gouvernement du Président Alassane Ouattara, ndlr) est resté entraver par la limitation des ressources et l’absence de fonctionnement normal de l’appareil judiciaire et d’exécution de la loi, ainsi que par une connaissance insuffisante des responsables de l’application de la loi et des juges sur le phénomène de la traite des êtres humains. Malgré ces circonstances, le Gouvernement a réussi à prendre plusieurs mesures concrètes en vue de lutter contre la traite des personnes au cours de l’année», reconnait le rapport. Malgré ces circonstances, il a réussi à prendre plusieurs mesures concrètes, notamment l’institution du Comité Interministériel de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants, la création du Comité National de Surveillance des actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants, présidé par la Première Dame, Madame Dominique OUATTARA et l’élaboration d’un Plan d’Action National de lutte contre la traite et le travail des enfants. Outres ces mesures institutionnelles, le Gouvernement a également alloué l’équivalent de 206.000 dollars pour la construction de deux abris pour les enfants victimes de traite. Quelques initiatives de répression réalisées dans ce domaine ont été également relevées.
Le rapport ne s’arrête pas en si bon chemin. En effet, dans le souci d’accroître les efforts du Gouvernement ivoirien dans le domaine de la lutte contre la traite au cours des prochaines années de manière soutenu et durable, le rapport TIP 2012 recommande de nouvelles mesures. Ainsi, le rapport préconise l’accroissement des efforts visant à enquêter et engager des poursuites sur les délits de traite, les auteurs de la traite et de l’exploitation des enfants. Il exhorte le Gouvernement ivoirien à intensifier les efforts visant à identifier, poursuivre et punir les délits de travail forcé des enfants dans les plantations de cacao. Dans ce sens, il recommande que le Gouvernement envisage l’élaboration et la promulgation des lois visant à criminaliser toutes les formes de traite des adultes. Et surtout, utiliser cette législation et les lois existantes pour poursuivre les trafiquants, en particulier ceux qui exploitent les femmes à des fins de commerce sexuel et les hommes dans le travail forcé. Mais aussi, il encourage la formation des responsables en charge de l’application de la loi pour qu’ils suivent les procédures établies permettant d’identifier les victimes potentielles de la traite et les orienter vers les services de protection, ainsi que la formation des fonctionnaires de police pour qu’ils puissent suivre les procédures établies d’identification des victimes potentielles de la traite et les orienter vers les services de protection. En outre, une amélioration des efforts de collecte de données relatives à l’application des lois sur les délits de traite y compris les cas impliquant la traite des adultes qui font l’objet de poursuites judiciaires en vertu de lois distinctes dans le code pénal et mettre ces données à la disposition d’autres organismes gouvernementaux et du grand public s’avèrent nécessaire. Et enfin, le rapport préconise d’accroître les efforts de sensibilisation du public au sujet de la traite.
Source: Service de communication du CNS (Comité National de Surveillance des Actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants)