Abidjan - Le Centre régional africain de technologie (CRAT) lance bientôt un "grand prix africain de technologie" (GPAT), annonce une note d’information de l’institution dont l’AIP a reçu copie, mardi.
Ce prix, selon le document, s’inscrit dans le cadre générale des restructurations du CRAT, conformément aux résolutions de ses assises de 2010 à Malabo.
Il s’agit "d’inciter les laboratoires africains à produire", déclarait lors d’une conférence de presse, à Dakar, au mois d’avril 2012, le directeur exécutif de cette institution intergouvernementale, Prof. Abderrahim DOUMAR, déplorant le fait que "l'Afrique qui renferme 15% de la population mondiale" ne contribue cependant "qu’à 1% à la production scientifique à l’échelle planétaire".
Le concours se présentera comme une foire technologique au cours de laquelle il y aura outre une exposition de pièces technologiques de musée, des démonstrations et des conférences, indique par le ailleurs le CRAT, précisant qu’il est ouvert à la diaspora africaine.
Le prix se tiendra, dans un premier temps, à tour de rôle dans des Etats non membres du centre, ajoute par le ailleurs l’institution, expliquant que le pays hôte deviendrait, pour la circonstance, "comme la capitale africaine de la technologie".
Dans la dynamique de la mise en œuvre des résolutions de Malabo, la Direction exécutive du CRAT va également installer des "pôles technologiques d’excellences" (des relais régionaux) dans chacune des cinq sous régions du continent africain (Est, Ouest, Nord, Sud et Centre) et mettre en place "un bureau de liaison", apprend-t-on.
Le "bureau de liaison" sera basé en France et en Belgique et servira de "pont de coopération technologique nord-sud" quand les relais régionaux eux vont rapprocher davantage l’institution des 31 pays membres.
"Les Pôles Technologiques d’Excellence vont promouvoir et exécuter les programmes du CRAT dans les différentes régions. Ils vont rechercher les synergies nécessaires à la mise en œuvre des politiques et programmes concernant les quatre domaines stratégiques du Centre que sont : l’Agroalimentaire et la Biotechnologie, l’Environnement et le Développement Durable, les Energies Nouvelles et Renouvelables, les Technologies de l’Information et de la Communication", relève la note d’information.
Outre ces activités, le CRAT initie également un projet dénommé "l’Hôte du CRAT", qui va consister à "inviter une haute personnalité africaine et/ ou mondiale en Sciences et Technologie dans un Etat membre, en relation avec le point focal du pays pour des activités de nature à susciter des vocations en Science et Technologie ou à aider à la promotion de la Science et de la Technologie au service du Développement", fait savoir l’institution qui relance également son bulletin d’information "Techno’Dev".
Institution intergouvernementale créée en 1977 sous l'égide de la CEA et de l'OUA, le CRAT ambitionne d'être, pour les Etats africains, un instrument efficace d'impulsion, de renforcement, de coordination et d'intégration des capacités et stratégies technologiques nationales, sous-régionales et régionales, pour promouvoir un développement intégral et durable dans la région, note-t-on. Il a son siège à Dakar (Sénégal) et est composé de trois organes : le Conseil des Ministres, le Comité Exécutif et le Secrétariat. Il compte actuellement 31 Etats membres.
(AIP)
kg/tm
(AIP)
Ce prix, selon le document, s’inscrit dans le cadre générale des restructurations du CRAT, conformément aux résolutions de ses assises de 2010 à Malabo.
Il s’agit "d’inciter les laboratoires africains à produire", déclarait lors d’une conférence de presse, à Dakar, au mois d’avril 2012, le directeur exécutif de cette institution intergouvernementale, Prof. Abderrahim DOUMAR, déplorant le fait que "l'Afrique qui renferme 15% de la population mondiale" ne contribue cependant "qu’à 1% à la production scientifique à l’échelle planétaire".
Le concours se présentera comme une foire technologique au cours de laquelle il y aura outre une exposition de pièces technologiques de musée, des démonstrations et des conférences, indique par le ailleurs le CRAT, précisant qu’il est ouvert à la diaspora africaine.
Le prix se tiendra, dans un premier temps, à tour de rôle dans des Etats non membres du centre, ajoute par le ailleurs l’institution, expliquant que le pays hôte deviendrait, pour la circonstance, "comme la capitale africaine de la technologie".
Dans la dynamique de la mise en œuvre des résolutions de Malabo, la Direction exécutive du CRAT va également installer des "pôles technologiques d’excellences" (des relais régionaux) dans chacune des cinq sous régions du continent africain (Est, Ouest, Nord, Sud et Centre) et mettre en place "un bureau de liaison", apprend-t-on.
Le "bureau de liaison" sera basé en France et en Belgique et servira de "pont de coopération technologique nord-sud" quand les relais régionaux eux vont rapprocher davantage l’institution des 31 pays membres.
"Les Pôles Technologiques d’Excellence vont promouvoir et exécuter les programmes du CRAT dans les différentes régions. Ils vont rechercher les synergies nécessaires à la mise en œuvre des politiques et programmes concernant les quatre domaines stratégiques du Centre que sont : l’Agroalimentaire et la Biotechnologie, l’Environnement et le Développement Durable, les Energies Nouvelles et Renouvelables, les Technologies de l’Information et de la Communication", relève la note d’information.
Outre ces activités, le CRAT initie également un projet dénommé "l’Hôte du CRAT", qui va consister à "inviter une haute personnalité africaine et/ ou mondiale en Sciences et Technologie dans un Etat membre, en relation avec le point focal du pays pour des activités de nature à susciter des vocations en Science et Technologie ou à aider à la promotion de la Science et de la Technologie au service du Développement", fait savoir l’institution qui relance également son bulletin d’information "Techno’Dev".
Institution intergouvernementale créée en 1977 sous l'égide de la CEA et de l'OUA, le CRAT ambitionne d'être, pour les Etats africains, un instrument efficace d'impulsion, de renforcement, de coordination et d'intégration des capacités et stratégies technologiques nationales, sous-régionales et régionales, pour promouvoir un développement intégral et durable dans la région, note-t-on. Il a son siège à Dakar (Sénégal) et est composé de trois organes : le Conseil des Ministres, le Comité Exécutif et le Secrétariat. Il compte actuellement 31 Etats membres.
(AIP)
kg/tm
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