Les autorités ivoiriennes aspirent à faire de la Côte d’Ivoire un pays émergeant d’ici à 2020. L’une des solutions pour atteindre cette vision chère au président de la République, Alassane Ouattara, c’est inéluctablement la maîtrise des technologies de l’information et de la communication afin de bâtir une administration moderne dans laquelle la sauvegarde des documents officiels ne se fait plus de façon manuelle, comme c’est le cas actuellement en Côte d’Ivoire.
L’état des lieux en matière de gestion des documents administratifs, depuis l’accession de la Côte d’Ivoire à l’indépendance, le 7 août 1960, à nos jours est très peu reluisant. Toute l’administration ivoirienne est confrontée à une énorme difficulté : il n’y a aucune base de données des archives, il n’existe aucun plan ni une politique de numérisation des archives en Côte d’Ivoire. Cette carence mérite d’être corrigée et c’est à cette tâche que s’attèle la Société nationale de développement informatique (SNDI), dirigée par M. Soro Nongolougo. Une étude de la SNDI présentée le 6 juillet dernier à la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères, prouve combien il est nécessaire que la Côte d’Ivoire, qui aspire à devenir un pays émergeant à l’horizon 2020, puisse s’adapter aux mutations technologiques, dans un monde devenu aujourd’hui un village planétaire, à travers la vulgarisation et l’utilisation de l’outil informatique dans la gestion de l’administration ivoirienne. La solution que propose la SNDI, c’est l’archivage numérique de tous les actes administratifs, pour constituer la mémoire de l’administration ivoirienne. « Les archives sont l'ensemble des documents, quels que soient leurs dates, leurs lieux de conservation, leurs formes et leurs supports, produits ou reçus par toute personne physique ou morale et par tout service ou organisme public ou privé dans l'exercice de leur activité. L’archivage est une obligation légale, prescrite par le code du patrimoine et dans l’intérêt public. D’abord au plan administratif, il permet le fonctionnement d’une administration, à travers la conservation des archives courantes et des archives intermédiaires. Au plan juridique, il permet la justification des droits des personnes nécessaires comme preuve pour établir ou défendre les droits de l’organisme. Enfin au niveau historique, il permet de connaître l’histoire d’une institution et les problèmes socio-économiques d’un territoire pendant une période donnée », explique l’étude. Le DG de la SNDI définit l’archivage numérique comme « l’ensemble des actions, outils et méthodes mis en œuvre pour réunir, identifier, sélectionner, classer et conserver des contenus ou documents numériques, sur un support électronique sécurisé, dans le but de les exploiter et de les rendre accessibles dans le temps, que ce soit à titre de preuve (en cas d’obligations légales notamment ou de litiges) ou à titre informatif ». Cette forme moderne de gestion présente de nombreux atouts, selon Soro Nongolougo et constitue, la solution pour la sauvegarde de la mémoire ivoirienne. Il s’agit de l’authenticité, l’intégrité, la traçabilité, la sécurité, la pérennité. « Il y a des préalables et des conditions à remplir pour un usage adéquat et optimal des archives numérisées, à savoir la constitution de bases légales, la planification de la numérisation des archives de l’administration, la mise en place de systèmes d’informations intégrés de l’administration, mais aussi la vulgarisation de l’usage de l’outil informatique dans toutes les activités», précise-t-il.
Olivier Dion
L’état des lieux en matière de gestion des documents administratifs, depuis l’accession de la Côte d’Ivoire à l’indépendance, le 7 août 1960, à nos jours est très peu reluisant. Toute l’administration ivoirienne est confrontée à une énorme difficulté : il n’y a aucune base de données des archives, il n’existe aucun plan ni une politique de numérisation des archives en Côte d’Ivoire. Cette carence mérite d’être corrigée et c’est à cette tâche que s’attèle la Société nationale de développement informatique (SNDI), dirigée par M. Soro Nongolougo. Une étude de la SNDI présentée le 6 juillet dernier à la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères, prouve combien il est nécessaire que la Côte d’Ivoire, qui aspire à devenir un pays émergeant à l’horizon 2020, puisse s’adapter aux mutations technologiques, dans un monde devenu aujourd’hui un village planétaire, à travers la vulgarisation et l’utilisation de l’outil informatique dans la gestion de l’administration ivoirienne. La solution que propose la SNDI, c’est l’archivage numérique de tous les actes administratifs, pour constituer la mémoire de l’administration ivoirienne. « Les archives sont l'ensemble des documents, quels que soient leurs dates, leurs lieux de conservation, leurs formes et leurs supports, produits ou reçus par toute personne physique ou morale et par tout service ou organisme public ou privé dans l'exercice de leur activité. L’archivage est une obligation légale, prescrite par le code du patrimoine et dans l’intérêt public. D’abord au plan administratif, il permet le fonctionnement d’une administration, à travers la conservation des archives courantes et des archives intermédiaires. Au plan juridique, il permet la justification des droits des personnes nécessaires comme preuve pour établir ou défendre les droits de l’organisme. Enfin au niveau historique, il permet de connaître l’histoire d’une institution et les problèmes socio-économiques d’un territoire pendant une période donnée », explique l’étude. Le DG de la SNDI définit l’archivage numérique comme « l’ensemble des actions, outils et méthodes mis en œuvre pour réunir, identifier, sélectionner, classer et conserver des contenus ou documents numériques, sur un support électronique sécurisé, dans le but de les exploiter et de les rendre accessibles dans le temps, que ce soit à titre de preuve (en cas d’obligations légales notamment ou de litiges) ou à titre informatif ». Cette forme moderne de gestion présente de nombreux atouts, selon Soro Nongolougo et constitue, la solution pour la sauvegarde de la mémoire ivoirienne. Il s’agit de l’authenticité, l’intégrité, la traçabilité, la sécurité, la pérennité. « Il y a des préalables et des conditions à remplir pour un usage adéquat et optimal des archives numérisées, à savoir la constitution de bases légales, la planification de la numérisation des archives de l’administration, la mise en place de systèmes d’informations intégrés de l’administration, mais aussi la vulgarisation de l’usage de l’outil informatique dans toutes les activités», précise-t-il.
Olivier Dion