L’identification des abonnés de téléphonie mobile et Internet prend fin le 31 décembre 2012. Initiée depuis décembre 2011 et débutée en janvier 2012, cette opération aura tenu ses promesses. En attendant de publier les chiffres exacts, ce sont plus de 14 millions d’abonnés du mobile et Internet qui se sont fait identifier, à la date du 30 septembre 2012. Soit 80% des 17.935.000 clients enregistrés par les opérateurs de téléphonie mobile.
Initiée par le Gouvernement Soro et conduite par le Ministère de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication, l’identification des abonnés de téléphonie mobile et de l’Internet s’inscrit dans le cadre global de la lutte contre la cybercriminalité. Rendue obligatoire par le décret n°2011- 476 du 21 décembre 2011 portant identification des abonnés aux services de téléphonie et adoptée en conseil des ministres, cette opération vise à protéger le cyberespace ivoirien. De façon spécifique, elle permet de faciliter la prévention et la répression de l’usage délictueux des services de télécommunications par l’identification de tous les utilisateurs, notamment ceux de la téléphonie mobile et de l’Internet et de maitriser le fichier nominatif des abonnés, tout en garantissant le respect de la vie privée des utilisateurs des services de télécommunications. De façon pratique, l’opération s’est déroulée sur 12 mois. Mais les abonnés avaient jusqu’au 30 octobre pour se faire identifier, au risque de voir leur numéro mis en réception simple pour trois mois. Passé ce délai, le numéro se verrait définitivement effacé de la base de données des opérateurs, au soir du 31 décembre. Au niveau de l’Internet, l’opération recommande aux cybercafés de tenir un registre pour enregistrer les données biographiques de leurs clients, en mentionnant la date, l’heure et les références de l’ordinateur utilisé. Le cybercafé qui ne respecterait pas cette obligation, serait responsable en cas de délit.
Désigné pour la mise en œuvre de l’identification des abonnés de téléphonie mobile et de l’Internet, le ministère de la Poste et des TIC a investi le terrain pendant toute l’opération. En effet, pour permettre aux populations de se faire identifier et répondre, ainsi, à l’appel du gouvernement, plusieurs espaces ont été aménagés dans la ville d’Abidjan. Au mois de juin, soit six mois après le début de l’opération, le hall de l’immeuble Postel 2001 a servi de site d’identification, avec la présence des six opérateurs de téléphonie mobile. De même que des espaces ont été aménagés dans les quartiers, à la demande du ministère. Ainsi, la Cité administrative du Plateau, la place Inch’Allah de Koumassi et l’Espace Ficgayo de Yopougon ont accueilli au mois de septembre, plusieurs abonnés. A sept jours de la fin de l’opération, une séance de « ratissage » a été organisée à l’Assemblée Nationale à l’endroit des Parlementaires et des retardataires. Toutes ces séances ont enregistré la présence du ministre Bruno Koné, qui entendait se rendre compte de l’effectivité de l’opération. Au niveau de l’Internet, le ministre de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication a rendu une visite inopinée dans deux cybercafés au quartier Millionnaire de Yopougon en vue de s’imprégner des réalités du terrain et des difficultés rencontrées dans ce milieu.
Le ministère de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication accorde une place de choix à la lutte contre la cybercriminalité. C’est pourquoi après le décret portant identification des abonnés de téléphonie mobile et de l’Internet, le ministère de Koné Bruno espère l’adoption d’une série de mesures en vue de lutter contre le comportement délictueux de certains utilisateurs (escroquerie, pédophilie) et effacer, ainsi, la triste réputation de la Côte d’Ivoire en matière de cyber crime. Il s’agit, notamment, de la loi sur les transactions électroniques ; la loi sur la protection des données à caractère personnel et de la loi sur la sécurité des réseaux et des systèmes d’information.
En attendant, le ministère a prévu créer une Agence nationale de sécurité informatique (ANSI). Elle aura pour objectif de surveiller les attaques informatiques et sensibiliser les populations sur ces fléaux.
Sogona Sidibé
Initiée par le Gouvernement Soro et conduite par le Ministère de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication, l’identification des abonnés de téléphonie mobile et de l’Internet s’inscrit dans le cadre global de la lutte contre la cybercriminalité. Rendue obligatoire par le décret n°2011- 476 du 21 décembre 2011 portant identification des abonnés aux services de téléphonie et adoptée en conseil des ministres, cette opération vise à protéger le cyberespace ivoirien. De façon spécifique, elle permet de faciliter la prévention et la répression de l’usage délictueux des services de télécommunications par l’identification de tous les utilisateurs, notamment ceux de la téléphonie mobile et de l’Internet et de maitriser le fichier nominatif des abonnés, tout en garantissant le respect de la vie privée des utilisateurs des services de télécommunications. De façon pratique, l’opération s’est déroulée sur 12 mois. Mais les abonnés avaient jusqu’au 30 octobre pour se faire identifier, au risque de voir leur numéro mis en réception simple pour trois mois. Passé ce délai, le numéro se verrait définitivement effacé de la base de données des opérateurs, au soir du 31 décembre. Au niveau de l’Internet, l’opération recommande aux cybercafés de tenir un registre pour enregistrer les données biographiques de leurs clients, en mentionnant la date, l’heure et les références de l’ordinateur utilisé. Le cybercafé qui ne respecterait pas cette obligation, serait responsable en cas de délit.
Désigné pour la mise en œuvre de l’identification des abonnés de téléphonie mobile et de l’Internet, le ministère de la Poste et des TIC a investi le terrain pendant toute l’opération. En effet, pour permettre aux populations de se faire identifier et répondre, ainsi, à l’appel du gouvernement, plusieurs espaces ont été aménagés dans la ville d’Abidjan. Au mois de juin, soit six mois après le début de l’opération, le hall de l’immeuble Postel 2001 a servi de site d’identification, avec la présence des six opérateurs de téléphonie mobile. De même que des espaces ont été aménagés dans les quartiers, à la demande du ministère. Ainsi, la Cité administrative du Plateau, la place Inch’Allah de Koumassi et l’Espace Ficgayo de Yopougon ont accueilli au mois de septembre, plusieurs abonnés. A sept jours de la fin de l’opération, une séance de « ratissage » a été organisée à l’Assemblée Nationale à l’endroit des Parlementaires et des retardataires. Toutes ces séances ont enregistré la présence du ministre Bruno Koné, qui entendait se rendre compte de l’effectivité de l’opération. Au niveau de l’Internet, le ministre de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication a rendu une visite inopinée dans deux cybercafés au quartier Millionnaire de Yopougon en vue de s’imprégner des réalités du terrain et des difficultés rencontrées dans ce milieu.
Le ministère de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication accorde une place de choix à la lutte contre la cybercriminalité. C’est pourquoi après le décret portant identification des abonnés de téléphonie mobile et de l’Internet, le ministère de Koné Bruno espère l’adoption d’une série de mesures en vue de lutter contre le comportement délictueux de certains utilisateurs (escroquerie, pédophilie) et effacer, ainsi, la triste réputation de la Côte d’Ivoire en matière de cyber crime. Il s’agit, notamment, de la loi sur les transactions électroniques ; la loi sur la protection des données à caractère personnel et de la loi sur la sécurité des réseaux et des systèmes d’information.
En attendant, le ministère a prévu créer une Agence nationale de sécurité informatique (ANSI). Elle aura pour objectif de surveiller les attaques informatiques et sensibiliser les populations sur ces fléaux.
Sogona Sidibé