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Société Publié le mercredi 11 juillet 2012 | L’expression

Guiéhoa Mariatou Coulibaly, (Candidate à la tête de l’Ugtci) : «J’ai les atouts pour briguer ce poste»

Le conseil consultatif, organisateur du congrès de la doyenne des centrales se tient aujourd’hui et demain. A cette assise, les candidats qui veulent diriger ce syndicat se signalent. A l’exemple de Guiéhoa Mariatou Coulibaly qui explique dans cette interview ses motivations.

Le bureau exécutif national de l’Union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire (Ugtci) organise aujourd’hui et demain un conseil syndical. A quoi répond cette rencontre ?
Cette rencontre qui va rassembler les différents responsables de l’Ugtci vise à préparer le congrès de cette structure qui se fera certainement le mois prochain. Et le mandat de 5 ans de l’ancien président Adé Mensah est dépassé depuis plus de 2 ans. Le congrès devait se tenir depuis 2012, mais il n’a pu se faire. C’est dire que le secrétaire général sortant est forclos. Nous allons donc en conseil syndical pour arrêter de façon définitive une date pour le prochain congrès et permettre l’enregistrement des différentes candidatures. Les électeurs on les connait, se sont les secrétaires généraux des organisations de base et quelques mandats, en fonction de l’effectif.

Vous être membre du bureau sortant. Quel bilan faites-vous du mandat du « général » Adé Mensah ?

Je refuse de faire un bilan. Il faut seulement savoir qu’Adé Mensah était le 1er secrétaire général-adjoint au temps d’Adiko Niamké et moi, le deuxième adjoint. Aujourd’hui on va aller au conseil syndical et tout le monde assistera à ce conseil syndical. On aura la possibilité de voir si son mandat a été bon ou pas. Compte tenu des textes, il ne devrait plus se présenter à l’Ugtci. Mais à l’impossible nul n’est tenu. De toutes les façons, le comité directeur qui est l’organe dirigeant après le congrès, avisera lors du conseil syndical.

Il se répand au sein de la centrale que vous êtes candidate

Oui je suis candidate. Après avoir côtoyé toutes les instances de cette structure, je pense que le moment est venu pour moi de briguer la tête de l’Ugtci.

Pensez-vous avoir les atouts pour diriger l’Ugtci ?

Oui. En syndicalisme, il ne faut pas être néophyte et je ne le suis pas. J’ai été d’abord secrétaire nationale au niveau de l’Ugtci. J’ai été secrétaire-adjoint et maintenant Adé Mensah a voulu que je sois son conseiller. L’Ugtci m’a formée et à mon tour, je vais former la jeune génération pour qu’ensemble, nous puissions développer des activités pour l’épanouissement des travailleurs. C’est notre objectif. Au-delà de cette structure nationale, j’ai également déjà occupé des postes au niveau international. Je suis vice présidente de la Confédération internationale des syndicalistes. J’ai des hommes capables qui vont m’aider à le faire. Mais les ressources financières on va les chercher et nous allons nous organiser.

Quel est votre programme ?

Ce n’est pas le moment de le dérouler. Mais j’ai les hommes, on va chercher les moyens et je pense que nous allons réussir. A une autre occasion, on aura l’occasion de dire ce que nous voulons, est notre vision pour une nouvelle Ugtci et en ce moment là on dira ce que nous sommes capable de faire. Je vous dirai alors que notre programme sera participatif. Je veux expliquer que quand la route existe il ne faut pas la réinventer. Il faut l’arranger. Evidemment nous allons voir ce qui a marché ou non et nous allons repartir sur des nouvelles pages pour que l’Ugtci retrouve son lustre d’antan.

Il y a trois candidats a-t-on appris. Qui sont les autres ?

Pour le moment je sais que je suis candidate. Certainement que le secrétaire général sortant est également candidat. Les autres, je ne les connais pas. Disons aussi que je ne saurai faire la promotion de quelqu’un.

Touré Yelly
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