Les pro-Gbagbo donnent dans l’intox : Le caveau d’IB n’a pas été profané

La tombe du sergent-chef IB n’a pas été profanée, contrairement à ce qu’un confrère a annoncé dans sa parution d’hier.

La désinformation est érigée en règle chez des partisans de l’ancien président. Dans sa livraison d’hier, ‘’Le Quotidien’’, journal proche du Fpi annonçait la profanation lundi, de la tombe du sergent-chef Ibrahim Coulibaly dit IB, inhumé le vendredi 15 juin, en compagnie de son frère cadet Coulibaly Soualio. L’article mentionne même que le corps de IB a été emporté par les profanateurs de la tombe, citant des sources. Il n’en est rien. Le caveau des Coulibaly n’a pas été profané. Les corps non plus, n’ont pas été emportés. Indigné, le responsable de l’Union nationale des Ivoiriens du Renouveau (Unir), proche d’Ibrahim Coulibaly, s’est dit surpris de la nouvelle. « La tombe de IB est intacte. Nous sommes allés au cimetière de Williamsville, hier matin, dès que nous avons lu cette information dans la presse. En réalité, il n’en est rien », a démenti Bakayoko Boyard. Qui s’interroge sur les vraies intentions de ceux qui sont derrière ce grotesque montage. « Nous sommes dans une dynamique de réconciliation et je ne sais pas où on veut nous conduire avec de telles contre-vérités », a regretté notre interlocuteur. Le confrère a aussi fait savoir que le cercueil de IB était plombé le jour de l’inhumation, pour empêcher les parents des défunts de voir le corps de leur fils. « C’est bien vous qui avez fait le reportage ce jour-là. Enfin, qu’est-ce qu’ils veulent. Vous avez assisté à la prière mortuaire », s’est-il indigné. Contrairement à ce qu’écrit ‘’Le Quotidien’’, aucun homme en arme et en treillis n’était présent au cimetière de Williamsville, le vendredi 15 juin dernier. Un membre de la famille avait d’ailleurs fait remarquer ce jour-là, qu’aucune pression venant de qui que ce soit n’avait contraint les parents des défunts à en faire une cérémonie grandiose. « C’est la volonté de la famille d’en faire une cérémonie sobre », avait-il déclaré. Voilà qui est clair.
Ouattara Abdoul Karim