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Politique Publié le mercredi 11 juillet 2012 |

Accusations gratuites contre Jeannot Ahoussou : Des proches de Koffi Charles font amende honorable devant le porte-parole du Premier Ministre

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Visite du Premier Ministre Ahoussou Jeannot au Canada pour le Forum Economique International des Ameriques
Des membres du Renadvidet-Ci ont été reçus à leur demande, ce mercredi 11 juillet 2012, par André Silver Konan, le porte-parole du Premier ministre Jeannot Kouadio-Ahousou. A l'issue de l'entretien, le premier qu'une autorité de haut niveau leur accorde, de l'aveu des membres du Renadvidet-Ci, ceux-ci ont reconnu qu'ils avaient accusé le Premier ministre à tort et souhaité lui demander pardon.

Le sit-in des membres du Renadvidet-Ci prévu ce matin devant le siège du PDCI a tourné court. Plusieurs policiers avaient été déployés devant le siège pour éviter les débordements, mais ceux-ci policiers ont chômé puisque seulement une dizaine de personnes s'étaient déplacées pour observer le sit-in qui de l'avis de Hanon François, frère de Koffi Hanon Charles (actuellement en prison pour avoir diffamé Claude Gohourou) a été organisé pour demander à Henri Konan Bédié de démettre le Premier ministre Jeannot Kouadio-Ahoussou, qui selon lui fait « une immixtion injustifiée et inacceptable » dans le dossier.

Les proches de Koffi Hanon Charles se fondent sur le fait que Koné Cheick Oumar, le président de l'Africa Sport et avocat de Claude Gohourou, aurait appelé devant eux le Premier Ministre sur son téléphone portable et que ce dernier par la suite aurait donné « un ordre téléphonique » à la police économique pour qu'il soit libéré.

Devant le Porte-parole du Premier Ministre, les membres du Renadvidet ont reconnu qu'ils ne disposaient d'aucun indice qui prouve qu'il y a eu effectivement un coup de fil et que s'il y a eu coup de fil, celui-ci soit effectivement destiné au Premier Ministre. « Je peux m'amuser à sortir mon téléphone portable, le manipuler, le coller à mon oreille et prétendre par la suite que je viens d'appeler le Président Barack Obama », a ironisé André Silver Konan. Par ailleurs, les proches de Koffi Hanon Charles ont soutenu qu'ils n'avaient jamais entendu le Premier Ministre donner un quelconque ordre à la Police économique.

«C'est Koné Cheick Oumar qui nous a induits en erreur », a déclaré Diaï Félix, le chef de la délégation. Sur ce, à l'unanimité, ils ont souhaité qu'André Silver Konan facilite un rendez-vous avec le Premier ministre afin qu'ils lui demandent pardon de vive voix et qu'ils l'encouragent à poursuivre ses efforts pour l'indemnisation de toutes les victimes, volonté qu'il a encore réaffirmée lors de sa visite aux Etats-Unis et à Rio de Janeiro.

Pour sa part, André Silver Konan a souhaité que la responsabilité habite chacun et leur a prodigué de sages conseils : «je vous prie d'éviter à l'avenir de porter des accusations gratuites sur la base d'une allégation parfaitement fantaisiste, contre le Premier ministre qui n'a absolument rien à voir avec cette histoire ».

Concernant la libération de Koffi Charles, il a demandé aux proches de ce dernier de poursuivre leur procédure en appel devant la justice. « Le Premier Ministre est certes Garde des Sceaux, mais il ne saurait passer un coup de fil au régisseur de la Maca pour qu'il libère un prisonnier, qui plus est, a introduit un recours devant la cour d'appel. Encourageons nos autorités à respecter le principe de la séparation des pouvoirs plutôt qu'à les contraindre par de fausses accusations portées eux (dans l'espoir que cela les obligerait à obtempérer à notre volonté) à s'ingérer dans les affaires de la justice. ».

En définitive, les organisateurs du sit-in avorté gonflés à bloc et prêts à en découdre au moment où ils franchissaient les portes de la Primature, sont repartis chez eux confus d'avoir accusé gratuitement le Premier ministre et rassurés sur le fait que ce dernier est toujours engagé aux côtés des victimes, puisqu'il a demandé, selon son conseiller, un audit environnemental à des experts de l'OMS sur l'épandage criminel de ces déchets à Abidjan. Ils ont promis qu'ils introduiraient une demande d'audience auprès des services du Premier ministre pour demander pardon à celui-ci.

César Amon
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