Un sit-in devant le siège du PDCI, le 11 Juillet 2012 sous la vigilance des éléments du CRS. C’est cette forme de manifestation que les victimes de déchets toxiques réunis au sein du RENAVIDET-CI ont choisi pour afficher leur désapprobation après la condamnation à 6 mois ferme de leur leader pour dénonciation calomnieuse.
«Nous sommes venus manifester devant le siège du PDCI, à l’effet d’interpeller le président du PDCI-RDA, Son excellence le président Henri Konan Bédié pour qu’il puisse intervenir auprès du Premier ministre, Me Ahoussou Kouadio Jeannot», a indiqué François Koffi, conseiller juridique du président du Renavidet-ci. Selon François Koffi, le sit-in, vise à attirer l’attention de la communauté nationale et internationale afin que justice soit faite aux victimes de déchets toxiques. «Nous sommes venus au siège du PDCI demander la libération sans condition de Koffi Hanon Charles, notre président, condamné à 6 mois fermes, 5 ans d’interdiction de paraître, trois ans de privation de ses droits à la requête du Premier ministre, ministre de la justice», a-t-il ajouté. Pour ce sit-in qui s’est déroulé sans heurt et brimades, François Koffi a salué le «comportement citoyen » des forces de l’ordre pour avoir encadré la manifestation. Joint un peu plus tard, le porte-parole du Premier ministre, André Silver Konan a confié ceci: «Toute cette affaire est partie d’une allégation parfaitement ridicule. Les proches de Charles Hanon Koffi disent avoir vu M. Koné Cheick Oumar appeler au téléphone le Premier ministre Kouadio-Ahoussou». Aux dires du porte-parole du Premier ministre, les manifestants ont fini par réaliser qu’ils ont été légers et qu’ils étaient allés trop loin en transportant leurs déboires sur des personnes physiques, sur un terrain politique. Concernant la libération de leur président, André Silver Konan a fait cette mise au point: ‘’Je les ai encouragés à suivre la procédure à la cour d’appel. C’est une affaire judiciaire et le Premier ministre a beau être ministre de la Justice, il ne saurait passer un coup de fil au régisseur de la Maca pour lui demander de libérer un prisonnier’’. Pour lui, poursuit-il, ‘’le principe de la séparation des pouvoirs n’est pas négociable et si certaines personnes pensent qu’en l’accusant gratuitement dans une affaire dans le seul but de le contraindre à agir en leur faveur est la meilleure option, ils se trompent lourdement’’. «Force doit rester aux procédures judiciaires, pas aux intrusions politiciennes, le Premier ministre tient à cela», a laissé entendre André Silver Konan. Révélant au passage que les manifestants d’hier matin ont fait leur méa-culpa. Un fait que Mme Cecile N’guessan qui dit être la secrétaire générale de cette organisation a confirmé : «Nous avons été manipulés dans cette affaire par l’un des accusés. Le président du conseil d’administration de l’Africa, Koné Cheick Oumar, nous a confié qu’il veut nous rembourser mais le Premier ministre constitue un obstacle chaque fois qu’il veut nous rembourser. Nous avons été manipulés et nous demandons pardon au Premier ministre, nous reconnaissons en effet que fil de Me Koné Cheick Oumar, aurait pu être une invention de sa part», a-t-elle avoué, tout en présentant ses excuses au Premier ministre.
K.Hyacinthe
«Nous sommes venus manifester devant le siège du PDCI, à l’effet d’interpeller le président du PDCI-RDA, Son excellence le président Henri Konan Bédié pour qu’il puisse intervenir auprès du Premier ministre, Me Ahoussou Kouadio Jeannot», a indiqué François Koffi, conseiller juridique du président du Renavidet-ci. Selon François Koffi, le sit-in, vise à attirer l’attention de la communauté nationale et internationale afin que justice soit faite aux victimes de déchets toxiques. «Nous sommes venus au siège du PDCI demander la libération sans condition de Koffi Hanon Charles, notre président, condamné à 6 mois fermes, 5 ans d’interdiction de paraître, trois ans de privation de ses droits à la requête du Premier ministre, ministre de la justice», a-t-il ajouté. Pour ce sit-in qui s’est déroulé sans heurt et brimades, François Koffi a salué le «comportement citoyen » des forces de l’ordre pour avoir encadré la manifestation. Joint un peu plus tard, le porte-parole du Premier ministre, André Silver Konan a confié ceci: «Toute cette affaire est partie d’une allégation parfaitement ridicule. Les proches de Charles Hanon Koffi disent avoir vu M. Koné Cheick Oumar appeler au téléphone le Premier ministre Kouadio-Ahoussou». Aux dires du porte-parole du Premier ministre, les manifestants ont fini par réaliser qu’ils ont été légers et qu’ils étaient allés trop loin en transportant leurs déboires sur des personnes physiques, sur un terrain politique. Concernant la libération de leur président, André Silver Konan a fait cette mise au point: ‘’Je les ai encouragés à suivre la procédure à la cour d’appel. C’est une affaire judiciaire et le Premier ministre a beau être ministre de la Justice, il ne saurait passer un coup de fil au régisseur de la Maca pour lui demander de libérer un prisonnier’’. Pour lui, poursuit-il, ‘’le principe de la séparation des pouvoirs n’est pas négociable et si certaines personnes pensent qu’en l’accusant gratuitement dans une affaire dans le seul but de le contraindre à agir en leur faveur est la meilleure option, ils se trompent lourdement’’. «Force doit rester aux procédures judiciaires, pas aux intrusions politiciennes, le Premier ministre tient à cela», a laissé entendre André Silver Konan. Révélant au passage que les manifestants d’hier matin ont fait leur méa-culpa. Un fait que Mme Cecile N’guessan qui dit être la secrétaire générale de cette organisation a confirmé : «Nous avons été manipulés dans cette affaire par l’un des accusés. Le président du conseil d’administration de l’Africa, Koné Cheick Oumar, nous a confié qu’il veut nous rembourser mais le Premier ministre constitue un obstacle chaque fois qu’il veut nous rembourser. Nous avons été manipulés et nous demandons pardon au Premier ministre, nous reconnaissons en effet que fil de Me Koné Cheick Oumar, aurait pu être une invention de sa part», a-t-elle avoué, tout en présentant ses excuses au Premier ministre.
K.Hyacinthe