Du 28 novembre au 02 décembre prochain, Abobo vivra au rythme de son tout premier carnaval dénommé ‘’Karnacuaa’’, avec pour thème : ‘’Les arts et la culture au service de la réconciliation’’. Les grandes articulations de cet événement inédit dans la commune ont été présentées hier, à la mairie de ladite cité.
Un mois et demi, c’est le temps qu’il a fallu au comité scientifique dirigé par Touré Hamed Boris, pour concevoir, à la demande des députés d’Abobo, un projet de carnaval fiable et réalisable. Pendant donc des semaines, des réflexions approfondies ont été menées et le carnaval des arts et de la culture (Karnacuaa) a été schématisé. Hier, à la mairie de ladite cité, la synthèse des travaux a été dévoilée, en présence de nombreuses personnalités du monde culturel et politique, parmi lesquelles Rose-Marie Guiraud et Diallo Ticouaï Vincent. Une bonne occasion pour le commissaire général de déballer l’atmosphère dans laquelle les travaux se sont déroulés : « Il s’agissait pour nous de concevoir, planifier et exécuter un projet d’action culturelle qui reluirait le visage de notre belle commune et surtout, qui permettrait de réparer une injustice à l’endroit des artistes d’Abobo. Ils font partie, comme vous le savez, des stars qui contribuent à hisser l’image de la Côte d’Ivoire sur le plan international. Nous avons travaillé sans complaisance avec une méthodologie professionnelle, pendant des semaines, autour du thème ‘’Les arts et la culture au service de la réconciliation nationale’’. Honorable Yayoro, je me souviens encore des coups de fil aux heures tardives pour vous informer de l’avancement des travaux. Tout cela par souci d’aboutir à un résultat satisfaisant », a-t-il indiqué. A sa suite, le vice-commissaire, Ange Niaba a situé les enjeux et les grandes articulations de cette fête qui s’inscrit, selon lui, « dans une dynamique de cohésion sociale permettant aux populations de se rapprocher dans une ambiance à travers les arts. Le Karnacuaa pourrait créer des emplois directs et indirects. Nous allons créer une plate-forme de rencontres festives, un marché des arts, promouvoir le riche patrimoine culturel de la Cote d’Ivoire et faire connaître la commune d’Abobo sous un autre visage à travers le monde entier grâce à une large couverture médiatique » ,a-t-il dit.
Nous ne sommes pas guerriers mais notre art l’est pour la paix
Le Karnacuaa, en l’en croire, vise, entre autres, les populations ivoiriennes qui doivent être sensibilisées à la culture de la paix et de la cohésion sociale et els acteurs professionnels et amateurs nationaux et internationaux des arts. Ainsi, toutes les disciplines artistiques seront mises en exergue. Il est prévu également des ateliers, des panels et des expositions et vente d’objets artisanaux et artistiques. Très enchantée par le travail de Touré Hamed et ses hommes, Rose-Marie Guiraud a fait quelques recommandations : ‘’Restez avec les arts pour la réconciliation. Nous ne sommes pas guerriers mais notre art l’est pour la paix. La bagarre est finie, mettons nos colères de côté et réconcilions-nous’’. Après réception du document de synthèse, l’honorable Karamoko Yayoro a demandé à ses filleuls de s’engager résolument dans la recherche de la réconciliation et de la paix à la faveur de ce carnaval : « A Abobo, ce sont bien des hommes, des femmes, des jeunes et des enfants qui ne demandent qu’à vivre en paix. Ce n’est pas du tout ce que les gens croient. C’est donc pour ressortir cette image reluisante de notre cité que nous disons que d’autres regards se posent sur notre commune. Quand un quartier d’Abobo devient joli, Cocody se l’approprie et c’est injuste ! Nous devons changer et cesser d’être une ville martyre, pour nous inscrire véritablement dans les manifestations culturelles de grande envergure, comme celle que vous êtes en train de préparer. Nous avons tous les talents ici pour gagner ce pari. Nous voulons que tous ces talents soient désormais reconnus par leurs parents d’Abobo, à Abobo. Que ce qui va se dérouler soit une réussite et se pérennise, afin que chaque année de nombreux visiteurs arrivent chez nous, dans la quiétude et l’allégresse. Ce carnaval doit être un rendez-vous de solidarité et de renaissance. Aucun peuple ne se développe sans base culturelle forte. Aussi, je vous exhorte à faire de cette manifestation une tribune de réconciliation et de paix. En avant pour Abobo, ville moderne et modèle, capitale de la culture ! ».
MASS DOMI
massoueudomi@yahoo.fr
Un mois et demi, c’est le temps qu’il a fallu au comité scientifique dirigé par Touré Hamed Boris, pour concevoir, à la demande des députés d’Abobo, un projet de carnaval fiable et réalisable. Pendant donc des semaines, des réflexions approfondies ont été menées et le carnaval des arts et de la culture (Karnacuaa) a été schématisé. Hier, à la mairie de ladite cité, la synthèse des travaux a été dévoilée, en présence de nombreuses personnalités du monde culturel et politique, parmi lesquelles Rose-Marie Guiraud et Diallo Ticouaï Vincent. Une bonne occasion pour le commissaire général de déballer l’atmosphère dans laquelle les travaux se sont déroulés : « Il s’agissait pour nous de concevoir, planifier et exécuter un projet d’action culturelle qui reluirait le visage de notre belle commune et surtout, qui permettrait de réparer une injustice à l’endroit des artistes d’Abobo. Ils font partie, comme vous le savez, des stars qui contribuent à hisser l’image de la Côte d’Ivoire sur le plan international. Nous avons travaillé sans complaisance avec une méthodologie professionnelle, pendant des semaines, autour du thème ‘’Les arts et la culture au service de la réconciliation nationale’’. Honorable Yayoro, je me souviens encore des coups de fil aux heures tardives pour vous informer de l’avancement des travaux. Tout cela par souci d’aboutir à un résultat satisfaisant », a-t-il indiqué. A sa suite, le vice-commissaire, Ange Niaba a situé les enjeux et les grandes articulations de cette fête qui s’inscrit, selon lui, « dans une dynamique de cohésion sociale permettant aux populations de se rapprocher dans une ambiance à travers les arts. Le Karnacuaa pourrait créer des emplois directs et indirects. Nous allons créer une plate-forme de rencontres festives, un marché des arts, promouvoir le riche patrimoine culturel de la Cote d’Ivoire et faire connaître la commune d’Abobo sous un autre visage à travers le monde entier grâce à une large couverture médiatique » ,a-t-il dit.
Nous ne sommes pas guerriers mais notre art l’est pour la paix
Le Karnacuaa, en l’en croire, vise, entre autres, les populations ivoiriennes qui doivent être sensibilisées à la culture de la paix et de la cohésion sociale et els acteurs professionnels et amateurs nationaux et internationaux des arts. Ainsi, toutes les disciplines artistiques seront mises en exergue. Il est prévu également des ateliers, des panels et des expositions et vente d’objets artisanaux et artistiques. Très enchantée par le travail de Touré Hamed et ses hommes, Rose-Marie Guiraud a fait quelques recommandations : ‘’Restez avec les arts pour la réconciliation. Nous ne sommes pas guerriers mais notre art l’est pour la paix. La bagarre est finie, mettons nos colères de côté et réconcilions-nous’’. Après réception du document de synthèse, l’honorable Karamoko Yayoro a demandé à ses filleuls de s’engager résolument dans la recherche de la réconciliation et de la paix à la faveur de ce carnaval : « A Abobo, ce sont bien des hommes, des femmes, des jeunes et des enfants qui ne demandent qu’à vivre en paix. Ce n’est pas du tout ce que les gens croient. C’est donc pour ressortir cette image reluisante de notre cité que nous disons que d’autres regards se posent sur notre commune. Quand un quartier d’Abobo devient joli, Cocody se l’approprie et c’est injuste ! Nous devons changer et cesser d’être une ville martyre, pour nous inscrire véritablement dans les manifestations culturelles de grande envergure, comme celle que vous êtes en train de préparer. Nous avons tous les talents ici pour gagner ce pari. Nous voulons que tous ces talents soient désormais reconnus par leurs parents d’Abobo, à Abobo. Que ce qui va se dérouler soit une réussite et se pérennise, afin que chaque année de nombreux visiteurs arrivent chez nous, dans la quiétude et l’allégresse. Ce carnaval doit être un rendez-vous de solidarité et de renaissance. Aucun peuple ne se développe sans base culturelle forte. Aussi, je vous exhorte à faire de cette manifestation une tribune de réconciliation et de paix. En avant pour Abobo, ville moderne et modèle, capitale de la culture ! ».
MASS DOMI
massoueudomi@yahoo.fr