Communiqué de presse du Président de la Commission de l’Union africaine, Dr. Jean Ping suite à la publication d’un article intitulé, « Enfin l’Afrique du Sud pourrait avoir sa candidate à la tête de l’UA», paru dimanche 8 juillet 2012 dans le journal « Sunday Times of
South Africa »
Mon attention a été attirée par un article paru dans les colonnes du journal « Sunday Times d'Afrique du Sud » dans son édition du 8 juillet 2012 et qui avance que j’ai effectué vendredi 6 juillet 2012 une visite en Afrique du Sud, où j’ai prétendument indiqué mon intention de me retirer de la course à la réélection au poste de Président de la Commission de l'Union africaine. L’article affirme, en outre, que je veux une « garantie pour que (je) sois déployé dans un autre poste quand (je) quitterai mes fonctions ».
Je suis outré par de telles contrevérités véhiculées par ce journal. Je suis et je reste candidat à ma propre succession à la tête de Commission de l'Union africaine. Ma candidature n’a pas été retirée par mon pays, le Gabon, ni par ma région. J'ai bien l'intention de rester dans la course jusqu'à la fin et j’espère gagner la confiance renouvelée des dirigeants de notre continent, lors du 19-ème Sommet de l’Union
africaine, prévu les 15 et 16 juillet à Addis-Abeba.
En outre, je tiens à affirmer que je n'ai pas été en République d'Afrique du Sud depuis le Sommet mondial de la diaspora africaine, qui a eu lieu en mai 2012. Cela signifie, par conséquent, que je n'étais pas en Afrique du Sud, le vendredi 6 juillet 2012, comme le prétend le « Sunday Times ». Ce jour-là, j'étais en mission à Kampala, en Ouganda, où j'ai eu l'honneur d'être reçu par Son Excellence le vice-président de la République de l'Ouganda, en provenance du Tchad, où j’ai effectué une visite les 4 et 5 juillet 2012 durant laquelle Son Excellence le Président de la République du Tchad, Président en exercice de la Communauté Economique des Etats d'Afrique Centrale (CEEAC) m’a fait l’honneur de me recevoir en audience. Ces faits sont authentiques et vérifiables.
Les allégations selon lesquelles j'étais en Afrique du Sud le vendredi 6 juillet 2012, prétendument pour rechercher une sorte de «deal» qui faciliterait mon retrait de la course pour la présidence de la Commission africaine de l'Union, ou «la garantie que (je) serai déployé ailleurs quand (je) quitterai mes fonctions », sont totalement fausses et dénuées de tout fondement et obéissent à une stratégie délibérée de désinformation permanente.
En effet, ces allégations montées de toutes pièces par certains éléments dans les médias sud-africains ne sont pas nouvelles. L’article du « Sunday Times » est tout simplement le dernier en date d’une série de grossiers mensonges et d'insinuations malveillantes qui semblent constituer le cadre d'une stratégie plus large visant à ternir ma réputation et à déstabiliser ma campagne pour ma réélection en tant que Président de la Commission de l'Union africaine. Il est aussi, sans doute, conçu pour jeter quelques doutes quant à ma force de caractère et saper le soutien apporté à ma candidature par de nombreux Etats membres de l’Union.
Pour mémoire, je tiens à citer quelques-unes de ces allégations mensongères qui ont circulé dans les médias depuis le début de la campagne, l'année dernière.
1. D'abord, j’ai été accusé d'avoir signifié aux autorités sud-africaines que je n’étais pas intéressé à me faire réélire.
2. Il a été également affirmé que mon pays, le Gabon, n'était pas favorable à ma candidature et ne me soutenait pas.
3. Lorsque ces deux mensonges ont été battus en brèche, un autre mensonge a été ensuite avancé sur ma soi-disant incapacité à gérer les situations en Côte d'Ivoire et en Libye, quand il est bien connu que c'est le gouvernement d'Afrique du Sud qui a entravé les efforts de la CEDEAO visant à régler la crise ivoirienne en temps opportun et que c’est ce même gouvernement et non pas moi Jean PING qui a voté en faveur de la résolution 1973 ayant autorisé le bombardement de la Libye.
4. En Décembre 2011, un autre journal sud-africain, Business Day, a publié un article dans lequel il a été allégué que la Représentante de l'Union européenne pour la politique étrangère et la sécurité, Mme Catherine Ashton, a exprimé son soutien à la candidature de mon adversaire, Mme Zuma. Cette allégation fausse a été immédiatement démentie par l'UE.
De même, après la visite du Ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé en Afrique du Sud, l’année dernière, il a été prétendu fallacieusement que la France soutenait la candidature de mon adversaire.
5. Il a également été affirmé que je n'ai pas réussi à gérer convenablement la Commission de l’Union africaine durant mon mandat, alors qu'il existe des preuves que de nombreuses réformes dans les domaines administratifs et financiers ont été
entreprises au cours des quatre dernières années.
6. Lors du 18è-me Sommet, avant l'élection, on a fait circuler une autre rumeur à Addis-Abeba selon laquelle je me suis évanoui et que j’ai perdu conscience ; ce qui implique que ma santé se détériorait et donc que j’étais médicalement inapte (et serais incapable) pour un nouveau mandat de quatre ans à la tête de la Commission, un poste qui requiert un engagement physique et moral sans faille. Comme cela a pu être constaté, j'ai continué à m'acquitter normalement de mes responsabilités.
7. Juste avant le Sommet de janvier 2012, il a été malicieusement prétendu que je suis sous l'influence de la France et que cette dernière téléguide les affaires de la Commission. Aucune preuve n'a été fournie pour appuyer cette allégation. Bien au contraire, j'ai pleinement mis en œuvre toutes les décisions de l'UA, y compris celles relatives à la Libye et qui étaient en contradiction avec la position de la France.
8. Récemment, il a été avancé que la France assure le financement de ma campagne, y compris la fourniture d'un aéronef pour mes voyages, dont certains entraient dans le cadre de l'accomplissement de mes fonctions officielles. C'est absolument faux. En fait, ma campagne est financée par le Gouvernement de mon pays et mes ressources personnelles.
9. J'ai été accusé à tort d'avoir illégalement mis sur pied le Groupe des Sages. Il convient de rappeler que le Groupe des Sages est prévu par le Protocole portant création du Conseil de paix et de sécurité. Il a été mis en place par mon prédécesseur, bien avant que j’assume mes responsabilités de Président de la Commission. Ce qui a été fait à Kampala, en Ouganda en juillet 2010, consistait simplement a renouveler la
composition de ce Panel.
10. Des tentatives ont été également menées pour ternir mon image et semer la discorde entre les plus hautes autorités de mon pays et moi-même, ainsi qu’avec d'autres Etats membres qui me soutiennent en répandant des rumeurs que je suis à l'origine de la déstabilisation de certains Etats du continent.
Je voudrais saisir cette occasion pour réaffirmer catégoriquement et sans équivoque que je suis toujours candidat à ma propre succession au poste de Président de la Commission de l'Union africaine. Je suis dans la course parce que je crois en l'Union africaine et souhaiterais avoir l'opportunité d’achever le travail que nous avons accompli au cours des quatre dernières années. Je suis donc toujours dans cette course. A cet égard, j’exprime ma gratitude à la majorité des dirigeants des Etats membres de l'UA qui m’apportent un soutien inconditionnel. Je m’engage dans cette course pour gagner.
Par ailleurs, je tiens à souligner à nouveau avec force que j'ai le plein soutien du chef de l’Etat du Gabon, Son Excellence le Président Ali Bongo Ondimba, de son gouvernement et de toute la Nation Gabonaise. Le Président de la République Gabonaise a mis un avion à ma disposition pour sillonner toutes les régions de l’Afrique, rencontrer les dirigeants africains et leur parler de ma vision de l'Union africaine, de la façon dont j'ai l'intention de conduire la Commission, si je suis réélu. S.E.M. le Président Ali Bongo Ondimba a également dépêché des émissaires dans tous les Etats membres de l'UA, pour promouvoir ma candidature. Pour toutes ces raisons, je suis reconnaissant au Président Ali Bongo Ondimba, au Gouvernement gabonais et à
la Nation Gabonaise pour leur soutien indéfectible.
Je souhaiterais également exprimer ma profonde gratitude aux dirigeants de la majorité des Etats membres de l'UA qui ont voté pour moi en janvier dernier et qui continuent à
me soutenir.
Enfin, je voudrais réaffirmer que je suis le candidat du Gabon et de toute l'Afrique, et que je n’ai reçu aucune aide financière ou autre soutien de la part d’une puissance non-africaine. Cette élection est une affaire de l'Union africaine et ne sera décidée que par
les Etats africains membres de l'Union.
Parce que je crois en certaines valeurs, notamment morales, je refuse d'abaisser le niveau de cette campagne. J’espère que tous ceux qui sont impliqués dans cette élection mèneront une campagne responsable et digne qui fait honneur à l'Afrique et donne un bel exemple de compétition démocratique pour l'ensemble du continent.
Addis Abéba, le 10 Juillet 2012
Jean Ping
Président de la Commission de l'UA
South Africa »
Mon attention a été attirée par un article paru dans les colonnes du journal « Sunday Times d'Afrique du Sud » dans son édition du 8 juillet 2012 et qui avance que j’ai effectué vendredi 6 juillet 2012 une visite en Afrique du Sud, où j’ai prétendument indiqué mon intention de me retirer de la course à la réélection au poste de Président de la Commission de l'Union africaine. L’article affirme, en outre, que je veux une « garantie pour que (je) sois déployé dans un autre poste quand (je) quitterai mes fonctions ».
Je suis outré par de telles contrevérités véhiculées par ce journal. Je suis et je reste candidat à ma propre succession à la tête de Commission de l'Union africaine. Ma candidature n’a pas été retirée par mon pays, le Gabon, ni par ma région. J'ai bien l'intention de rester dans la course jusqu'à la fin et j’espère gagner la confiance renouvelée des dirigeants de notre continent, lors du 19-ème Sommet de l’Union
africaine, prévu les 15 et 16 juillet à Addis-Abeba.
En outre, je tiens à affirmer que je n'ai pas été en République d'Afrique du Sud depuis le Sommet mondial de la diaspora africaine, qui a eu lieu en mai 2012. Cela signifie, par conséquent, que je n'étais pas en Afrique du Sud, le vendredi 6 juillet 2012, comme le prétend le « Sunday Times ». Ce jour-là, j'étais en mission à Kampala, en Ouganda, où j'ai eu l'honneur d'être reçu par Son Excellence le vice-président de la République de l'Ouganda, en provenance du Tchad, où j’ai effectué une visite les 4 et 5 juillet 2012 durant laquelle Son Excellence le Président de la République du Tchad, Président en exercice de la Communauté Economique des Etats d'Afrique Centrale (CEEAC) m’a fait l’honneur de me recevoir en audience. Ces faits sont authentiques et vérifiables.
Les allégations selon lesquelles j'étais en Afrique du Sud le vendredi 6 juillet 2012, prétendument pour rechercher une sorte de «deal» qui faciliterait mon retrait de la course pour la présidence de la Commission africaine de l'Union, ou «la garantie que (je) serai déployé ailleurs quand (je) quitterai mes fonctions », sont totalement fausses et dénuées de tout fondement et obéissent à une stratégie délibérée de désinformation permanente.
En effet, ces allégations montées de toutes pièces par certains éléments dans les médias sud-africains ne sont pas nouvelles. L’article du « Sunday Times » est tout simplement le dernier en date d’une série de grossiers mensonges et d'insinuations malveillantes qui semblent constituer le cadre d'une stratégie plus large visant à ternir ma réputation et à déstabiliser ma campagne pour ma réélection en tant que Président de la Commission de l'Union africaine. Il est aussi, sans doute, conçu pour jeter quelques doutes quant à ma force de caractère et saper le soutien apporté à ma candidature par de nombreux Etats membres de l’Union.
Pour mémoire, je tiens à citer quelques-unes de ces allégations mensongères qui ont circulé dans les médias depuis le début de la campagne, l'année dernière.
1. D'abord, j’ai été accusé d'avoir signifié aux autorités sud-africaines que je n’étais pas intéressé à me faire réélire.
2. Il a été également affirmé que mon pays, le Gabon, n'était pas favorable à ma candidature et ne me soutenait pas.
3. Lorsque ces deux mensonges ont été battus en brèche, un autre mensonge a été ensuite avancé sur ma soi-disant incapacité à gérer les situations en Côte d'Ivoire et en Libye, quand il est bien connu que c'est le gouvernement d'Afrique du Sud qui a entravé les efforts de la CEDEAO visant à régler la crise ivoirienne en temps opportun et que c’est ce même gouvernement et non pas moi Jean PING qui a voté en faveur de la résolution 1973 ayant autorisé le bombardement de la Libye.
4. En Décembre 2011, un autre journal sud-africain, Business Day, a publié un article dans lequel il a été allégué que la Représentante de l'Union européenne pour la politique étrangère et la sécurité, Mme Catherine Ashton, a exprimé son soutien à la candidature de mon adversaire, Mme Zuma. Cette allégation fausse a été immédiatement démentie par l'UE.
De même, après la visite du Ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé en Afrique du Sud, l’année dernière, il a été prétendu fallacieusement que la France soutenait la candidature de mon adversaire.
5. Il a également été affirmé que je n'ai pas réussi à gérer convenablement la Commission de l’Union africaine durant mon mandat, alors qu'il existe des preuves que de nombreuses réformes dans les domaines administratifs et financiers ont été
entreprises au cours des quatre dernières années.
6. Lors du 18è-me Sommet, avant l'élection, on a fait circuler une autre rumeur à Addis-Abeba selon laquelle je me suis évanoui et que j’ai perdu conscience ; ce qui implique que ma santé se détériorait et donc que j’étais médicalement inapte (et serais incapable) pour un nouveau mandat de quatre ans à la tête de la Commission, un poste qui requiert un engagement physique et moral sans faille. Comme cela a pu être constaté, j'ai continué à m'acquitter normalement de mes responsabilités.
7. Juste avant le Sommet de janvier 2012, il a été malicieusement prétendu que je suis sous l'influence de la France et que cette dernière téléguide les affaires de la Commission. Aucune preuve n'a été fournie pour appuyer cette allégation. Bien au contraire, j'ai pleinement mis en œuvre toutes les décisions de l'UA, y compris celles relatives à la Libye et qui étaient en contradiction avec la position de la France.
8. Récemment, il a été avancé que la France assure le financement de ma campagne, y compris la fourniture d'un aéronef pour mes voyages, dont certains entraient dans le cadre de l'accomplissement de mes fonctions officielles. C'est absolument faux. En fait, ma campagne est financée par le Gouvernement de mon pays et mes ressources personnelles.
9. J'ai été accusé à tort d'avoir illégalement mis sur pied le Groupe des Sages. Il convient de rappeler que le Groupe des Sages est prévu par le Protocole portant création du Conseil de paix et de sécurité. Il a été mis en place par mon prédécesseur, bien avant que j’assume mes responsabilités de Président de la Commission. Ce qui a été fait à Kampala, en Ouganda en juillet 2010, consistait simplement a renouveler la
composition de ce Panel.
10. Des tentatives ont été également menées pour ternir mon image et semer la discorde entre les plus hautes autorités de mon pays et moi-même, ainsi qu’avec d'autres Etats membres qui me soutiennent en répandant des rumeurs que je suis à l'origine de la déstabilisation de certains Etats du continent.
Je voudrais saisir cette occasion pour réaffirmer catégoriquement et sans équivoque que je suis toujours candidat à ma propre succession au poste de Président de la Commission de l'Union africaine. Je suis dans la course parce que je crois en l'Union africaine et souhaiterais avoir l'opportunité d’achever le travail que nous avons accompli au cours des quatre dernières années. Je suis donc toujours dans cette course. A cet égard, j’exprime ma gratitude à la majorité des dirigeants des Etats membres de l'UA qui m’apportent un soutien inconditionnel. Je m’engage dans cette course pour gagner.
Par ailleurs, je tiens à souligner à nouveau avec force que j'ai le plein soutien du chef de l’Etat du Gabon, Son Excellence le Président Ali Bongo Ondimba, de son gouvernement et de toute la Nation Gabonaise. Le Président de la République Gabonaise a mis un avion à ma disposition pour sillonner toutes les régions de l’Afrique, rencontrer les dirigeants africains et leur parler de ma vision de l'Union africaine, de la façon dont j'ai l'intention de conduire la Commission, si je suis réélu. S.E.M. le Président Ali Bongo Ondimba a également dépêché des émissaires dans tous les Etats membres de l'UA, pour promouvoir ma candidature. Pour toutes ces raisons, je suis reconnaissant au Président Ali Bongo Ondimba, au Gouvernement gabonais et à
la Nation Gabonaise pour leur soutien indéfectible.
Je souhaiterais également exprimer ma profonde gratitude aux dirigeants de la majorité des Etats membres de l'UA qui ont voté pour moi en janvier dernier et qui continuent à
me soutenir.
Enfin, je voudrais réaffirmer que je suis le candidat du Gabon et de toute l'Afrique, et que je n’ai reçu aucune aide financière ou autre soutien de la part d’une puissance non-africaine. Cette élection est une affaire de l'Union africaine et ne sera décidée que par
les Etats africains membres de l'Union.
Parce que je crois en certaines valeurs, notamment morales, je refuse d'abaisser le niveau de cette campagne. J’espère que tous ceux qui sont impliqués dans cette élection mèneront une campagne responsable et digne qui fait honneur à l'Afrique et donne un bel exemple de compétition démocratique pour l'ensemble du continent.
Addis Abéba, le 10 Juillet 2012
Jean Ping
Président de la Commission de l'UA