Ils voulaient être écoutés. Ils l’ont été. Le collectif des chefs Atchan et Akyé a en effet échangé hier avec Hamed Bakayoko, ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur. C’était à l’Hôtel du District à Abidjan. Ils ne sont pas repartis déçus. Leur hôte leur a délivré le message de paix et de réconciliation du Gouvernement mais aussi celui de la fermeté. «La Côte d’Ivoire des palabres, c’est fini. La Côte d’Ivoire des manipulations, c’est fini. La Côte d’Ivoire des violences, c’est fini», a-t-il d’emblée averti lors de cette sorte de dialogue direct. Pour lui, les Ivoiriens doivent accorder, dans leurs esprits, plus de place au développement qu’aux choses qui les divisent. Car aucun développement n’est possible dans l’adversité. «On ne peut pas faire de développement dans les palabres», a-t-il rappelé aux quatre-vingt quatorze chefs de village et leurs notables présents. Il a demandé aux chefs Atchan et Akyé de d’assumer leur véritable rôle de chefs de communautés. Donc, en premier lieu, d’arrêter de faire le jeu des politiques. «Soyez des bon chefs de communauté. Soyez à l’écoute de tous vos administrés. Vous devez incarner toutes les sensibilités politiques pour que tous se reconnaissent en vous», a plaidé le ministre de l’Intérieur. Il a fait savoir que tous les Ivoiriens, à quelque niveau que ce soit, ont subi de plein fouet les affres de la crise postélectorale. «Et, personne ne veut revivre cette parenthèse douloureuse», est-il certain.
De son avis, la Côte d’Ivoire n’est pas totalement remise de cette crise armée mais des efforts incommensurables sont faits par le chef de l’Etat pour remettre le pays sur la voie des pays émergents. «Nous sommes en train de rattraper les temps perdu. Nous sommes en train de remettre tout à niveau avant d’amorcer notre marche vers l’horizon 2020», a-t-il expliqué. C’est pourquoi, il les a invités à « croire en la réconciliation et en la paix». Un levier indispensable au redécollage du pays.
« Sensibilisez les porteurs d’armes »
Donnant l’exemple des pays qui sont passés par ces moments de grandes fractures sociales, il a indiqué qu’ils les ont surmontées par une prise de conscience en mettant de côté tout ce qui les a divisés pour ne voir que l’intérêt commun.
Pour lui, il est impératif que les Chefs de communauté, les relais de l’administration, s’investissent sans retenue dans le processus de réconciliation nationale. «Des chefs, à un moment donné, ont porté des casquettes de certains partis politiques, ce n’est pas grave.
Mais, soyons ensemble pour continuer dans le chemin du développement», a défendu Hamed Bakayoko. Mais, au-delà de ce message, il a conseillé également aux propriétaires terriens d’Abidjan de ne pas brader leurs terres. Il leur a conseillé, au besoin, s’il y a transaction, de faire en sorte que toute la communauté en bénéficie. Car, ces transactions sont souventes fois à l’origine des fractures voire des destitutions de certains chefs de communautés. Répondant à une des doléances du collectif, le ministre a rassuré que l’Etat, comme l’a signifié le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, au cours de sa campagne électorale, les accompagnera. Il leur a dit, en outre, que ses services sont à pied d’?uvre pour tailler le statut juridique qui sera désormais dévolu aux Rois et chefs de villages pour éviter les destitutions sans raisons apparentes. Pour ce qui est de l’insécurité dans certains villages, le ministre répondant au porte-parole du collectif, Oga Léon, a plaidé pour que les chefs de village sensibilisent tous les porteurs d’armes, notamment, les miliciens planqués dans leurs villages, à les rendre aux autorités compétentes. «Aidez-nous. Faites-le pour la Côte d’Ivoire.
Faites-le pour vous-mêmes. Il y va de la sécurité du pays», a-t-il supplié. On peut dire que le ministre d’Etat et le collectif des chefs Atchan et Akyé se sont entendus.
KI
De son avis, la Côte d’Ivoire n’est pas totalement remise de cette crise armée mais des efforts incommensurables sont faits par le chef de l’Etat pour remettre le pays sur la voie des pays émergents. «Nous sommes en train de rattraper les temps perdu. Nous sommes en train de remettre tout à niveau avant d’amorcer notre marche vers l’horizon 2020», a-t-il expliqué. C’est pourquoi, il les a invités à « croire en la réconciliation et en la paix». Un levier indispensable au redécollage du pays.
« Sensibilisez les porteurs d’armes »
Donnant l’exemple des pays qui sont passés par ces moments de grandes fractures sociales, il a indiqué qu’ils les ont surmontées par une prise de conscience en mettant de côté tout ce qui les a divisés pour ne voir que l’intérêt commun.
Pour lui, il est impératif que les Chefs de communauté, les relais de l’administration, s’investissent sans retenue dans le processus de réconciliation nationale. «Des chefs, à un moment donné, ont porté des casquettes de certains partis politiques, ce n’est pas grave.
Mais, soyons ensemble pour continuer dans le chemin du développement», a défendu Hamed Bakayoko. Mais, au-delà de ce message, il a conseillé également aux propriétaires terriens d’Abidjan de ne pas brader leurs terres. Il leur a conseillé, au besoin, s’il y a transaction, de faire en sorte que toute la communauté en bénéficie. Car, ces transactions sont souventes fois à l’origine des fractures voire des destitutions de certains chefs de communautés. Répondant à une des doléances du collectif, le ministre a rassuré que l’Etat, comme l’a signifié le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, au cours de sa campagne électorale, les accompagnera. Il leur a dit, en outre, que ses services sont à pied d’?uvre pour tailler le statut juridique qui sera désormais dévolu aux Rois et chefs de villages pour éviter les destitutions sans raisons apparentes. Pour ce qui est de l’insécurité dans certains villages, le ministre répondant au porte-parole du collectif, Oga Léon, a plaidé pour que les chefs de village sensibilisent tous les porteurs d’armes, notamment, les miliciens planqués dans leurs villages, à les rendre aux autorités compétentes. «Aidez-nous. Faites-le pour la Côte d’Ivoire.
Faites-le pour vous-mêmes. Il y va de la sécurité du pays», a-t-il supplié. On peut dire que le ministre d’Etat et le collectif des chefs Atchan et Akyé se sont entendus.
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