x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le samedi 14 juillet 2012 | L’intelligent d’Abidjan

Essai / Mme Dominique Ouattara, la vagabonde de la charité en Eburnie : Mohamed Fana rend hommage à la Première dame de Côte d’Ivoire

© L’intelligent d’Abidjan Par DR
Présidence de la République: Mme Dominique Ouattara, Première dame de Côte d`Ivoire
Devoir de mémoire. C’est ainsi que Mohamed Fana Coulibaly, journaliste professionnel, qualifie l’hommage qu’il rend à la Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara, à travers son premier ouvrage qu’il intitule «Dominique Ouattara, la vagabonde de la charité en Eburnie». Le personnage mérite, selon l’auteur, qu’on lui rende hommage. Car, admet-il, bien avant que son mari, le président Alassane Ouattara, ne soit élu à la magistrature suprême, elle n’a eu de cesse de mettre sa relative fortune au service du peuple ivoirien. Notamment, précise-t-il, les nécessiteux et les plus démunis par l’entremise de son organisation non gouvernementale, Children of Africa. Sur l’Ong, l’auteur fait une lucarne. Même si, reconnait-il, comparaison n’est pas raison, Mohamed Fana voit en Dominique Ouattara une mère Teresa.
Des centres de santé, écoles et coopératives et bien d’autres institutions rurales ont pu bénéficier des «mains généreuses» de celle qu’il nomme «Maman bonheur venue des bords de la Seine comme un don du ciel». «Dans la distribution des dons de sa structure humanitaire, elle n’a jamais fait de distinguo entre contrées hostiles et régions acquises à la cause politique de son élu d’époux, Alassane Ouattara», témoigne l’auteur. Il n’oublie pas la proximité de Dominique Ouattara avec la grande famille artistique à travers l’appui et le soutien à la Fondation des artistes de Côte d’Ivoire (Fondaci). Pour ses actes, Mme Dominique Ouattara, dit-il, mérite qu’on lui lance des fleurs car elle a «fait de la charité un sacerdoce». Parlant des qualités de Mme Dominique Ouattara, l’auteur mentionne dans la préface de l’œuvre qu’elle n’est ni Simone (Gbagbo) ni Leila Travelsi de la Tunisie. De cette différence, il lui reconnaît une grandeur d’âme.
S’il compare Dominique Ouattara à d’autres First Ladyes (Première dames) par rapport à «l’histoire récente du continent», Mohamed Fana avance que celles-ci, n’ayant produit de richesses auprès de leur époux, ont plutôt provoqué leur chute (époux président) «prenant plaisir à piller les ressources nationales du fait de leur propension au luxe sur fond de népotisme au féminin et de trafic d’influence». Mais pour Mohamed Fana, Dominique Ouattara n’a pas attendu d’être première dame pour soulager une frange importante de la population ivoirienne. «Dominique Ouattara espérait depuis longtemps de mettre sa petite fortune à la disposition qu’elle portait dans son cœur, pour avoir été d’abord fille adoptive de la Côte d’Ivoire et ensuite première Dame», écrit-il.
Cependant le choix de son personnage est, pour l’ex-chef du service international du journal gouvernemental Fraternité Matin, une sorte de pyramide inversée. Lui qui a eu des rencontres professionnelles avec des leaders d’Afrique qui ont pour noms Nelson Mandela, Shimon Pérès, Kofi Anan, Mouammar Kadhafi, Thomas Sankara sans oublier les anciens candidats à la Maison Blanche, aux Etats-Unis, Jesse Jackson et Sir Dukakis. «La charité bien ordonnée commence par soi-même», rappelle-t-il l’adage. C’est à travers les médias que le journaliste Mohamed Fana découvre Dominique Ouattara. «C’est sa dimension spirituelle qui a fait tilt dans mon esprit de journaliste. A chaque fois qu’elle venait prier le Seigneur, elle le remerciait d’avoir mis fin aux souffrances qu’ont subies ses frères, sœurs et enfants quatre mois durant suite à la crise postélectorale qui a ensanglanté le Commonwealth, la Côte d’Ivoire…Mais, aussi elle a toujours prié en ces jours divins, notamment la résurrection du Christ pour qu’il n’y ait que la réconciliation, l’union et le partage dans les cœurs afin que les Ivoiriens sans distinction d’ethnies, de religion et de tendances politiques puissent vivre ensemble», confie-t-il. Si son style, pas étonnant pour le journaliste qu’il est, pourrait paraître aux yeux du lecteur comme une sorte de compilation de compte-rendu, reportages et aux autres genres, Mohamed Fana fait savoir qu’il a voulu s’essayer à l’écriture par le biais du livre de poche qu’il offre.
Main tendue du ciel, présentation de l’hôpital, de la charité à la responsabilité d’épouse, la nation reconnaissante, un leadership reconnu de tous, etc. sont les chapitres qu’il développe. El Hadj Mohamed Fana Coulibaly, natif de la commune de Dimbokro, dans la région du Ifou, est diplômé de l’Ecole Supérieure de journalisme de Paris (Tolbiac), du Centre de perfectionnement des journalistes (Cpj) de la Rue de Louvre à Paris, en France et du Goethe Institute de Gottingen, en Allemagne.

Koné Saydoo
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ