Rendez-vous Hollande-Ouattara : Un désaveu pour le FPI et ses militants

C’est officiel, le président ivoirien, Alassane Ouattara, se rendra à Paris le 26 Juillet prochain pour y rencontrer son homologue français, François Hollande. La confirmation de ce rendez-vous entre les deux chefs d’Etat résonne comme un désaveu pour le FPI et ses militants. En effet, juste après le départ de Nicolas Sarkozy du pouvoir, les frontistes ivoiriens ont trop tôt annoncé un froid entre Paris et Abidjan. Ils ont donc présagé de difficiles relations entres les locataires de l’Elysée et du palais présidentiel du Plateau. «Dans quelques jours, je me rendrai en visite officielle à Paris où je rencontrerai le président Hollande», cette annonce du président ivoirien au terme d’une audience accordée mercredi dernier, à l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire, a rabattu le caquet aux refondateurs et leurs relais. A la gloire des relations franco-ivoiriennes, le tapis rouge qu’à déroulé l’ancien président français à son homologue ivoirien en fin janvier dernier ressortira. Au menu de cette deuxième visite officielle en France du chef de l’exécutif ivoirien en l’espace d’un semestre, les relations entre les deux pays figureront en bonne place. Il sera également question de la crise au Mali qui intéresse les autorités françaises. Et les solutions du président en exercice de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest pour juguler cette crise sont très attendues par le patron de l’Elysée. Les deux hommes qui se sont parlé le 29 mai dernier au téléphone feront, en outre, le tour d’horizon de la situation à Bamako où un processus de transition est en marche et aussi au Nord du pays occupé par les terroristes. Le FPI qui ne voulait pas voir de solides relations entre les présidents Hollande et Ouattara apprend à ses dépens que la nouvelle équipe dirigeante se bat pour faire de la Côte d’Ivoire un pays amis de tous et ennemi de personne. Le temps des relations difficiles et tumultueuses entretenues par l’ancien président, Laurent Gbagbo, avec plusieurs pays d’Afrique et du monde, est bien derrière la nouvelle Côte d’Ivoire, ouverte sur le monde et portée par le chef de l’Etat, Alassane Ouattara.

LO