L’amphithéâtre du complexe CRRAE au Plateau a accueilli le lundi 16 juillet 2012, la cérémonie d’ouverture de la 34ème session des Comités Consultatifs Interafricains (CCI) du Conseil africain et Malgache de l’enseignement supérieur (Cames) qui prend fin le 24 juillet prochain.
C’est le Pr. Assi Nounou Koffi, président du Cames qui a situé les enjeux de cette réunion. Il a indiqué que les CCI ont pour objectifs d’étudier les dossiers des candidats à l’agrégation avant de leur donner quitus. Ce sont 929 candidatures venues de tous les pays membres qui seront passées au crible avant d’en déterminer lesquelles sont susceptibles d’intérêt. Au-delà de cette procédure, Pr. Nounou Koffi a indiqué qu’il était impératif que le Cames fasse sa mue dans un environnement hautement concurrentiel où la raréfaction des financements est une évidence. Pour lui, l’amélioration des programmes de recherches et d’enseignement, l’adaptation au défi numérique, une stratégie pour nouer et diversifier les partenariats académiques et financiers sont aujourd’hui une nécessité si le Cames veut demeurer viable. Quant au Pr. Bertrand M’Batchi, secrétaire général du conseil, il a souhaité que les dossiers proposés soient des plus aboutis afin de rehausser les travaux de cette session. Mme Mansillah Aboutier, directeur de cabinet du ministre Cissé Bacongo, a elle rappelé que l’agrégation permettait au doctorant de s’inscrire au concours de Maitre-assistant. Depuis 1974 où il a débuté à Dakar (Sénégal), ce sont 11571 candidats qui ont présenté le concours en médecine, lettres, sciences techniques, agronomie, droits et économie, sciences sociales… pour 8271 réussites, soit plus de 71 %. Le Cames a donc selon elle, atteint son objectif dans le domaine académique. Le nouveau défi à relever pour Mme Mansillah est désormais celui du développement qui nécessite l’investissement de tous les Etats membres.
Olivier Guédé
C’est le Pr. Assi Nounou Koffi, président du Cames qui a situé les enjeux de cette réunion. Il a indiqué que les CCI ont pour objectifs d’étudier les dossiers des candidats à l’agrégation avant de leur donner quitus. Ce sont 929 candidatures venues de tous les pays membres qui seront passées au crible avant d’en déterminer lesquelles sont susceptibles d’intérêt. Au-delà de cette procédure, Pr. Nounou Koffi a indiqué qu’il était impératif que le Cames fasse sa mue dans un environnement hautement concurrentiel où la raréfaction des financements est une évidence. Pour lui, l’amélioration des programmes de recherches et d’enseignement, l’adaptation au défi numérique, une stratégie pour nouer et diversifier les partenariats académiques et financiers sont aujourd’hui une nécessité si le Cames veut demeurer viable. Quant au Pr. Bertrand M’Batchi, secrétaire général du conseil, il a souhaité que les dossiers proposés soient des plus aboutis afin de rehausser les travaux de cette session. Mme Mansillah Aboutier, directeur de cabinet du ministre Cissé Bacongo, a elle rappelé que l’agrégation permettait au doctorant de s’inscrire au concours de Maitre-assistant. Depuis 1974 où il a débuté à Dakar (Sénégal), ce sont 11571 candidats qui ont présenté le concours en médecine, lettres, sciences techniques, agronomie, droits et économie, sciences sociales… pour 8271 réussites, soit plus de 71 %. Le Cames a donc selon elle, atteint son objectif dans le domaine académique. Le nouveau défi à relever pour Mme Mansillah est désormais celui du développement qui nécessite l’investissement de tous les Etats membres.
Olivier Guédé
