Il était attendu. Il est venu, a parlé et, manifestement, a convaincu son auditoire. C’est donc le plus naturellement du monde qu’un long et retentissant standing-ovation lui a été gratifié, à la fin de son intervention.
Le Premier ministre Jeannot Ahoussou Kouadio, puisque c’est de lui qu’il s’agit, d’un verbe posé et dans des termes intelligibles, a pour le moins tracé, dans ses grands contours, ce qui est apparu comme les sillons d’une Côte d’Ivoire désormais résolument tournée vers un développement socioéconomique irréversible.
Hier, à l’invitation de leur président, Guillaume Soro, 239 députés sur les 250 que compte l’Assemblée nationale s’en sont en tout cas rendu compte. L’exposé d’une heure d’horloge que l’hôte du Parlement ivoirien leur a délivré et qui avait trait à la politique générale du gouvernement a touché, point par point, tous les secteurs d’intérêt national. A ce grand oral, le Premier ministre s’est fait accompagner de plusieurs ministres. Avant son adresse, au nom des députés, Guillaume Soro a salué cette initiative du gouvernement ivoirien. Parce qu’il constitue selon lui, une boussole de l’activité des députés qu’ils sont. Il a fait un bref bilan de son séjour dans des pays d’Europe et d’Asie. « J’ai noué des contacts pour le positionnement de notre parlement », a-t-il fait savoir. Selon le chef du parlement, tous ceux à qui il a rendu visite ont dit leur joie de voir la Côte d’Ivoire revenir sur la scène internationale. L’ordre du jour, initialement adopté lors de la séance plénière de la première session parlementaire pour l’exercice 2012, présenté, la tribune a pu alors échoir au Premier ministre, Ahoussou Jeannot, pour dérouler la politique générale du gouvernement. « La Côte d’Ivoire démocratique renait, et ce grâce à l’effort de ses fils et des amis d’ici et d’ailleurs. L’exercice de ce jour en est la parfaite manifestation», a-t-il indiqué d’entrée après les salutations d’usage. L’Assemblée nationale doit être selon lui, le lieu de la confrontation des idées. Car « L’action gouvernementale trouve sa légitimité à l’Assemblée nationale. Tous les projets de lois vous seront soumis », a-t-il rassuré les uns et les autres, avant d’indiquer que passés les moments difficiles, du fait de la crise postélectorale, « la Côte d’Ivoire a progressé vers la normalité. Grâce au plan national de développement, les perspectives sont bonnes ». La réduction de la pauvreté et la cohésion nationale font parties, a-t-il insisté, des priorités du Président de la République, Alassane Ouattara. « Le vivre ensemble sera réalisé », lancera-t-il confiant, appelant de tous ses v?ux à la mise en place d’un Etat de droit, au rétablissement de la paix, du dialogue et du renforcement du processus de participation de tous à la vie politique du pays. L’orateur a aussi rappelé que la cherté de la vie est également au centre des actions gouvernementales. Au plan du développement, il a noté la consolidation de la paix et de la sécurité comme un élément central pour faire de la Côte d’Ivoire un Etat moderne avec une économie et une agriculture capables de répondre aux attentes du monde nouveau. Tout cela ne peut se faire, a-t-il indiqué, sans des infrastructures viables, un système sanitaire, scolaire, judicaire, hydraulique et une fonction publique moderne à même de répondre aux attentes des populations. « Il faut également mener des actions vigoureuses pour stopper les violences occasionnées par les problèmes fonciers et la violence faite aux femmes », a poursuivi le chef du gouvernement. Sur le point spécifique de l’occupation illicite des forêts classées et des réserves, le Premier ministre a invité tous ceux qui occupent illicitement ces sites à les quitter immédiatement. Pour terminer, le Premier ministre a partagé sa foi en une Côte d’Ivoire nouvelle. « Le nouveau miracle ivoirien est possible. Dépassons-nous pour sauver notre patrie. A nouveau, les portes du monde s’ouvrent à notre pays », a-t-il terminé sous un tonnerre d’applaudissement.
Thiery Latt
Le Premier ministre Jeannot Ahoussou Kouadio, puisque c’est de lui qu’il s’agit, d’un verbe posé et dans des termes intelligibles, a pour le moins tracé, dans ses grands contours, ce qui est apparu comme les sillons d’une Côte d’Ivoire désormais résolument tournée vers un développement socioéconomique irréversible.
Hier, à l’invitation de leur président, Guillaume Soro, 239 députés sur les 250 que compte l’Assemblée nationale s’en sont en tout cas rendu compte. L’exposé d’une heure d’horloge que l’hôte du Parlement ivoirien leur a délivré et qui avait trait à la politique générale du gouvernement a touché, point par point, tous les secteurs d’intérêt national. A ce grand oral, le Premier ministre s’est fait accompagner de plusieurs ministres. Avant son adresse, au nom des députés, Guillaume Soro a salué cette initiative du gouvernement ivoirien. Parce qu’il constitue selon lui, une boussole de l’activité des députés qu’ils sont. Il a fait un bref bilan de son séjour dans des pays d’Europe et d’Asie. « J’ai noué des contacts pour le positionnement de notre parlement », a-t-il fait savoir. Selon le chef du parlement, tous ceux à qui il a rendu visite ont dit leur joie de voir la Côte d’Ivoire revenir sur la scène internationale. L’ordre du jour, initialement adopté lors de la séance plénière de la première session parlementaire pour l’exercice 2012, présenté, la tribune a pu alors échoir au Premier ministre, Ahoussou Jeannot, pour dérouler la politique générale du gouvernement. « La Côte d’Ivoire démocratique renait, et ce grâce à l’effort de ses fils et des amis d’ici et d’ailleurs. L’exercice de ce jour en est la parfaite manifestation», a-t-il indiqué d’entrée après les salutations d’usage. L’Assemblée nationale doit être selon lui, le lieu de la confrontation des idées. Car « L’action gouvernementale trouve sa légitimité à l’Assemblée nationale. Tous les projets de lois vous seront soumis », a-t-il rassuré les uns et les autres, avant d’indiquer que passés les moments difficiles, du fait de la crise postélectorale, « la Côte d’Ivoire a progressé vers la normalité. Grâce au plan national de développement, les perspectives sont bonnes ». La réduction de la pauvreté et la cohésion nationale font parties, a-t-il insisté, des priorités du Président de la République, Alassane Ouattara. « Le vivre ensemble sera réalisé », lancera-t-il confiant, appelant de tous ses v?ux à la mise en place d’un Etat de droit, au rétablissement de la paix, du dialogue et du renforcement du processus de participation de tous à la vie politique du pays. L’orateur a aussi rappelé que la cherté de la vie est également au centre des actions gouvernementales. Au plan du développement, il a noté la consolidation de la paix et de la sécurité comme un élément central pour faire de la Côte d’Ivoire un Etat moderne avec une économie et une agriculture capables de répondre aux attentes du monde nouveau. Tout cela ne peut se faire, a-t-il indiqué, sans des infrastructures viables, un système sanitaire, scolaire, judicaire, hydraulique et une fonction publique moderne à même de répondre aux attentes des populations. « Il faut également mener des actions vigoureuses pour stopper les violences occasionnées par les problèmes fonciers et la violence faite aux femmes », a poursuivi le chef du gouvernement. Sur le point spécifique de l’occupation illicite des forêts classées et des réserves, le Premier ministre a invité tous ceux qui occupent illicitement ces sites à les quitter immédiatement. Pour terminer, le Premier ministre a partagé sa foi en une Côte d’Ivoire nouvelle. « Le nouveau miracle ivoirien est possible. Dépassons-nous pour sauver notre patrie. A nouveau, les portes du monde s’ouvrent à notre pays », a-t-il terminé sous un tonnerre d’applaudissement.
Thiery Latt