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Société Publié le samedi 21 juillet 2012 | L’intelligent d’Abidjan

Abengourou/ Grand banditisme : La famille d’Eugène Dié Kacou cambriolée, plus de 200.000 FCFA emportés, des filles violées

Les malfrats qui opèrent en toute impunité continuent de sévir dans les ménages, temples religieux, entreprises. La famille de l’ex-président du CNP (Conseil national de la presse), Eugène Dié Kacou en a fait les frais. Dans la nuit du dimanche 15 au lundi 16 juillet derniers, les parents du journaliste sportif ont été réveillés aux environs de 2 h du matin par deux individus malintentionnés, apparemment dans l’âge de l’adolescence, selon les témoignages recueillis. Les quidams maîtrisent sans difficultés à l’aide d’armes à feu les habitants de la villa située au quartier Agnikro Extension. La chambre du frère aîné d’Eugène Kacou est visitée. Les scélérats lui réclament de l’argent. De la liquidité, il n’en dispose pas, leur a-t-il répondu. Devant cette réponse inacceptable pour eux, ils brandissent la menace d’abattre son enfant. Pour ces bandits, il est inimaginable qu’un planteur ne puisse pas avoir de la liquidité en permanence sur lui, ont-ils jeté à la face de leur victime. Au finish, après une fouille minutieuse, ils empochent la somme de plus de 200.000 FCFA. Mais la rançon semble maigre et ne les contente pas. Des jeunes filles profondément endormies qui partagent une chambre commune reçoivent leur visite. Sans état d’âme, elles sont maitrisées au moyen des armes à feu avant de subir toutes les trois, les assauts sexuels de leurs bourreaux. Comme si cela ne suffisait pas, les bandits se servent de sachets plastiques, auxquels ils mettent le feu pour ensuite faire couler le liquide incandescent sur elles. Le but recherché est de les inciter à leur remettre leurs objets de valeur. Ce qu’ils réussissent, puisque les jeunes filles leur remettront leurs téléphones portables. Au total, ces voyous s’en iront avec près de 10 cellulaires appartenant aux occupants. La police qui était sur les lieux dans la matinée du lundi 16 juillet 2012 pour le constat d’usage a ouvert une enquête.
Ernest Famin, correspondant régional
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