Le ministère de la Santé et de la lutte contre le sida veut faire de l’éradication du ver de guinée une réalité. Pour réussir ce pari, il faut la mobilisation de tous les partenaires. Et le premier responsable du système sanitaire ivoirien, Prof. Thérèse N’Dri Yoman et son équipe, en sont parfaitement conscients. D’où, la tenue du Forum sur la mobilisation des partenaires pour l’appui aux programme national d’éradication de la maladie. Le jeudi 19 juillet, à la salle du Crrae au Plateau, Mme N’Dri Yoman ont décidé de mobiliser tous les partenaires et toutes les forces pour atteindre cet objectif. Parce que, comme elle l’a souligné, « le ministère fait de la lutte contre cette maladie l’une de ses préoccupations du moment », avant de faire remarquer que « c’est une maladie très invalidante, dont les conséquences socio-économiques néfastes sont préoccupantes pour un pays comme le nôtre, qui aspire à être émergent ». N’Dri Yoman a aussi révélé que la dracunculose medinensis, couramment connue sous le nom de ver de guinée, est source de misère, de pauvreté, d’handicap physique et d’échec scolaire au sein des communautés, qui n’avaient pas accès à l’eau potable. Mme Thérèse N’Dri Yoman a indiqué par ailleurs que c’est à partir de 1993 que l’Etat de Côte d’Ivoire, appuyé par les partenaires au développement dont l’Oms, l’Unicef, le Centre Carter, Map International et les Ong dont Cras et Onep, a développé des stratégies de lutte. « Stratégies qui ont abouti à l’arrêt de la transmission en septembre 2007 », a noté la ministre. tout en soulignant qu’en mai 2008, une évaluation externe des experts en la matière a confirmé l’absence de ver de guinée sur tout le territoire ivoirien. Pour elle, « le pays est de ce fait en phase de pré-certification de l’éradication ». En attendant la date butoir fixée par les partenaires impliqués dans le processus d’éradication de la maladie, c’est-à-dire, septembre 2013. Elle a donc invité tous les partenaires à « s’engager davantage, pour que vive la certification de l’éradication en septembre 2013 ».
J. CESAR
J. CESAR