Le gouvernement ivoirien a mis en garde mardi les politiciens et médias qui "exploitent" les divisions ethniques et religieuses pour aggraver les tensions, après de nouvelles violences meurtrières dans l`ouest du pays.
Le gouvernement du président Alassane Ouattara "condamne fermement" ces violences et "appelle les populations, en particulier les décideurs politiques et les médias, au calme et à la retenue", indique un communiqué lu sur la télévision publique par le porte-parole du gouvernement Bruno Koné.
Au moins sept personnes selon l`ONU, neuf selon des sources locales, ont été tuées le 20 juillet dans le camp de déplacés de Nahibly, peuplé surtout de membres de l`ethnie autochtone guéré, détruit en représailles à la mort de cinq personnes dans un quartier malinké (ethnie venue du nord du pays) de la ville voisine de Duékoué. Le camp était sous la protection de l`ONU.
"Le gouvernement met en garde tous ceux qui, profitant de l`émoi des populations" face à de "tels actes de barbarie", en font "une exploitation inapproriée", et "appelle les Ivoiriens à la cohabitation pacifique et à l`entente cordiale, gages d`une paix sincère et durable", a souligné M. Koné.
Il a averti ceux qui "tirent trop facilement sur cette corde, qui est extrêmement sensible, de l`ethnie, de la religion", et mis en cause ceux qui ont "intérêt à instrumentaliser les jeunes".
Par ailleurs, le ministre a annoncé le renforcement de la présence militaire dans l`Ouest, avec l`installation d`un bataillon.
Selon lui, "il ne s`agit pas de recréer un autre camp de réfugiés parce que nous avons malheureusement pu voir que derrière les réfugiés se cachaient des miliciens" fidèles à l`ex-président Laurent Gbagbo.
Il faut "aider les populations" déplacées lors de la sanglante crise postélectorale de 2010-2011 à "retourner chez elles" en sécurité, a-t-il dit.
Le gouvernement a demandé à la justice de "procéder dans les plus brefs délais aux enquêtes" pour indentifier et sanctionner les responsables des violences.
Le gouvernement du président Alassane Ouattara "condamne fermement" ces violences et "appelle les populations, en particulier les décideurs politiques et les médias, au calme et à la retenue", indique un communiqué lu sur la télévision publique par le porte-parole du gouvernement Bruno Koné.
Au moins sept personnes selon l`ONU, neuf selon des sources locales, ont été tuées le 20 juillet dans le camp de déplacés de Nahibly, peuplé surtout de membres de l`ethnie autochtone guéré, détruit en représailles à la mort de cinq personnes dans un quartier malinké (ethnie venue du nord du pays) de la ville voisine de Duékoué. Le camp était sous la protection de l`ONU.
"Le gouvernement met en garde tous ceux qui, profitant de l`émoi des populations" face à de "tels actes de barbarie", en font "une exploitation inapproriée", et "appelle les Ivoiriens à la cohabitation pacifique et à l`entente cordiale, gages d`une paix sincère et durable", a souligné M. Koné.
Il a averti ceux qui "tirent trop facilement sur cette corde, qui est extrêmement sensible, de l`ethnie, de la religion", et mis en cause ceux qui ont "intérêt à instrumentaliser les jeunes".
Par ailleurs, le ministre a annoncé le renforcement de la présence militaire dans l`Ouest, avec l`installation d`un bataillon.
Selon lui, "il ne s`agit pas de recréer un autre camp de réfugiés parce que nous avons malheureusement pu voir que derrière les réfugiés se cachaient des miliciens" fidèles à l`ex-président Laurent Gbagbo.
Il faut "aider les populations" déplacées lors de la sanglante crise postélectorale de 2010-2011 à "retourner chez elles" en sécurité, a-t-il dit.
Le gouvernement a demandé à la justice de "procéder dans les plus brefs délais aux enquêtes" pour indentifier et sanctionner les responsables des violences.