Comme tout pays moderne, la Côte d’Ivoire doit disposer d’un plan d’action de mise en œuvre de la convention pour l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard de femmes (cedef). Pour l’élaboration de ce plan capital dans la politique de promotion de la femme, elle a décidé de mobiliser, dans un premier temps, les institutions gouvernementales, les partenaires au développement et les organisations de la société civile autour de cet instrument en vue de mieux cerner les contours. C’est ce qui a expliqué du 18 au 20 juillet 2012 l’atelier de restitution de la présentation du rapport de la Côte d’Ivoire sur la mise en œuvre de la Cedef qui a eu pour cadre Mantchan hôtel de Grand-Bassam. Cette rencontre organisée par le ministère de la Famille, de la Femme et de l’Enfant a permis aux participants de faire, au terme de l’atelier, des recommandations. Ces suggestions qui vont permettre à la Côte d’Ivoire de mettre en place son plan d’action ont été appréciées par Mme Yaya Kaba, représentant la ministre Raymonde Goudou Koffi. « Ce fut un travail fastidieux mais exaltant. Nous avons pu découvrir en profondeur, cet instrument qui est une véritable référence en matière de protection et de promotion des femmes », a fait savoir la représentante de la ministre de la Famille, de la femme et de l’enfant. Toutefois, elle a reconnu que le chantier de l’intégration des femmes était encore vaste et qu’il était temps de privilégier les actions concrètes aux activités cosmétiques et fanfaronnes qui, en réalité mettent en exergue notre incapacité à obtenir des résultats tangibles. « Nous n’avons plus d’excuses. Finalisons donc le travail qui a été entamé ici et mettons-nous au travail pour obtenir des résultats probants pour la prochaine évaluation qui doit intervenir en 2015. Ensemble, nous pouvons relever ce défi de la bonne gouvernance et du développement durable »,a-t-elle galvanisé les participants qui doivent dans quelques semaines se retrouver pour valider le plan d’action du Cedef .
Elysée YAO
Elysée YAO
