Mme Dominique Ouattara a effectué, du 18 au 23 juillet 2012, une visite de travail à Washington DC, sur invitation de la secrétaire d’Etat américaine, Mme Hillary Clinton. Lors de ce voyage au pays de l’Oncle Sam, la Première Dame ivoirienne a pu prendre des contacts pour son combat contre le travail des enfants dans la cacao-culture. D’autant plus que la Côte d’Ivoire a effectué un bond qualitatif dans le domaine de la lutte contre le travail des enfants. Grâce au travail abattu, le pays est passé de la catégorie 3 (zone rouge des pays sous surveillance) à la catégorie 2. Un bond que la First Lady a bien voulu consolider, en profitant de cette invitation pour présenter aux personnalités américaines les différentes mesures prévues par le Comité national de surveillance (CNS) pour freiner complètement le phénomène dans le pays. Ainsi, Mme Dominique Ouattara a présenté des mesures de prévention et de protection, de poursuites, de répression des trafiquants et de suivi-évaluation. Des mesures qui vont permettre, entre autres, le renforcement du cadre législatif et légal, à travers la validation des projets de décrets d’application de la loi n° 2010-272 du 30 septembre 2010, portant interdiction des pires formes de travail des enfants (PFTE). Sans manquer de renforcer les capacités des autorités locales, judiciaires et des forces de l’ordre. Le CNS prévoit de lancer une vaste campagne nationale de sensibilisation sur le fléau, et veut diffuser des messages dans les médias et par affichage, concevoir des capsules relatives à la traite des enfants et aussi réaliser un film documentaire. Concernant les mesures de protection, le Comité préconise de créer des brigades de protection d’enfants qu’il va équiper en moyens opérationnels et informatiques. Il prévoit aussi installer un numéro vert. Par ailleurs, le CNS fera construire un centre d’accueil pour les enfants en situation d’urgence. Concernant les mesures de poursuite et de répression, le CNS recommande l’organisation d’opérations de police au niveau national, transfrontalier et l’engagement des poursuites judiciaires contre les auteurs d’infractions liées à la traite et au travail des enfants. Pour les mesures de suivi et évaluation, le comité envisage de rendre opérationnel le système d’Observation et de suivi du travail des enfants (Sosteci).
MARIE PAULE KOFFI
DirCom Cabinet Première Dame
MARIE PAULE KOFFI
DirCom Cabinet Première Dame