Abidjan, La ministre déléguée auprès du premier ministre chargée de la Justice, Mme Matto Loma Cissé, s’est entretenue mardi, à la maison d’arrêt et de correction de Bouna, avec les détenus pro-Gbagbo en compagnie des fonctionnaires de la Division des droits de l’homme et de la Section Etat de droit de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI).
Selon un communiqué de la mission dont l’AIP a reçu copie, mercredi, après avoir échangé avec le régisseur de la prison, M. Tia Soumahoro, Mme Cissé et sa délégation ont échangé avec MM. Pascal Affi N’guessan, Michel Gbagbo et Moïse Lida Kouassi, après avoir effectué une visite complète des locaux de ce centre de détention dont les pensionnaires sont répartis dans trois cellules.
La ministre déléguée à la Justice et sa délégation se sont rendues au tribunal de première instance de la ville où le président N’Guetti Assoia a plaidé pour l’obtention de locaux plus adéquats, de matériel informatique, ainsi que de véhicules de fonction et de liaison pour son personnel.
Selon le président de l’institution judiciaire, les actes d’état-civil, tels que l’acte de naissance, ne sont plus enregistrés dans la région, du fait essentiellement du mauvais état des routes.
Il a aussi demandé de moyens pour que les fonctionnaires chargés de cette tâche puissent se déplacer eux-mêmes vers les populations.
La maison d’arrêt et de correction de Bouna abrite 25 personnes dont 15 du groupe des 41 ivoiriens extradés du Libéria.
Les représentants de la Division des droits de l’homme et de la Section Etat de droit de l’ONUCI ont d’ailleurs échangé séparément avec ces Ivoiriens détenus depuis le 4 juillet, précise le communiqué.
(AIP)
kp
Selon un communiqué de la mission dont l’AIP a reçu copie, mercredi, après avoir échangé avec le régisseur de la prison, M. Tia Soumahoro, Mme Cissé et sa délégation ont échangé avec MM. Pascal Affi N’guessan, Michel Gbagbo et Moïse Lida Kouassi, après avoir effectué une visite complète des locaux de ce centre de détention dont les pensionnaires sont répartis dans trois cellules.
La ministre déléguée à la Justice et sa délégation se sont rendues au tribunal de première instance de la ville où le président N’Guetti Assoia a plaidé pour l’obtention de locaux plus adéquats, de matériel informatique, ainsi que de véhicules de fonction et de liaison pour son personnel.
Selon le président de l’institution judiciaire, les actes d’état-civil, tels que l’acte de naissance, ne sont plus enregistrés dans la région, du fait essentiellement du mauvais état des routes.
Il a aussi demandé de moyens pour que les fonctionnaires chargés de cette tâche puissent se déplacer eux-mêmes vers les populations.
La maison d’arrêt et de correction de Bouna abrite 25 personnes dont 15 du groupe des 41 ivoiriens extradés du Libéria.
Les représentants de la Division des droits de l’homme et de la Section Etat de droit de l’ONUCI ont d’ailleurs échangé séparément avec ces Ivoiriens détenus depuis le 4 juillet, précise le communiqué.
(AIP)
kp