Après un moment de turbulence, dirigeants et joueurs de l’Africa sport d’Abidjan ont fini par trouver un terrain d’entente. Les deux parties ont fait la paix lundi au domicile du PCA, Koné Cheick. Les salaires ont été payés, les joueurs ont fait leur mea culpa.
A situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle. Pour les besoins de la cause, les joueurs de l’Africa sport d’Abidjan, bien qu’ils aient des comptes bancaires, ont été payés, main en main. C’était lundi, au domicile du PCA du club, Koné Cheick Oumar aux deux plateaux. Les joueurs de l’Africa décriaient leur condition de travail et réclamaient des arriérés de salaire. Après des échanges très peu cordiaux par journaux interposés, eux et leurs dirigeants ont fini par trouver un terrain d’entente. C’est l’artiste Noël Dourey qui a servi de courroie de transmission entre les deux parties. C’est logiquement qu’il a dirigé les débats lundi dans le salon annexe de Koné Cheick. Il est 19 h 10’. Les joueurs attendent avec impatience. Noël Dourey coupe le ruban. « On va commencer. Chaque nom appelé vient chercher son dû. Doit-on donner les montants ?», demande l’artiste. A l’unanimité, les joueurs répondent par la négative. Sur ce que le club doit aux joueurs, ils ont convenu de toucher un mois et demi de salaire. C’est Timité Sékou, le porte-parole des joueurs, qui passe le premier à table. Il est suivi par Komara Karamoko. C’est Koné Cheick Oumar, himself, qui paye. D’un sac rouge, il tire les liasses d’argent qu’il découpe au moment convenant à chaque joueur. Après avoir touché son dû, chaque athlète signe. Ils étaient une trentaine. On peut citer quelques absences justifiées comme Bhan Ben, N’gouan Ruffin, Coulibaly Dalla, Cissé Abdul Karim. Qu’à cela ne tienne. Les joueurs se sont exprimés. Les dirigeants les ont écoutés et ont pris la résolution d’accéder à leur requête. Pas par faiblesse, mais pour le bien de l’Africa. Les échanges ont été cordiaux et surtout fructueux. Au sortir du « conseil », une photo de famille a ponctué la rencontre. « On a discuté de pas mal de choses et surtout lavé le linge sale en famille. Définitivement. On va continuer sur cette lancée. Nous partons la tête haute. Je tiens à remercier le président. Désormais, nous formons une vraie famille. Sincèrement, on vous demande pardon, c’est la première et la dernière fois, ça ne va plus se répéter », promet Timité Sékou. Le PCA du club, Koné Cheick Oumar s’est prononcé, à son tour, sur la soirée : « Les crises arrivent partout. On les dissipe pour avancer. S’il y a des problèmes, qu’on ne les règle plus dans les journaux. Il faut qu’on soit disciplinés et solidaires pour qu’on puisse construire le club. Retirez-vous des problèmes de la direction. Revendiquez vos salaires, vos conditions de travail, mais ne vous mêlez pas des problèmes politiques du club. On va se réorganiser et être plus forts. Regardez l’Asec, même quand ils perdent, ils restent organisés », a-t-il conclu. On le voit, le bateau vert a tangué, mais il n’a pas coulé. Il a fini par quitter la zone de turbulence. Les méchantes vagues soutenues par un groupe de supporters et amenées par les joueurs n’ont pas pu emporter le club. Dirigeants et joueurs ont fini par fumer le calumet de la paix. Mais que devient le fameux comité ad ‘hoc ?
Tibet Kipré
Leg :
A situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle. Pour les besoins de la cause, les joueurs de l’Africa sport d’Abidjan, bien qu’ils aient des comptes bancaires, ont été payés, main en main. C’était lundi, au domicile du PCA du club, Koné Cheick Oumar aux deux plateaux. Les joueurs de l’Africa décriaient leur condition de travail et réclamaient des arriérés de salaire. Après des échanges très peu cordiaux par journaux interposés, eux et leurs dirigeants ont fini par trouver un terrain d’entente. C’est l’artiste Noël Dourey qui a servi de courroie de transmission entre les deux parties. C’est logiquement qu’il a dirigé les débats lundi dans le salon annexe de Koné Cheick. Il est 19 h 10’. Les joueurs attendent avec impatience. Noël Dourey coupe le ruban. « On va commencer. Chaque nom appelé vient chercher son dû. Doit-on donner les montants ?», demande l’artiste. A l’unanimité, les joueurs répondent par la négative. Sur ce que le club doit aux joueurs, ils ont convenu de toucher un mois et demi de salaire. C’est Timité Sékou, le porte-parole des joueurs, qui passe le premier à table. Il est suivi par Komara Karamoko. C’est Koné Cheick Oumar, himself, qui paye. D’un sac rouge, il tire les liasses d’argent qu’il découpe au moment convenant à chaque joueur. Après avoir touché son dû, chaque athlète signe. Ils étaient une trentaine. On peut citer quelques absences justifiées comme Bhan Ben, N’gouan Ruffin, Coulibaly Dalla, Cissé Abdul Karim. Qu’à cela ne tienne. Les joueurs se sont exprimés. Les dirigeants les ont écoutés et ont pris la résolution d’accéder à leur requête. Pas par faiblesse, mais pour le bien de l’Africa. Les échanges ont été cordiaux et surtout fructueux. Au sortir du « conseil », une photo de famille a ponctué la rencontre. « On a discuté de pas mal de choses et surtout lavé le linge sale en famille. Définitivement. On va continuer sur cette lancée. Nous partons la tête haute. Je tiens à remercier le président. Désormais, nous formons une vraie famille. Sincèrement, on vous demande pardon, c’est la première et la dernière fois, ça ne va plus se répéter », promet Timité Sékou. Le PCA du club, Koné Cheick Oumar s’est prononcé, à son tour, sur la soirée : « Les crises arrivent partout. On les dissipe pour avancer. S’il y a des problèmes, qu’on ne les règle plus dans les journaux. Il faut qu’on soit disciplinés et solidaires pour qu’on puisse construire le club. Retirez-vous des problèmes de la direction. Revendiquez vos salaires, vos conditions de travail, mais ne vous mêlez pas des problèmes politiques du club. On va se réorganiser et être plus forts. Regardez l’Asec, même quand ils perdent, ils restent organisés », a-t-il conclu. On le voit, le bateau vert a tangué, mais il n’a pas coulé. Il a fini par quitter la zone de turbulence. Les méchantes vagues soutenues par un groupe de supporters et amenées par les joueurs n’ont pas pu emporter le club. Dirigeants et joueurs ont fini par fumer le calumet de la paix. Mais que devient le fameux comité ad ‘hoc ?
Tibet Kipré
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