Le président Alassane Ouattara a procédé, lundi, à Bonoua au lancement des travaux d’approvisionnement d’Abidjan par la nappe de Bonoua pour un montant de 50 milliards de Fcfa.
Dans 24 mois, les populations d’Abidjan n’auront plus à se faire de soucis pour avoir accès à l’eau potable. Le président Alassane Ouattara a précédé, lundi, au lancement à Bonoua d’un important chantier pour l’approvisionnement en eau potable de la ville d’Abidjan à partir de la nappe souterraine de ladite ville. Mais plus qu’à Abidjan c’est le début d’un vaste projet d’adduction de tout le territoire en eau potable qui a été entamé dans la cité de l’ananas. Car « dès l’année 2013 l’eau potable sera gratuite en milieu rural », a fait savoir le chef de l’Etat. Mais pour en revenir à la cérémonie du jour Ouattara s’est dit satisfait de pourvoir lancé le projet de 90 milliards de Fcfa, dont la première phase, est financée par l’Eximbank de Chine à hauteur de 50 milliards de Fcfa,( la deuxième phase débute en 2013 dans le cadre du contrat C2D avec la France, soit 40 milliards de Fcfa Ndlr). Un autre accord obtenu lors de son récent voyage au pays de Hun Jin Tao. Ce projet constitue, selon lui, un pan important de son programme de gouvernement. « Le projet qui nous réunit ici cet après midi constitue un des éléments essentiels de notre programme de gouvernement. Celui de permettre à tous les Ivoiriens d’avoir accès à l’eau potable sur l’ensemble du territoire national », a dit le président. Notant que « l’absence d’entretien et d’investissements pendant plusieurs années a entrainé un déficit important d’approvisionnement en eau potable aussi bien en milieu urbain que rural. Ce déficit était de 30% à Abidjan et d’environ 50% à l’intérieur du pays ». Et que c’est cette situation qui a conduit son gouvernement à concevoir en pleine crise postélectorale, ajoute-t-il, un programme présidentiel d’urgence, dont l’un des projets majeur est la réhabilitation et le renforcement de l’équipement de l’approvisionnement en au potable. Relevant les acquis cet engagement, Ouattara a noté que le programme permettra d’ici la fin de l’année 2012 de réparer 80 % des pompes en milieu rural dans l’ensemble du pays, d’absorber 60% du déficit actuel à Abidjan, de réhabiliter et renforcer 100% de l’équipement d’accès à l’eau potable en milieu urbain et rural. Mais, il ne compte pas s’arrêter là. « Nous prévoyons également pour 2014 le lancement d’un projet encore plus ambitieux d’alimentation d’Abidjan en eau potable à partir de la nappe souterraine du Sud Comoé afin de satisfaire les besoins relatifs d’environ de 10 à 15 ans. Donc notre objectif n’est pas de régler les problèmes dans deux ou trois ans, mais d’anticiper et de faire qu’en sorte que les Ivoiriens n’auront plus de problèmes d’eau potable au moins jusqu’à l’an 2020 », a ajouté le chef de l’Etat à la grande joie des populations. D’autant plus que les deux grands projets (autoroute Abidjan-Bassam et Adduction d’eau à Bonoua Ndlr) créeront un millier d’emplois, dont 500 à Bassam et 500 à Bonoua. Le président a finit en remerciant la République populaire de Chine, le ministre ivoirien des Infrastructures économiques Patrick Achi pour « son acharnement et son efficacité », ainsi les chefs traditionnel de la région pour leur collaboration. Quant à l’ambassadeur de Chine, Zhang Guaqing, il a encore une fois réitéré l’engagement de son pays à accompagner la Côte d’Ivoire.
Kuyo Anderson
Légende : Ouattara a décliné ses priorités pour le secteur de l’eau avant de donner le premier coup de pioche
Dans 24 mois, les populations d’Abidjan n’auront plus à se faire de soucis pour avoir accès à l’eau potable. Le président Alassane Ouattara a précédé, lundi, au lancement à Bonoua d’un important chantier pour l’approvisionnement en eau potable de la ville d’Abidjan à partir de la nappe souterraine de ladite ville. Mais plus qu’à Abidjan c’est le début d’un vaste projet d’adduction de tout le territoire en eau potable qui a été entamé dans la cité de l’ananas. Car « dès l’année 2013 l’eau potable sera gratuite en milieu rural », a fait savoir le chef de l’Etat. Mais pour en revenir à la cérémonie du jour Ouattara s’est dit satisfait de pourvoir lancé le projet de 90 milliards de Fcfa, dont la première phase, est financée par l’Eximbank de Chine à hauteur de 50 milliards de Fcfa,( la deuxième phase débute en 2013 dans le cadre du contrat C2D avec la France, soit 40 milliards de Fcfa Ndlr). Un autre accord obtenu lors de son récent voyage au pays de Hun Jin Tao. Ce projet constitue, selon lui, un pan important de son programme de gouvernement. « Le projet qui nous réunit ici cet après midi constitue un des éléments essentiels de notre programme de gouvernement. Celui de permettre à tous les Ivoiriens d’avoir accès à l’eau potable sur l’ensemble du territoire national », a dit le président. Notant que « l’absence d’entretien et d’investissements pendant plusieurs années a entrainé un déficit important d’approvisionnement en eau potable aussi bien en milieu urbain que rural. Ce déficit était de 30% à Abidjan et d’environ 50% à l’intérieur du pays ». Et que c’est cette situation qui a conduit son gouvernement à concevoir en pleine crise postélectorale, ajoute-t-il, un programme présidentiel d’urgence, dont l’un des projets majeur est la réhabilitation et le renforcement de l’équipement de l’approvisionnement en au potable. Relevant les acquis cet engagement, Ouattara a noté que le programme permettra d’ici la fin de l’année 2012 de réparer 80 % des pompes en milieu rural dans l’ensemble du pays, d’absorber 60% du déficit actuel à Abidjan, de réhabiliter et renforcer 100% de l’équipement d’accès à l’eau potable en milieu urbain et rural. Mais, il ne compte pas s’arrêter là. « Nous prévoyons également pour 2014 le lancement d’un projet encore plus ambitieux d’alimentation d’Abidjan en eau potable à partir de la nappe souterraine du Sud Comoé afin de satisfaire les besoins relatifs d’environ de 10 à 15 ans. Donc notre objectif n’est pas de régler les problèmes dans deux ou trois ans, mais d’anticiper et de faire qu’en sorte que les Ivoiriens n’auront plus de problèmes d’eau potable au moins jusqu’à l’an 2020 », a ajouté le chef de l’Etat à la grande joie des populations. D’autant plus que les deux grands projets (autoroute Abidjan-Bassam et Adduction d’eau à Bonoua Ndlr) créeront un millier d’emplois, dont 500 à Bassam et 500 à Bonoua. Le président a finit en remerciant la République populaire de Chine, le ministre ivoirien des Infrastructures économiques Patrick Achi pour « son acharnement et son efficacité », ainsi les chefs traditionnel de la région pour leur collaboration. Quant à l’ambassadeur de Chine, Zhang Guaqing, il a encore une fois réitéré l’engagement de son pays à accompagner la Côte d’Ivoire.
Kuyo Anderson
Légende : Ouattara a décliné ses priorités pour le secteur de l’eau avant de donner le premier coup de pioche
