La cérémonie officielle de la célébration de la Journée Internationale de la Jeunesse (JIJ), ce mardi, 14 août, à l’auditorium de la Bibliothèque Nationale, au Plateau, a été marquée par le lancement d’un plaidoyer en faveur d’un Fonds Mondial pour la Jeunesse.
« L’Appel d’Abidjan ». C’est le nom donné à un plaidoyer pour la création d’un Fonds Mondial pour la Jeunesse et l’Emploi Jeune et dont le lancement a eu lieu, ce mardi, à la Bibliothèque Nationale, au Plateau. C’était à l’occasion de la célébration officielle de la Journée Internationale de la Jeunesse organisée par le Ministère de la Promotion de la Jeunesse et du Service Civique. Le Ministre Alain Lobognon a procédé au lancement de ce plaidoyer, apportant ainsi son soutien et, partant, celui du gouvernement ivoirien aux initiateurs du projet, un groupe de jeunes africains réunis au sein du G25.
Pour le Ministre, en effet, «la disponibilité des fonds est la condition première pour assurer l’insertion économique des jeunes ». Aussi, a-t-il assuré ces jeunes de sa volonté de faire du lobbying auprès des dirigeants africains et du monde pour l’aboutissement d’un tel projet. Annonçant, par ailleurs, la tenue très prochaine du 2ème Forum de la jeunesse pour les objectifs du millénaire pour le développement (OMD) à Abidjan, il a décidé d’en faire une tribune pour la cause de ce fonds. Car, dira-t-il, « pour mieux demander, il faut être prêt. N’allons pas vers les autres continents avec un panier vide. Nous avons 25 pays et, je pense qu’ils peuvent déjà mobiliser un premier fonds. L’initiative est partie de l’Afrique et l’Afrique doit montrer sa responsabilité. Je pense que si nous demandons de mobiliser quelques milliards pour notre fonds, aucun chef d’Etat des 25 pays du groupe ne refusera de mettre un chèque dans le panier ». Le Ministre Alain Lobognon n’est pas la seule autorité ivoirienne à soutenir ce projet, en ce sens qu’il a connu également l’assentiment du Président Aimé Henri Konan Bédié. Raison pour laquelle ce dernier était représenté à la cérémonie du jour par son Directeur de Cabinet, M. Lénissongui Coulibaly. « Le président Bédié constate en effet que le chômage des jeunes est devenu un fléau mondial qui n’épargne aucun pays de la planète, y compris les plus riches du monde. Il importe donc de sensibiliser le monde entier en vue d’une solution mondiale à un fléau mondial. (…). Un tel fonds sera le signe palpable de l’intérêt que porte la communauté internationale aux problèmes de la jeunesse. Utilisé pour encourager l’auto-emploi et surtout la formation des jeunes initiateurs de projets agricoles, il aura pour effet de résoudre le lancinant problème du chômage des jeunes et la tentation de l’Occident, caractérisée par une émigration vers des cieux qui ne sont souvent que des leurres », a t-il déclaré.
Au nom du G25, Dr Luc Cidimu a expliqué que son organisation est composée de 25 Etats de l’Afrique de l’Ouest et du Centre et vise à amener les Nations Unies à créer un Fonds Mondial pour la Jeunesse et l’Emploi-jeune. Selon lui, l’initiative est partie du constat selon lequel malgré toutes les belles paroles qui sont dites, il manque une véritable volonté politique des Etats du monde entier en faveur de la Jeunesse, bien que la période 2011-2012 ait été décrétée Année Internationale de la Jeunesse par les Nations Unies. « Les programmes pour la promotion de l’auto-emploi ne seront jamais une réalité si la question des finances n’est pas posée. Des fléaux se sont vus décréter des Années Internationales au terme desquelles des Fonds ont été mobilisés pour y faire face. Mais, pour la jeunesse et l’emploi des jeunes, il n’y a pas de fonds mondial », a-t-il soutenu. Aussi, ses amis et lui ont-ils décidé de lancer un appel à l’endroit de la Communauté Internationale, à partir d’Abidjan. D’où la dénomination, « l’Appel d’Abidjan », en signe de reconnaissance au gouvernement ivoirien, à travers le Ministre de la Promotion de la Jeunesse et du service Civique et au président Henri Konan Bédié pour avoir décidé de les accompagner pour faire de ce plaidoyer, une réalité.
Conformément au thème de cette année, « Construire un monde meilleur : des partenariats avec les jeunes », trois organisations, le Réseau National de la Jeunesse de Côte d’Ivoire, la Commission nationale de l’Unesco, et le Club ivoirien des Fonds Internationaux des Jeunes de la CONFEJES (Conférence des Ministères de la Jeunesse et des Sports des Etats partageant la langue française), ont parlé de leurs expériences en matière de partenariats avec des institutions et organisations nationales et internationales en faveur des jeunes.
La cérémonie a également été marquée par des exposés sur « La promotion du Volontariat et du bénévolat », d’une part, et sur « L’éducation à la citoyenneté », d’autre part. Ces communications ont été prononcées respectivement par le Directeur du Volontariat et des Programmes Communautaires, M. Salifou Bakayoko et le Directeur de d’Education Civique, M. Honoré Zan-Bi Foua.
Pour rappel, la Journée Internationale de la Jeunesse est célébrée dans le monde entier, tous les 12 août de chaque année.
CELLCOM/MPJSC
« L’Appel d’Abidjan ». C’est le nom donné à un plaidoyer pour la création d’un Fonds Mondial pour la Jeunesse et l’Emploi Jeune et dont le lancement a eu lieu, ce mardi, à la Bibliothèque Nationale, au Plateau. C’était à l’occasion de la célébration officielle de la Journée Internationale de la Jeunesse organisée par le Ministère de la Promotion de la Jeunesse et du Service Civique. Le Ministre Alain Lobognon a procédé au lancement de ce plaidoyer, apportant ainsi son soutien et, partant, celui du gouvernement ivoirien aux initiateurs du projet, un groupe de jeunes africains réunis au sein du G25.
Pour le Ministre, en effet, «la disponibilité des fonds est la condition première pour assurer l’insertion économique des jeunes ». Aussi, a-t-il assuré ces jeunes de sa volonté de faire du lobbying auprès des dirigeants africains et du monde pour l’aboutissement d’un tel projet. Annonçant, par ailleurs, la tenue très prochaine du 2ème Forum de la jeunesse pour les objectifs du millénaire pour le développement (OMD) à Abidjan, il a décidé d’en faire une tribune pour la cause de ce fonds. Car, dira-t-il, « pour mieux demander, il faut être prêt. N’allons pas vers les autres continents avec un panier vide. Nous avons 25 pays et, je pense qu’ils peuvent déjà mobiliser un premier fonds. L’initiative est partie de l’Afrique et l’Afrique doit montrer sa responsabilité. Je pense que si nous demandons de mobiliser quelques milliards pour notre fonds, aucun chef d’Etat des 25 pays du groupe ne refusera de mettre un chèque dans le panier ». Le Ministre Alain Lobognon n’est pas la seule autorité ivoirienne à soutenir ce projet, en ce sens qu’il a connu également l’assentiment du Président Aimé Henri Konan Bédié. Raison pour laquelle ce dernier était représenté à la cérémonie du jour par son Directeur de Cabinet, M. Lénissongui Coulibaly. « Le président Bédié constate en effet que le chômage des jeunes est devenu un fléau mondial qui n’épargne aucun pays de la planète, y compris les plus riches du monde. Il importe donc de sensibiliser le monde entier en vue d’une solution mondiale à un fléau mondial. (…). Un tel fonds sera le signe palpable de l’intérêt que porte la communauté internationale aux problèmes de la jeunesse. Utilisé pour encourager l’auto-emploi et surtout la formation des jeunes initiateurs de projets agricoles, il aura pour effet de résoudre le lancinant problème du chômage des jeunes et la tentation de l’Occident, caractérisée par une émigration vers des cieux qui ne sont souvent que des leurres », a t-il déclaré.
Au nom du G25, Dr Luc Cidimu a expliqué que son organisation est composée de 25 Etats de l’Afrique de l’Ouest et du Centre et vise à amener les Nations Unies à créer un Fonds Mondial pour la Jeunesse et l’Emploi-jeune. Selon lui, l’initiative est partie du constat selon lequel malgré toutes les belles paroles qui sont dites, il manque une véritable volonté politique des Etats du monde entier en faveur de la Jeunesse, bien que la période 2011-2012 ait été décrétée Année Internationale de la Jeunesse par les Nations Unies. « Les programmes pour la promotion de l’auto-emploi ne seront jamais une réalité si la question des finances n’est pas posée. Des fléaux se sont vus décréter des Années Internationales au terme desquelles des Fonds ont été mobilisés pour y faire face. Mais, pour la jeunesse et l’emploi des jeunes, il n’y a pas de fonds mondial », a-t-il soutenu. Aussi, ses amis et lui ont-ils décidé de lancer un appel à l’endroit de la Communauté Internationale, à partir d’Abidjan. D’où la dénomination, « l’Appel d’Abidjan », en signe de reconnaissance au gouvernement ivoirien, à travers le Ministre de la Promotion de la Jeunesse et du service Civique et au président Henri Konan Bédié pour avoir décidé de les accompagner pour faire de ce plaidoyer, une réalité.
Conformément au thème de cette année, « Construire un monde meilleur : des partenariats avec les jeunes », trois organisations, le Réseau National de la Jeunesse de Côte d’Ivoire, la Commission nationale de l’Unesco, et le Club ivoirien des Fonds Internationaux des Jeunes de la CONFEJES (Conférence des Ministères de la Jeunesse et des Sports des Etats partageant la langue française), ont parlé de leurs expériences en matière de partenariats avec des institutions et organisations nationales et internationales en faveur des jeunes.
La cérémonie a également été marquée par des exposés sur « La promotion du Volontariat et du bénévolat », d’une part, et sur « L’éducation à la citoyenneté », d’autre part. Ces communications ont été prononcées respectivement par le Directeur du Volontariat et des Programmes Communautaires, M. Salifou Bakayoko et le Directeur de d’Education Civique, M. Honoré Zan-Bi Foua.
Pour rappel, la Journée Internationale de la Jeunesse est célébrée dans le monde entier, tous les 12 août de chaque année.
CELLCOM/MPJSC