La Fédération interprofessionnelle des patrons de boulangers interpelle le gouvernement
Les employés des boulangeries, boulangers et consommateurs de pain sont en danger. Et ce, depuis l’augmentation inattendue du prix de la farine intervenue en date du 21 août 2012. Une situation qui risque d’en rajouter aux souffrances des Ivoiriens, si l’on n’y prend garde, selon une déclaration du président de la FIPBPCI (Fédération interprofessionnelle des patrons de boulangers et pâtissiers de Côte d’Ivoire), M. Any Zoboué-Jean Baptiste, dont nous avons reçu copie. «Depuis le 21 août 2012, nous avons constaté que les Grands Moulins d’Abidjan (GMA), les Moulins Modernes de Côte d’Ivoire (MMCI), les Moulins de Côte d’Ivoire (LMCI) ont d’un commun accord augmenté le prix de la tonne de farine de blé qui est passé de 350.000 FCFA à 410.000 FCFA, soit une augmentation de 3000 FCFA par sac de 50 kilogrammes. Cette décision nous semble inappropriée compte tenu des difficultés auxquelles les ménages sont confrontés», déplore Any Zoboué-Jean Baptiste, avant de faire cette mise en garde: «…avec cette augmentation de prix, il devient impossible pour les boulangers de maintenir la qualité et le prix du pain. Le manque à gagner est si important que les boulangers risquent de fermer ou de procéder à une compression du personnel». Face à la réalité du terrain, la Fédération interprofessionnelle des patrons de boulangers et pâtissiers de Côte d’Ivoire a choisi d’opter pour le moindre mal, en menaçant de procéder à une augmentation du prix de la baguette de pain, en lieu et place de la fermeture des boulangeries et le licenciement des travailleurs. «Pour éviter ces tristes décisions, les meuniers ne laissent d’autre choix aux boulangers que de procéder à une augmentation du prix de la baguette de pain, les jours à venir», menace-t-elle. Mais tout est une question de volonté du gouvernement, à moins qu’il se saisisse du dossier, comme cela a été le cas pour le riz. Car, même les grilleurs de beignets (gboflotos) sont concernés. Et si rien n’est fait, cela risque de faire disparaître ces petits métiers qui nourrissent de nombreuses familles tant à Abidjan qu’à l’intérieur du pays.
HK
Les employés des boulangeries, boulangers et consommateurs de pain sont en danger. Et ce, depuis l’augmentation inattendue du prix de la farine intervenue en date du 21 août 2012. Une situation qui risque d’en rajouter aux souffrances des Ivoiriens, si l’on n’y prend garde, selon une déclaration du président de la FIPBPCI (Fédération interprofessionnelle des patrons de boulangers et pâtissiers de Côte d’Ivoire), M. Any Zoboué-Jean Baptiste, dont nous avons reçu copie. «Depuis le 21 août 2012, nous avons constaté que les Grands Moulins d’Abidjan (GMA), les Moulins Modernes de Côte d’Ivoire (MMCI), les Moulins de Côte d’Ivoire (LMCI) ont d’un commun accord augmenté le prix de la tonne de farine de blé qui est passé de 350.000 FCFA à 410.000 FCFA, soit une augmentation de 3000 FCFA par sac de 50 kilogrammes. Cette décision nous semble inappropriée compte tenu des difficultés auxquelles les ménages sont confrontés», déplore Any Zoboué-Jean Baptiste, avant de faire cette mise en garde: «…avec cette augmentation de prix, il devient impossible pour les boulangers de maintenir la qualité et le prix du pain. Le manque à gagner est si important que les boulangers risquent de fermer ou de procéder à une compression du personnel». Face à la réalité du terrain, la Fédération interprofessionnelle des patrons de boulangers et pâtissiers de Côte d’Ivoire a choisi d’opter pour le moindre mal, en menaçant de procéder à une augmentation du prix de la baguette de pain, en lieu et place de la fermeture des boulangeries et le licenciement des travailleurs. «Pour éviter ces tristes décisions, les meuniers ne laissent d’autre choix aux boulangers que de procéder à une augmentation du prix de la baguette de pain, les jours à venir», menace-t-elle. Mais tout est une question de volonté du gouvernement, à moins qu’il se saisisse du dossier, comme cela a été le cas pour le riz. Car, même les grilleurs de beignets (gboflotos) sont concernés. Et si rien n’est fait, cela risque de faire disparaître ces petits métiers qui nourrissent de nombreuses familles tant à Abidjan qu’à l’intérieur du pays.
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