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Politique Publié le vendredi 24 août 2012 | Nord-Sud

Prison de Boundiali : Des manœuvres en cours pour libérer les pro-Gbagbo

Les informateurs des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) sont formels. Des individus préparent une attaque contre la prison de Boundiali.

Le dispositif sécuritaire a été renforcé à la prison de Boundiali depuis le week-end dernier. Selon une source crédible au sein de la hiérarchie de la grande muette, cette mesure préventive fait suite à la persistance d’informations accréditant une attaque en préparation contre la prison de la localité. Cela en vue de provoquer l’évasion de certains détenus. La prison de la capitale de la Bagoué abrite des pensionnaires peu ordinaires: neuf prisonniers politiques proches de l’ancien président Laurent Gbagbo. Ces personnes ne sont autres que Aké N’Gbo, Philippe-Henri Dacoury-Tabley, Alcide Djédjé, Christine Adjobi, Martin Sokouri Bohui, Désiré Dallo, Gnahoua Zibrabi, Séka Séka Adjovi et Basile Mahan Gahé. Sans omettre dix miliciens arrêtés récemment à l’Ouest. Notre interlocuteur soutient que le risque en cas d’attaque, est que ces personnes ne profitent pour prendre la clé des champs. «Nous n’avons pas voulu prendre de risque. Nous avons décidé de consolider nos positions dans la sécurisation du pénitencier», confie sous le couvert de l’anonymat, un responsable des Frci de Boundiali joint par téléphone. «Nos informateurs évoquent des réunions secrètes entre des gendarmes, des policiers et des responsables politiques de l’opposition. Je ne peux pas vous en dire plus parce que nous menons nos enquêtes sous le commandement de nos chefs», ajoute le militaire. La sécurité à la prison civile de la ville est assurée par la police, la gendarmerie et l’armée. Ceux-ci viennent en appui aux gardes pénitentiaires. Les policiers s’occupent de la sécurité à l’extérieur du bagne tandis que les gendarmes et les militaires montent la garde aux différents miradors. Ces derniers ont donc accès à l’intérieur et peuvent être en contact avec les prisonniers. Mais le hic, indique le soldat, «c’est que nous ne pouvons pas faire confiance à la gendarmerie dont les éléments sont composés de personnes venues de Korhogo, d’Odienné et sur place à Boundiali. Nous ne maîtrisons pas leurs intentions et les informations que nous recevons fondent notre prudence». A en croire notre interlocuteur, c’est fort de ces bruits alarmants que le chef de la sécurité de la localité a partagé, samedi, ses inquiétudes avec l’état-major général des Frci. Pour parer à toute éventualité, la hiérarchie militaire a renforcé son dispositif. Des hommes sont donc partis de Korhogo pour prêter main forte à leurs frères d’armes de Boundiali.


Bamba K. Inza
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