Face aux rumeurs d’attaque, le commandant de la 2e région militaire du pays basée à Daloa, le colonel Koné Mambi, affiche la détermination de ses troupes à faire mordre la poussière aux déstabilisateurs. Il dément également les cas d’enlèvements signalés dans sa zone de compétence.
On parle de plus en plus d’enlèvements, d’interpellations et d’arrestations de personnes par les forces de l’ordre à Daloa. Qu’en est-il exactement?
Il n’y a pas eu d’enlèvements. Les militaires, les policiers et les gendarmes n’enlèvent pas les gens. Bien au contraire, ils travaillent pour sécuriser les personnes et leurs biens. Nous procédons à des interpellations lorsque nous avons des informations sur des gens suspects. Une fois interpellées, ces personnes sont mises à la disposition de la gendarmerie. Lorsque le cas s’impose, nous leur posons des questions, nous faisons des recoupements afin de situer les responsabilités des uns et des autres. Ceux à qui des choses sont reprochées vont répondre de leurs actes. Dans le cas contraire, ils sont libérés. C’est pour dire que ceux qui n’ont rien à se reprocher n’ont rien à craindre. Nous ne faisons pas de chasse aux sorcières, mais plutôt notre travail qui consiste à faire en sorte que les populations soient en sécurité. Tout suspect sera interpellé et interrogé. Ce qui est loin d’un enlèvement.
De folles rumeurs d’attaque de la ville de Daloa créent la psychose chez les populations. Que pouvez-vous leur dire?
Ces rumeurs ne sont pas propres à la seule ville de Daloa, mais à toute la 2e région militaire. Nous les traitons avec vigilance et sérieux. Je voudrais dire à la population de se rassurer et que sa sécurité est garantie. Daloa et toutes les villes de la 2e région militaire sont sécurisées. Après Akouédo, Yopougon, Dabou…toutes les dispositions sont prises aujourd’hui pour que nous ne soyons plus surpris. Nous sommes sur le qui-vive et veillons sur la sécurité des populations et de leurs biens. Elles peuvent vaquer à leurs occupations. Je leur donne l’assurance que les militaires, les gendarmes et les policiers feront leur travail. Je ne suis pas Dieu pour prévoir ce qui va arriver, ou pour dire qu’il n’y aura rien du tout, mais s’il y a quelque chose, le feu sera très vite éteint. Et les pyromanes seront traqués avec la dernière énergie. Les rumeurs font désormais partie du quotidien des Ivoiriens. C’est elles qui alimentent désormais toutes les conversations. Cependant, nous enregistrons et prenons toutes les informations qui nous parviennent avec beaucoup de sérieux. Elles nous permettent, chaque jour, d’être encore plus vigilants. Les forces de l’ordre sont sereines et veillent au grain. Aucune tentative de déstabilisation ni de trouble à l’ordre public ne passera. Notre dispositif est en place comme nous le recommande le chef d’état-major des armées de Côte d’Ivoire. Et nous attendons de pieds fermes les déstabilisateurs.
Jusqu’où s’étend la 2e région militaire?
Ma région couvre toute la région du Fromager (actuelle région du Gôh), les villes de Soubré, de San Pedro et de Méagui. Et toutes les villes du Grand-Ouest et du Centre-Ouest. Le pays est divisé en quatre grandes régions au plan militaire. Il y a les régions Nord, Centre, Sud, Est, et de celle de l’Ouest et du Centre-ouest que je dirige. Chaque région est commandée par un colonel qui est le représentant et le prolongement de l’action du chef d’état-major.
La 2è région militaire semble être l’une des plus agitées. Pouvez-vous nous dire pourquoi ?
Effectivement, l’Ouest est l’une des régions les plus agitées du pays depuis un moment du point de vue sécuritaire. Cela se comprend quand on sait qu’elle a été le lieu de violents affrontements entre les miliciens et les Forces armées des Forces nouvelles pendant la crise postélectorale. Les soubresauts sont liés au fait que beaucoup d’éléments n’ont pas déposé leurs armes. Malgré le retour de la paix, l’appel et la main tendue du gouvernement pour une réconciliation vraie, certains ont gardé les armes par devers eux. C’est cette réalité qui justifie le déploiement massif des forces de l’ordre, en patrouille ces temps-ci, de jour comme de nuit, pour veiller à la sécurité des populations.
Entretien réalisé par
Bayo Fatim à Daloa
On parle de plus en plus d’enlèvements, d’interpellations et d’arrestations de personnes par les forces de l’ordre à Daloa. Qu’en est-il exactement?
Il n’y a pas eu d’enlèvements. Les militaires, les policiers et les gendarmes n’enlèvent pas les gens. Bien au contraire, ils travaillent pour sécuriser les personnes et leurs biens. Nous procédons à des interpellations lorsque nous avons des informations sur des gens suspects. Une fois interpellées, ces personnes sont mises à la disposition de la gendarmerie. Lorsque le cas s’impose, nous leur posons des questions, nous faisons des recoupements afin de situer les responsabilités des uns et des autres. Ceux à qui des choses sont reprochées vont répondre de leurs actes. Dans le cas contraire, ils sont libérés. C’est pour dire que ceux qui n’ont rien à se reprocher n’ont rien à craindre. Nous ne faisons pas de chasse aux sorcières, mais plutôt notre travail qui consiste à faire en sorte que les populations soient en sécurité. Tout suspect sera interpellé et interrogé. Ce qui est loin d’un enlèvement.
De folles rumeurs d’attaque de la ville de Daloa créent la psychose chez les populations. Que pouvez-vous leur dire?
Ces rumeurs ne sont pas propres à la seule ville de Daloa, mais à toute la 2e région militaire. Nous les traitons avec vigilance et sérieux. Je voudrais dire à la population de se rassurer et que sa sécurité est garantie. Daloa et toutes les villes de la 2e région militaire sont sécurisées. Après Akouédo, Yopougon, Dabou…toutes les dispositions sont prises aujourd’hui pour que nous ne soyons plus surpris. Nous sommes sur le qui-vive et veillons sur la sécurité des populations et de leurs biens. Elles peuvent vaquer à leurs occupations. Je leur donne l’assurance que les militaires, les gendarmes et les policiers feront leur travail. Je ne suis pas Dieu pour prévoir ce qui va arriver, ou pour dire qu’il n’y aura rien du tout, mais s’il y a quelque chose, le feu sera très vite éteint. Et les pyromanes seront traqués avec la dernière énergie. Les rumeurs font désormais partie du quotidien des Ivoiriens. C’est elles qui alimentent désormais toutes les conversations. Cependant, nous enregistrons et prenons toutes les informations qui nous parviennent avec beaucoup de sérieux. Elles nous permettent, chaque jour, d’être encore plus vigilants. Les forces de l’ordre sont sereines et veillent au grain. Aucune tentative de déstabilisation ni de trouble à l’ordre public ne passera. Notre dispositif est en place comme nous le recommande le chef d’état-major des armées de Côte d’Ivoire. Et nous attendons de pieds fermes les déstabilisateurs.
Jusqu’où s’étend la 2e région militaire?
Ma région couvre toute la région du Fromager (actuelle région du Gôh), les villes de Soubré, de San Pedro et de Méagui. Et toutes les villes du Grand-Ouest et du Centre-Ouest. Le pays est divisé en quatre grandes régions au plan militaire. Il y a les régions Nord, Centre, Sud, Est, et de celle de l’Ouest et du Centre-ouest que je dirige. Chaque région est commandée par un colonel qui est le représentant et le prolongement de l’action du chef d’état-major.
La 2è région militaire semble être l’une des plus agitées. Pouvez-vous nous dire pourquoi ?
Effectivement, l’Ouest est l’une des régions les plus agitées du pays depuis un moment du point de vue sécuritaire. Cela se comprend quand on sait qu’elle a été le lieu de violents affrontements entre les miliciens et les Forces armées des Forces nouvelles pendant la crise postélectorale. Les soubresauts sont liés au fait que beaucoup d’éléments n’ont pas déposé leurs armes. Malgré le retour de la paix, l’appel et la main tendue du gouvernement pour une réconciliation vraie, certains ont gardé les armes par devers eux. C’est cette réalité qui justifie le déploiement massif des forces de l’ordre, en patrouille ces temps-ci, de jour comme de nuit, pour veiller à la sécurité des populations.
Entretien réalisé par
Bayo Fatim à Daloa