Le Rassemblement pour la paix, le progrès et le partage continue d’écumer le pays profond. Pour cette fois, c’est la ville de Saïoua, notamment la place publique Guédia, qui a abrité le vendredi 24 août 2102, un meeting du Rpp animé par Diomandé Sam, vice-président de la conférence des présidents au sein du parti. Nombreux sont les militants qui ont accouru de toutes les localités villageoises de la sous-préfecture pour ce rassemblement. La notabilité de Saïoua, les représentants des autorités préfectorales et des politiques ont honoré de leur présence, cette rencontre d’échanges. Guédé Sahiri, chef des tribus de la localité, au nom de ses pairs, a exprimé sa joie de voir venir à eux la délégation du Rpp, de laquelle, il dit attendre beaucoup de bonnes nouvelles. Dans son intervention, le président de la coordination Rpp de Saïoua, Maître Osseri Méa Marcel a rendu un vibrant hommage au président Fologo, fondateur du parti, sans oublier les jeunes de ladite localité qui, pour lui, ne se sont pas pris au piège de la division et de la haine. En outre, l’orateur s’est dit porteur d’un message de paix, d’amour et de partage. «Cultivons nos talents pour favoriser une coexistence pacifique», a-t-il laissé entendre. Il a prôné, entre autres, le vivre-ensemble, l’observation des règles qui favorisent la paix et la cohésion. Avant d’exhorter la jeunesse à s’approprier son destin par le travail. Pour terminer, il a convié toute l’assistance à une attitude de tolérance et a annoncé sa candidature aux prochaines élections municipales. «Cette fois-ci, pour les prochaines élections à la mairie, je serai dans la course, je ne serai pas à côté», a-t-il déclaré à ses potentiels électeurs.
Lui emboîtant le pas, Diomandé Sam s’est dit porteur d’un message de compassion, de pardon, et de paix pour tout Saïoua. «Le Rpp ne vous a pas oubliés dans vos épreuves quotidiennes depuis plus d’un an», a-t-il dit d’entrée de jeu. Pour lui, sans la paix, rien ne peut se reconstruire. C’est la recherche de cette paix, a-t-il précisé, qui les pousse lui et ses amis à parcourir les contrées les plus reculées pour distiller non seulement l’idéologie maîtresse du parti qui se résume au partage, à la paix et au pardon, mais surtout, redonner espoir aux populations, éprouvées par de nombreuses meurtrissures. «Nous sommes là pour vous dire de tenir bon et de ne surtout pas être gagnés par la peur et le découragement», leur a-t-il indiqué. Rappelant leur alliance au sein du Cnrd, l’orateur a asséné que son parti n’a pas failli à ses engagements dans le cadre d’actions collégiales menées sur le terrain. «Le boycott des législatives en est une preuve», a-t-il rappelé. Poursuivant, Diomandé Sam s’est dit indigné du fait que le président Fologo soit traité de "traitre". Pour lui, l’attitude du fondateur du Rpp s’apparente au comportement chromatique du caméléon. Qui consiste à prendre la couleur du milieu ambiant qui l’environne, sans toutefois perdre sa vraie nature. «C’est pour cette raison, notre président, loin d’avoir trahi la lutte, se plie en plusieurs morceaux devant les tenants du pouvoir, pour négocier et obtenir la libération des prisonniers politiques et le retour des exilés», a-t-il expliqué. A en croire l’orateur, la décrispation, la paix véritable et la réconciliation, ne peuvent être une réalité que si les dirigeants du pays prennent la décision politique d’y parvenir. Au quel cas, ce sera toujours l’impasse, a-t-il averti. Avant de demander de la patience et de la persévérance aux militants quant aux maux qui minent le pays. Pour lui, seul le régime actuel a les "solutions" pour panser les plaies de la Côte d’Ivoire meurtrie. Pour eux, au Rpp, l’heure est à la mobilisation pour redonner vie au parti en vue d’engager les grandes batailles qui se dressent sur le chemin de la démocratie et du développement.
Marcel Dezogno, Envoyé spécial à Saioua
Lui emboîtant le pas, Diomandé Sam s’est dit porteur d’un message de compassion, de pardon, et de paix pour tout Saïoua. «Le Rpp ne vous a pas oubliés dans vos épreuves quotidiennes depuis plus d’un an», a-t-il dit d’entrée de jeu. Pour lui, sans la paix, rien ne peut se reconstruire. C’est la recherche de cette paix, a-t-il précisé, qui les pousse lui et ses amis à parcourir les contrées les plus reculées pour distiller non seulement l’idéologie maîtresse du parti qui se résume au partage, à la paix et au pardon, mais surtout, redonner espoir aux populations, éprouvées par de nombreuses meurtrissures. «Nous sommes là pour vous dire de tenir bon et de ne surtout pas être gagnés par la peur et le découragement», leur a-t-il indiqué. Rappelant leur alliance au sein du Cnrd, l’orateur a asséné que son parti n’a pas failli à ses engagements dans le cadre d’actions collégiales menées sur le terrain. «Le boycott des législatives en est une preuve», a-t-il rappelé. Poursuivant, Diomandé Sam s’est dit indigné du fait que le président Fologo soit traité de "traitre". Pour lui, l’attitude du fondateur du Rpp s’apparente au comportement chromatique du caméléon. Qui consiste à prendre la couleur du milieu ambiant qui l’environne, sans toutefois perdre sa vraie nature. «C’est pour cette raison, notre président, loin d’avoir trahi la lutte, se plie en plusieurs morceaux devant les tenants du pouvoir, pour négocier et obtenir la libération des prisonniers politiques et le retour des exilés», a-t-il expliqué. A en croire l’orateur, la décrispation, la paix véritable et la réconciliation, ne peuvent être une réalité que si les dirigeants du pays prennent la décision politique d’y parvenir. Au quel cas, ce sera toujours l’impasse, a-t-il averti. Avant de demander de la patience et de la persévérance aux militants quant aux maux qui minent le pays. Pour lui, seul le régime actuel a les "solutions" pour panser les plaies de la Côte d’Ivoire meurtrie. Pour eux, au Rpp, l’heure est à la mobilisation pour redonner vie au parti en vue d’engager les grandes batailles qui se dressent sur le chemin de la démocratie et du développement.
Marcel Dezogno, Envoyé spécial à Saioua