Le Président de la République, Alassane Ouattara, a décidé de prendre en main le processus de désarmement. Ce qui nécessite la mise en place de l’Autorité pour le désarmement, démobilisation et réinsertion (ADDR). La Banque Mondiale, à travers son chargé principal des opérations, a salué cette initiative le vendredi 24 août 2012 sur Onuci-Fm. Emmanuel Noubissié a accueilli la décision du chef de l’Etat de créer une structure unique avec beaucoup de satisfaction. Le chargé principal des opérations de l’Institution financière internationale a fait remarquer qu’il régnait un désordre dans la mise en œuvre de cette opération. «Il y avait plusieurs entités qui travaillaient dans ce secteur. Ceux-ci avaient les mêmes objectifs. Mais, malheureusement elles faisaient maison commune et chambre à part. Il s’était installé une espèce de cacophonie et de rivalités entre ses entités. Résultat, après plusieurs années de fonctionnement de ces entités les résultats sont extrêmement mitigés. Il n’y a pratiquement pas eu de désarmement, de démobilisation encore de réinsertion des ex-combattants», a souligné Emmanuel Noubissié. Qui a soutenu que la Banque mondiale a apporté tout son soutien au processus du DDR depuis sa mise en place en 2007. «Nous avons constaté en ce qui concerne la réinsertion qu’il n’y a pas eu d’engouement parce qu’en amont, ’il n’y avait pas de désarmement et de démobilisation», a-t-il relevé.
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