La direction générale des cultes a décidé de faire la sourde oreille face à la grogne des chefs religieux chrétiens qui pourtant lui parvient bel et bien à l’oreille. Sur le plateau de 13 heures du dimanche 19 août dernier, la directrice générale des cultes, occultant les vraies plaintes des chefs religieux, en l’occurrence le nombre de place à eux octroyé qui suscite une vive colère dans le milieu, s’est prononcée en quelque seconde seulement sur la question d’âge limite de quarante ans. Mais bon, revenons un peu à la mission de cette direction des cultes. «L’Eléphant» a pu mettre la patte sur le décret n° 2011-388 du 16 novembre 2011 portant organisation du ministère d’Etat, Ministère de l’intérieur. En son article 29 portant charge de la direction des cultes, il est mentionné ce qui suit : Article 29 : La Direction Générale des Cultes est chargée: «de réaliser les études relatives au régime juridique et à l'organisation des associations cultuelles;- d'examiner les dossiers relatifs à l'agrément des missions religieuses; de promouvoir le dialogue entre les différentes religions; de promouvoir de bons rapports entre l'Administration et les représentations des différentes religions; d'assister les Cultes et les Religions dans le cadre de leurs manifestations; d'encadrer l'organisation et d'assurer le suivi des pèlerinages et des visites des lieux saints; d'assister les organisations confessionnelles dans la recherche de financement; de promouvoir la liberté religieuse et la laïcité de l'Etat;de suivre les dossiers de contentieux…».
Ce qui intrigue «L’Eléphant» dans cet article 29, c’est surtout la dernière partie dans laquelle il est expliqué que le rôle de la direction des cultes est d’encadrer l’organisation et d’assurer le suivi des pèlerinages et des visites des lieux saints. Puis de promouvoir la liberté et la laïcité de l’Etat. Deux prescriptions qu’elle a déjà outrepassées. Comment ? En détournant 700 sur les 1000 places qui reviennent de droit aux chrétiens au profit d’une certaine société civile, d’un certain personnel administratif et d’un groupement de parti politique nommé Rhdp, la direction générale des cultes est prise en flagrant délit de violation de ce point 8. En sus, en s’imposant aux organisations religieuses, dans le choix de qui part ou de qui reste, la direction des cultes n’est plus dans son rôle d’encadrement encore moins dans celui du suivi que lui confère l’article 29 en son point 6. Avec à la clé, l’appel d’offres sensé sélectionner la meilleur agence capable de transporter les pèlerins chrétiens, réalisé dans des conditions capables d’indigner un athée. Il y a aussi le délai pour rassembler les documents demandés, jugé très court par les agences de voyage. Lesquelles ont été informées des conditions seulement le 10 août. Puis priées de déposer les dossiers le 17 août, date de rigueur. Une semaine pour se mettre à jour vis-à-vis des impôts. Si ce n’est pas une peau de banane jetée exprès sous le pied de ces agences de voyage, on se demande bien ce à quoi répond un tel empressement. Mais nous avons gardé le pire pour la fin : la caution de 450.000FCFA exigée comme caution à chaque candidat au pèlerinage par la direction des cultes avant d’embarquer pour les lieux saints.
Lesquels ont cependant bénéficié d’une prise en charge de 2 milliards offertes par l’Etat. Quand le coq chantera trois fois, la direction des cultes aura déjà découragé tous les candidats au pèlerinage…
Mahi Mikeumeune
Ce qui intrigue «L’Eléphant» dans cet article 29, c’est surtout la dernière partie dans laquelle il est expliqué que le rôle de la direction des cultes est d’encadrer l’organisation et d’assurer le suivi des pèlerinages et des visites des lieux saints. Puis de promouvoir la liberté et la laïcité de l’Etat. Deux prescriptions qu’elle a déjà outrepassées. Comment ? En détournant 700 sur les 1000 places qui reviennent de droit aux chrétiens au profit d’une certaine société civile, d’un certain personnel administratif et d’un groupement de parti politique nommé Rhdp, la direction générale des cultes est prise en flagrant délit de violation de ce point 8. En sus, en s’imposant aux organisations religieuses, dans le choix de qui part ou de qui reste, la direction des cultes n’est plus dans son rôle d’encadrement encore moins dans celui du suivi que lui confère l’article 29 en son point 6. Avec à la clé, l’appel d’offres sensé sélectionner la meilleur agence capable de transporter les pèlerins chrétiens, réalisé dans des conditions capables d’indigner un athée. Il y a aussi le délai pour rassembler les documents demandés, jugé très court par les agences de voyage. Lesquelles ont été informées des conditions seulement le 10 août. Puis priées de déposer les dossiers le 17 août, date de rigueur. Une semaine pour se mettre à jour vis-à-vis des impôts. Si ce n’est pas une peau de banane jetée exprès sous le pied de ces agences de voyage, on se demande bien ce à quoi répond un tel empressement. Mais nous avons gardé le pire pour la fin : la caution de 450.000FCFA exigée comme caution à chaque candidat au pèlerinage par la direction des cultes avant d’embarquer pour les lieux saints.
Lesquels ont cependant bénéficié d’une prise en charge de 2 milliards offertes par l’Etat. Quand le coq chantera trois fois, la direction des cultes aura déjà découragé tous les candidats au pèlerinage…
Mahi Mikeumeune