Chaises casées, pelouse envahie par les supporters, pugilat entre supporters, arbitres séquestrés, joueurs battus, c’est le visage hideux présenté par le football ivoirien, dimanche dernier.
La rencontre entre l’Asec Mimosas d`Abidjan et le Séwé Sport de San Pedro a viré à l`émeute, le dimanche 26 août, au stade Champroux de Marcory. Des supporteurs du club d`Abidjan n`ont pas digéré les erreurs d`arbitrage lors du match, qui s`est soldé par un nul (1-1)... et le sacre du Séwé Sport, pour la première fois champion de Côte d`Ivoire. Les bastonnades entre supporters sont devenues monnaie courante dans les matches de football en Côte d’Ivoire. Mauvais arbitrage ou matches truqués, il ne suffit que d’une étincelle pour que les supporters transforment les pelouses de football en véritable ring de boxe. Durant ces dernières années, les responsables du football ivoirien ont commencé à associer les policiers dans les stades pour dissuader les actes de vandalisme. Fut-il un temps où on associait généralement les actes de vandalisme à l’Africa Sport d’Abidjan. C’est ainsi que, lors des matches de l’Africa, on observait la présence de nombreux policiers chargés d’arrêter d’éventuels débordements. Hélas, la neuvième journée de la super division (dernière phase) du championnat national de ligue 1 a été très mouvementée ce dimanche 26 août, au stade Robert Champroux de Marcory, à Abidjan. La rencontre entre l’Asec et le Séwé Sport de San Pedro s`est soldée par un nul (1-1), et donnant lieu à des scènes de hooliganisme. Suite à des erreurs d’arbitrage, les « actionnaires » (supporteurs de l`Asec) se sont attaqués aux installations du stade, aux arbitres du match et même à Sidi Diallo, le président de la Fédération ivoirienne de football (FIF). Les éléments de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS) présents ont fait usage de grenades lacrymogènes pour évacuer les tribunes. Sidi Diallo a été exfiltré dans un endroit sécurisé du stade. Les joueurs des équipes et les arbitres ont été regroupés sur le terrain. Même si on n’a pas déploré de blessés, les dégâts matériels sont importants. La tribune de presse a été saccagée, le banc des remplaçants vandalisé, les grilles de protection arrachées. C`est un président de fédération sous le choc qui a assisté, impuissant, à la furie des supporteurs de l`Asec. On est en droit de s’inquiéter après de tels agissements des supporters ivoiriens. On se souvient que le 4 septembre 2005, alors que la Côte d’Ivoire s’est endormie à 19 heures parce qu’elle perdait un match qualificatif contre le Cameroun, les Ivoiriens sont rentrés à la maison comme des agneaux. Malgré la rage et la colère qui les habitaient. Question fondamentale, d’où vient ce nouveau type de supporter, sans foi ni loi, prêt à tout casser sur son passage ? Que faire devant ce hooliganisme qui ne fait que prendre de l’ampleur ? Les dirigeants de la Fif sont interpellés par ce genre d’acte qui n’honore pas la Côte d’ Ivoire. Le 8 septembre prochain, la Côte d’Ivoire doit rencontrer le Cameroun, la Fif est prévenue…
MAURYTH GBANE
La rencontre entre l’Asec Mimosas d`Abidjan et le Séwé Sport de San Pedro a viré à l`émeute, le dimanche 26 août, au stade Champroux de Marcory. Des supporteurs du club d`Abidjan n`ont pas digéré les erreurs d`arbitrage lors du match, qui s`est soldé par un nul (1-1)... et le sacre du Séwé Sport, pour la première fois champion de Côte d`Ivoire. Les bastonnades entre supporters sont devenues monnaie courante dans les matches de football en Côte d’Ivoire. Mauvais arbitrage ou matches truqués, il ne suffit que d’une étincelle pour que les supporters transforment les pelouses de football en véritable ring de boxe. Durant ces dernières années, les responsables du football ivoirien ont commencé à associer les policiers dans les stades pour dissuader les actes de vandalisme. Fut-il un temps où on associait généralement les actes de vandalisme à l’Africa Sport d’Abidjan. C’est ainsi que, lors des matches de l’Africa, on observait la présence de nombreux policiers chargés d’arrêter d’éventuels débordements. Hélas, la neuvième journée de la super division (dernière phase) du championnat national de ligue 1 a été très mouvementée ce dimanche 26 août, au stade Robert Champroux de Marcory, à Abidjan. La rencontre entre l’Asec et le Séwé Sport de San Pedro s`est soldée par un nul (1-1), et donnant lieu à des scènes de hooliganisme. Suite à des erreurs d’arbitrage, les « actionnaires » (supporteurs de l`Asec) se sont attaqués aux installations du stade, aux arbitres du match et même à Sidi Diallo, le président de la Fédération ivoirienne de football (FIF). Les éléments de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS) présents ont fait usage de grenades lacrymogènes pour évacuer les tribunes. Sidi Diallo a été exfiltré dans un endroit sécurisé du stade. Les joueurs des équipes et les arbitres ont été regroupés sur le terrain. Même si on n’a pas déploré de blessés, les dégâts matériels sont importants. La tribune de presse a été saccagée, le banc des remplaçants vandalisé, les grilles de protection arrachées. C`est un président de fédération sous le choc qui a assisté, impuissant, à la furie des supporteurs de l`Asec. On est en droit de s’inquiéter après de tels agissements des supporters ivoiriens. On se souvient que le 4 septembre 2005, alors que la Côte d’Ivoire s’est endormie à 19 heures parce qu’elle perdait un match qualificatif contre le Cameroun, les Ivoiriens sont rentrés à la maison comme des agneaux. Malgré la rage et la colère qui les habitaient. Question fondamentale, d’où vient ce nouveau type de supporter, sans foi ni loi, prêt à tout casser sur son passage ? Que faire devant ce hooliganisme qui ne fait que prendre de l’ampleur ? Les dirigeants de la Fif sont interpellés par ce genre d’acte qui n’honore pas la Côte d’ Ivoire. Le 8 septembre prochain, la Côte d’Ivoire doit rencontrer le Cameroun, la Fif est prévenue…
MAURYTH GBANE
