Existe-t-il un port dans la commune d’Abobo ? A cette interrogation, les idées se bousculant dans la tête de chacun. L’on est à se demander où est situé ce pont. Existe-t-il réellement, ou est-ce une vue de l’esprit? S’interrogent les Abidjanais à qui nous avons posé la question. Nous avons cherché ce coin à Abobo, la commune la plus peuplée de Côte d’Ivoire et nous avons découvert ce dont tous les chanteurs, comédiens et autres artistes magnifient l’existence .
Un téléfilm ivoirien, « Ma famille » avait utilisé pour la première fois, le terme ‘’Le port d’Abobo’’ pour amuser les téléspectateurs avec une imagination assez originale et déconcertante.
Toute chose qui avait donné à sourire à plus d’un citoyen en Côte d’Ivoire. Puis, Maréchal DJ, artiste congolais vivant en Côte d’Ivoire avait mûri et prolongé l’idée dans l’une de ses plus belles chansons qui avait fait un véritable tabac dans les hits parades. Comme un vrai port, les bateaux accostent tous les jours pour décharger leurs cargaisons pendant que les dockers s’acharnent à porter des bagages tant dans les entrepôts que dans les véhicules. On y trouve donc un peu de tout. Les marchandises, mêmes les plus douteux viennent de tous les horizons. Ce fameux port de ladite commune jouxte le mur arrière-droit de la mairie d’Abobo. Là-bas, on déambule dans tous les sens, on contemple tout et on marchande fort. C’est cet endroit qu’on appelle vulgairement ‘’le port d’Abobo’’. On y vend de vieux vélos, des téléphones portables, des vêtements, chaussures, télévisions, chaînes-Hifi, ordinateurs, tous les accessoires des appareils, des vieux bouquins pour ne citer que ces quelques objets. Les vendeuses de mets, de fruits et de rafraîchissement vont et viennent dans les allées pour ne pas dire ‘’le quai du port’’ pour écouler leurs marchandises. Comme au port autonome d’Abidjan, on y trouve des ressortissants de la Cedeao qui y exercent depuis des lustres. La légende dit qu’ils sont à l’origine de la création dudit ‘’port’’. Ces lieux brassent des millions de francs par jour comme en témoigne le dynamisme des activités. C’est travaillant dans cet environnement que certains commerçants qui ont requis l’anonymat ont fait fortune. Vers son entrée Nord, il y a des entrepôts pour le binôme café-cacao tenus par de gros bonnets du secteur. Parfois, ils font le séchage de ces produits sur place, quelques fois dans la boue, puis, ils font l’embarquement pour le vrai Port automne d’Abidjan situé dans la zone de Vridi. Selon des témoignages, ce sont des dizaines de personnes qui travaillent dans la filière café-cacao de ‘’ce port’’ d’Abobo et qui gagnent honnêtement leur vie.
Pendant ce temps, l’entrée Sud qui donne sur la route dite ‘’du zoo ou Sans manquer’’, est occupée par des vendeuses de viande de gibier boucané assez reconnaissable par le parfum embaumant l’air. On y trouve la viande de biche, d’agouti, de pangolin, de phacochère, de gazelle, pour ne citer que ces quelques gibiers. Après le ‘’quai’’ aux gibiers, se trouve un long conteneur frigorifique de 40 pieds qui ravitaille la commune d’Abobo en fruits tels que les pommes et les raisins. Les vendeurs de friperie sont aussi dans la place pour le plaisir des mégalomanes et les sybarites du coin. Et, ce ne sont pas les acheteurs qui manquent, car le maître des lieux, un ressortissant de la sous-région dit faire chaque jour de bonnes affaires. Une modeste mosquée est perdue dans les méandres de ce port pour rappeler aux fidèles musulmans, les heures de prières pour l’accomplissement du culte quotidien.
Réalisé par M. Ouattara
Un téléfilm ivoirien, « Ma famille » avait utilisé pour la première fois, le terme ‘’Le port d’Abobo’’ pour amuser les téléspectateurs avec une imagination assez originale et déconcertante.
Toute chose qui avait donné à sourire à plus d’un citoyen en Côte d’Ivoire. Puis, Maréchal DJ, artiste congolais vivant en Côte d’Ivoire avait mûri et prolongé l’idée dans l’une de ses plus belles chansons qui avait fait un véritable tabac dans les hits parades. Comme un vrai port, les bateaux accostent tous les jours pour décharger leurs cargaisons pendant que les dockers s’acharnent à porter des bagages tant dans les entrepôts que dans les véhicules. On y trouve donc un peu de tout. Les marchandises, mêmes les plus douteux viennent de tous les horizons. Ce fameux port de ladite commune jouxte le mur arrière-droit de la mairie d’Abobo. Là-bas, on déambule dans tous les sens, on contemple tout et on marchande fort. C’est cet endroit qu’on appelle vulgairement ‘’le port d’Abobo’’. On y vend de vieux vélos, des téléphones portables, des vêtements, chaussures, télévisions, chaînes-Hifi, ordinateurs, tous les accessoires des appareils, des vieux bouquins pour ne citer que ces quelques objets. Les vendeuses de mets, de fruits et de rafraîchissement vont et viennent dans les allées pour ne pas dire ‘’le quai du port’’ pour écouler leurs marchandises. Comme au port autonome d’Abidjan, on y trouve des ressortissants de la Cedeao qui y exercent depuis des lustres. La légende dit qu’ils sont à l’origine de la création dudit ‘’port’’. Ces lieux brassent des millions de francs par jour comme en témoigne le dynamisme des activités. C’est travaillant dans cet environnement que certains commerçants qui ont requis l’anonymat ont fait fortune. Vers son entrée Nord, il y a des entrepôts pour le binôme café-cacao tenus par de gros bonnets du secteur. Parfois, ils font le séchage de ces produits sur place, quelques fois dans la boue, puis, ils font l’embarquement pour le vrai Port automne d’Abidjan situé dans la zone de Vridi. Selon des témoignages, ce sont des dizaines de personnes qui travaillent dans la filière café-cacao de ‘’ce port’’ d’Abobo et qui gagnent honnêtement leur vie.
Pendant ce temps, l’entrée Sud qui donne sur la route dite ‘’du zoo ou Sans manquer’’, est occupée par des vendeuses de viande de gibier boucané assez reconnaissable par le parfum embaumant l’air. On y trouve la viande de biche, d’agouti, de pangolin, de phacochère, de gazelle, pour ne citer que ces quelques gibiers. Après le ‘’quai’’ aux gibiers, se trouve un long conteneur frigorifique de 40 pieds qui ravitaille la commune d’Abobo en fruits tels que les pommes et les raisins. Les vendeurs de friperie sont aussi dans la place pour le plaisir des mégalomanes et les sybarites du coin. Et, ce ne sont pas les acheteurs qui manquent, car le maître des lieux, un ressortissant de la sous-région dit faire chaque jour de bonnes affaires. Une modeste mosquée est perdue dans les méandres de ce port pour rappeler aux fidèles musulmans, les heures de prières pour l’accomplissement du culte quotidien.
Réalisé par M. Ouattara
