Malgré les cinq ans que le percussionniste chanteur et metteur en scène, Boni Gnahoré co-fondateur du village Kiyi, a passé à Strasbourg (France) où il dispense des cours de percussion, ses fans ont toujours gardé de l’estime et de la reconnaissance pour lui. Son dernier album «Kumbélé Kumbélé», sorti à Abidjan, est un hymne à la réconciliation et au pardon. Véritable cri de cœur de l’artiste qui voudrait contribuer à la réconciliation engagée par les nouvelles autorités. Un grand concert live avec le soutien de sa complice et fille Dobet Gnahoré devrait donc se tenir au palais de la culture d’Abidjan, le 25 août. Une date remise en cause par les nombreux fans qui veulent fêter avec l’artiste lors de la fête de fin d’année. «Dès la diffusion des spots annonçant le concert du duo Boni-Dobet Gnahoré pour le 25 août, notre téléphone n’a cessé de crépiter. Unique préoccupation des mélomanes pourquoi ne pas organiser ce spectacle pour les fêtes de fin d’année ? Au départ, nous n’avons pas pris au sérieux les propositions et nous avons voulu convaincre nos admirateurs. Mais au fur et à mesure, le nombre d’appels qui abondaient dans le même sens s’est accru» affirme Djeck le manager Afrique de l’artiste Boni Gnahoré. Avant de poursuivre «Nous avons reçu en trois semaines près de cinq cents coups de fil. Nous étions donc obligés de rendre compte aux partenaires et à l’artiste afin que les vœux des mélomanes soient respectés car c’est pour eux que nous organisions le concert». Du côté de Strasbourg, Boni Gnahoré ne dit pas le contraire. «Nous avions déjà donné notre accord pour faire ce concert lorsque mon manager nous a fait le point de la situation. Je ne pouvais que m’inscrire dans l’esprit de tous ceux qui admirent ce que je fais», a-t-il confié.
Marlène Sih Kah
Marlène Sih Kah