Le théâtre de la verdure de l’Institut français (Ex-CCF) au Plateau a subi une transformation pour accueillir la 2è édition des Journées internationales de l’artisanat traditionnel d’Abidjan (J.Art). Les exposants viendront de la Côte d’Ivoire (l’Union des groupements des artisans du nord, les potières de Mangoro de Katiola) et ceux des pays de la sous-région (Burkina Faso, Togo, Benin, Guinée, etc.) et exposeront leurs œuvres pendant dix (10) jours (du 24 août au 2 septembre).
Touré Ali, représentant le ministre de l’Artisanat et de la Promotion des PME [Konaté Sidiki] a ouvert hier 24 août, la 2è édition des J.Art marquée par les jeux des danseurs du Boloye de Korhogo et ceux du «Doudouba», en provenance de la Guinée. Expliquant l’engagement du gouvernement ivoirien à organiser et professionnaliser le secteur de l’artisanat, Touré Ali, par ailleurs directeur de cabinet au ministère de l’Artisanat et de la Promotion des PME a fait savoir la place dudit secteur dans l’économie et le développement de la Côte d’Ivoire. «L’artisanat est le poumon de l’économie de la Côte d’Ivoire et la locomotive du train de la République. La Côte d’Ivoire se fonde sur l’artisanat pour atteindre l’objectif 2020 qui est de faire d’elle un pays développé», a-t-il expliqué.
Aussi a-t-il invité les artisans à se mettre au travail. «Nous comptons sur vous», a insisté Touré Ali. Le promoteur des J.Art, Coulibaly Ali, par ailleurs chef de service Appui aux entreprises du secteur de l’Artisanat a indiqué que lesdites journées visent à promouvoir les produits de l’art et de l’artisanat traditionnel. Les J.Art permettent, a-t-il témoigné, un cadre d’échanges culturels entre les artisans et les créateurs de la zone Cedeao (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest). Pour lui, les J.Art favorisent des partenariats d’affaires durables en Côte d’Ivoire. D’où la création de la plateforme d’échanges culturels qu’il a recommandée entre la Côte d’Ivoire et le Nigeria. Pour le succès des J.Art 2012, Christian Oquet, le directeur général de l’Institut français invite le public à encourager les artisans qui exposeront pendant dix jours. Faisant le lien entre l’art et l’artisanat, Christian Oquet précise que le second représente la personnalité d’un pays.
Les exposants attendus aux J.Art sont les artisans en provenance du Mali (les fabricants de bogolan de Ségou), Sénégal, Nigeria, etc.
Hier, les premiers exposants qui avaient installé leurs produits étaient les bronziers et tisserands (Faso Danfani) du Burkina Faso, la pharmacopée béninoise, les potières Mangoro de Katiola, l’Union des groupements des artisans du nord (tisserands, fabricants de perles), etc. Le public a pu suivre dans la soirée les danses Yoruba (Nigeria), le Boloye et le Doudouba de Guinée. Les journées de samedi et dimanche seront marquées par les prestations de danses traditionnelles issues du terroir nigérian et le Tematé de l’Ouest de la Côte d’Ivoire, quand le lundi (Jour 4) sera consacré au Fonds d’appui de l’artisanat (Fapa) du ministère de de l’Artisanat et de la Promotion des PME. Les portes des J.Art se fermeront le 2 septembre 2012 après la remise de diplômes aux participants.
Koné Saydoo
Touré Ali, représentant le ministre de l’Artisanat et de la Promotion des PME [Konaté Sidiki] a ouvert hier 24 août, la 2è édition des J.Art marquée par les jeux des danseurs du Boloye de Korhogo et ceux du «Doudouba», en provenance de la Guinée. Expliquant l’engagement du gouvernement ivoirien à organiser et professionnaliser le secteur de l’artisanat, Touré Ali, par ailleurs directeur de cabinet au ministère de l’Artisanat et de la Promotion des PME a fait savoir la place dudit secteur dans l’économie et le développement de la Côte d’Ivoire. «L’artisanat est le poumon de l’économie de la Côte d’Ivoire et la locomotive du train de la République. La Côte d’Ivoire se fonde sur l’artisanat pour atteindre l’objectif 2020 qui est de faire d’elle un pays développé», a-t-il expliqué.
Aussi a-t-il invité les artisans à se mettre au travail. «Nous comptons sur vous», a insisté Touré Ali. Le promoteur des J.Art, Coulibaly Ali, par ailleurs chef de service Appui aux entreprises du secteur de l’Artisanat a indiqué que lesdites journées visent à promouvoir les produits de l’art et de l’artisanat traditionnel. Les J.Art permettent, a-t-il témoigné, un cadre d’échanges culturels entre les artisans et les créateurs de la zone Cedeao (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest). Pour lui, les J.Art favorisent des partenariats d’affaires durables en Côte d’Ivoire. D’où la création de la plateforme d’échanges culturels qu’il a recommandée entre la Côte d’Ivoire et le Nigeria. Pour le succès des J.Art 2012, Christian Oquet, le directeur général de l’Institut français invite le public à encourager les artisans qui exposeront pendant dix jours. Faisant le lien entre l’art et l’artisanat, Christian Oquet précise que le second représente la personnalité d’un pays.
Les exposants attendus aux J.Art sont les artisans en provenance du Mali (les fabricants de bogolan de Ségou), Sénégal, Nigeria, etc.
Hier, les premiers exposants qui avaient installé leurs produits étaient les bronziers et tisserands (Faso Danfani) du Burkina Faso, la pharmacopée béninoise, les potières Mangoro de Katiola, l’Union des groupements des artisans du nord (tisserands, fabricants de perles), etc. Le public a pu suivre dans la soirée les danses Yoruba (Nigeria), le Boloye et le Doudouba de Guinée. Les journées de samedi et dimanche seront marquées par les prestations de danses traditionnelles issues du terroir nigérian et le Tematé de l’Ouest de la Côte d’Ivoire, quand le lundi (Jour 4) sera consacré au Fonds d’appui de l’artisanat (Fapa) du ministère de de l’Artisanat et de la Promotion des PME. Les portes des J.Art se fermeront le 2 septembre 2012 après la remise de diplômes aux participants.
Koné Saydoo
